lundi 3 mai 2010

3 mai

Neo, le Robin des bois des temps modernes qui divise la Lettonie
Il a publié sur Internet les parachutes dorés des hauts commissaiees et de cadres de grandes entreprises lettones et est devenu la nouvelle coqueluche de Lettonie. Affirmant représenter une "quatrième armée populaire de réveil", ce mystérieux internaute au pseudonyme de Neo. a permis aux Lettons d'apprendre le montant des revenus des hauts fonctionnaires de l'État, grâce à des fichiers qu'il avait dérobé avec des millions d'autres dans les ordinateurs de l'administration fiscale. Sur une période de trois mois, le groupe du hacker Neo a ainsi téléchargé plus de 7,5 millions de documents stockés par les services nationaux du fisc alors que les opinions sur son action divergent en Lettonie. "La publication des salaires des responsables gouvernementaux aide à la transparence générale", a réagit un blogueur nommé Sestdienis sur le site du quotidien national diena.lv. "Il est un héros de la même manière de l'était Robin des bois" a renchéri Pauls Raudseps, commentateur du quotidien Cita Diena. (20minutes.fr)

Han Han : bloguueur et dissident, l'homme le plus lu au monde
Avec 300 millions se visieteurs, son blogue qui décrit la révolte de la jeunesse chinoise est l'objet de censures régulières. Le Parti communiste chinois lui a même interdit le lancer son projet de magazine culturel, jugé trop irrespecteux. Pilote professionnel de rallye, figure vededte de l'écurie Subaru-Chine, et auteur à succès, Han Han se plait à dire qu'il a juste choisi "deux métiers que l'on fait assis". De figure marginale et synpathique de la jeunesse chinoise, il est devenu en quelques mois un phénomène de la société. Au point d'être nommé, au début du mois, pour la fameuse liste de Time Magazine des 100 plus influentes personnalités mondiales de l'année, aux côtés de Barack Obama ou du Vice-Premier ministre Wang Qishan, grand ordonnateur de la politique économique de Pékin. Han Han a lancé son blogue en 2006. Au fil des billets, il est monté en gamme dans l'impertinence en évitant soigneusement la sortie de route et le couperet de Pékin. Si ses "posts" se font régulièrement "harmoniser", expression prisée des internautes chinois pour désigner la censure, il n'a pa été fermé. Sa "cyber-survie" tient sans doute à cette incroyable popularité qui le protège, mais aussi à son ton rempli d'humeur et d'ironie. Han Han joue cependant la légèreté. Il ne livre pas de noms, n'attaque pas de fronts la légitimité du Parti, même s'il en raille le fonctionnement, comme la corruption et l'incurie des cadres locaux. "Je connais les - trésors - du régime, auxquels il ne faut pas s'attaquer, s'amuse-t-il, je n'y touche pas, car cela ne sert à rien. Il vaut mieux occuper tous les espaces ouverts à côté". (marianne2.fr)

La Chine veut débarasser son internet des "forces étrangères hostiles"
Le gouvernement chinois a annoncé aujourd'hui un nouveau renforcement de son contrôle sur Internet, qui visera cette fois-ci les "forces étrangères hostiles" qui répandent "des informations dangereuses" sur le Web. Les défenseurs des droits de l'homme estiment que ces opérations sont surtout un prétexte pour éliminer des sites à contenu politique, comme ceux qui abordent la question du Tibet. Après les émeutes du Xinjiang, Pékin avait même complètement bloqué l'accès au réseau dans cette province. Sur le plan technique, Pékin a également renforcé ces derniers mois la "grande muraille électronique" qui lui permet de bloquer l'accès à certains sites étrangers. (lemonde.fr)

Dans Newsweek : "Désinformation sur Twitter"
Pour un politicien, 140 caractères sont plus qu'il n'en faut pour lancer des accusations bidon. Par nature, Twitter restreint la communication. Il n'offre à ses utilisateurs que 140 caractères pour faire passer leur message - ce qui leur permet de simplifier à l'extrême et d'exagérer. En politique, c'est un atout. Et aux États-Unis, les partis démocrates et républicains ont adopté le site de réseau sociaux qui revendique aujourd'hui plus de 100 millions d'utilisateurs. Ces derniers jours, FatCheck.org a identifié plusieurs exemples de tweets lancés par un parti comme l'autre, qui induisent leurs abonnés en erreur, soit en jouant par exemple sur les préjugés vis-à-vis de leurs opposants, soit en publiant purement et simplement de fausses allégations. Dans un tweet, Le National Republican Congressal Committee impute à la nouvelle législation sur l'assurance santé la fermeture d'une usine en Californie. C'est faux. Comme le tweet envoyé par le Democratic Congressal Campaign Committee accusant un candidat républicain à la chambre de représentants d'avoir promis de "privatiser" le système de sécurité sociale pour s'assurer du soutien financier du contributeur. La diffusion de désinformation par Twitter est un exercice profondément bipartisan.(nouvelobs.fr)

Usurpation d'identité, téléchargement : la fiabilité de l'adresse IP mise en cause
C'est une assez banale histoire de vengeance. Depuis plusieurs semianes, une chef d'entreprise reçoit de nombreux appels téléphoniques bizarres et découvre qu'elle a été inscrite à son insu sur plusieurs sites de rencontre. Elle porte plainte. Rapidement les policiers remontent la piste des sites de rencontre et récuperent l'adresse Internet utilisées pour créer les faux comptes. Lors de son audition, le suspect nie. En poursuivant l'enquête, les policiers finissent par s'intéresser à son voisin, qui finit par reconnaître avoir utilisé le réseau Wi-Fi de la maison d'à côté pour faire ses fausses inscriptions. En France, pour les adversaires de la loi Hadopi, cette affaire est l'illustration supplémentaire de la faiblesse de l'adresse IP en tant que preuve. Pour santionner les internautes qui téléchargent illégalement, la Haute autorité se basera principalement sur cette donnée. Or, il est relativement simple de masquer son adresse IP, voire "d'emprunter" celle d'un voisin en piratant son réseau Wi-Fi. Pour répondre à ces objections, les concepteursde la loin Hadopi avaient décidé de sanctionner non pas le téléchargement proprement dit, mais le "défaut de sécurisation d'accès à Internet". En clair, les internautes se verront reprocher non pas le téléchargement illégal en tant que tel, mais le fait de ne pas avoir suffisamment protégé leur connexion au réseau, permettant à une autre personne - eux-mêmes ou quelqu'un d'autre - d'utiliser leur adresse informatique pour télécharger. (lemonde.fr)

Les comptes courriel dans la mire des fraudeurs
Pascal Fortin, le président de GoSecure, une entreprise spécialisée dans la sécurité informatique, explique que les gens ont été sensibilisés à la fraude bancaire en ligne ces dernières années mais ils sous-estiment toujours la valeur des renseignements contenus dans leurs comptes courriel et dans les sites de reseautage. Ainsi, après les courriels frauduleux demandant des données bancaires, les fraudeurs se tournent dorénavant vers les comptes courriel des utilisateurs d'internet. Et même si les gens se méfient moins, les conséquences peuvent être tout aussi graves pour ceux qui répondent aux messages qu'ils reçoivent. (radio-canada.ca)

Accès à l'information : Un F pour le gouvernement Harper
Le gouvernement Harper de plus en plus critiqué en matière de liberté d'expression vient de se voir attribuer la note F pour ce qui est de l'accès à l'information par Journalistes canadiens pour la liberté d'expression à la veille de la Journée mondiale pour la liberté de presse, célébrée le 3 mai, cette organisation non gouvernementale a rendu public un rapport dans lequel elle critique les conservateurs pour, notamment, le refus de dévoiler des documents non censurés sur les détenus afghans. Dans un document de 40 pages, Journalistes canadiens pour le liberté d'expression, se dit "attéré par l'attitude de ces entités fédérales qui invoquent la sécuriténationale, sans hésiter, pour restreindre la divulgation d'informations vitales pour les journelistes, et, conséquemment, pour le public". (radio-canada.ca)

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