jeudi 26 novembre 2009

26 novembre

Partenariat entre CGI et l'Université Laval
L'Université Laval et la société spécialisée dans les technologies d'information CGI ont signé une entente de partenariat afin de faciliter le placement des stagiaires et le recrutement d'étudiants. Avec une armée de 26 000 employés dans le monde, CGI est constamment à la recherche de relève pour l'aider à accomplir de nouveaux mandats. (Le Soleil, p-42)

L'utilisateur, le maillon le plus faible en sécurité informatique
Jacques Ouimet, technicien en informatique souligne que trop d'utilisateurs oublient de faire des copies de sécurité de leurs données. Il constate ainsi que 99% des nouveaux utilisateurs n'effectuent jamais de copie de sauvegarde. L'utilisation de bornes sans fil avec un niveau de protection minimale, où l'on retrouve le même mot de passe d'administrateur dans les routeurs configurés en usine, représente une pratique très risquée. Quant au monde du jeu en ligne, il faut s'assurer de suivre les principes de respect de l'identité et de la dignité des enfants avec des filtres pour bannir des mots et des expressions vulgaires tout en ayant des personnes dédiées à la surveillance des comportements étranges dans les zones de clavardage. (Le Soleil, p-23)

Un demi million de messages du 11 septembre publiés
Spécialisé dans la diffusion de contenus sensibles, Wikileaks.org est une sorte d'anti Big Brother. Fondé par des "dissidents chinois, des journalistes et des mathématiciens (pour le cryptage et la protection des données)" Wikileaks.org diffuse anonyment des documents confidentiels (notes internes de Guantanamo, émails de Sarah Palin, etc.). Wikileaks.org a diffusé cette semaine 500 000 messages retraçant la journée funeste du 11 septembre 2001. "Nous espérons que ces révélations conduiront à une compréhension plus nuancée des événements et de leurs conséquences dramatiques" écrit le site. Il précise "qu'il est clair que les données proviennent d'une organisation qui a intercepté et archivé les télécommunications américaines depuis avant le 11 septembre". Un experts de CBS explique :"Il y a deux possibilités. Soit les archives de la plupart des entreprises de télécoms américains ont été piratées. Soit il s'agit d'interception "over the air" (sans fil). Dans tous les cas, cela soulève de sérieuses questions sur la surveillance et le respect de la vie privée". (20minutes.fr)

Des dirigeants de Google en prison?
Le parquet de Milan, en Italie, réclame de six mois à un an de prison contre quatre dirigeants de Google après la diffusion d'une vidéo montrant des brimades contre un adolescent handicapé. Google dénonce une "attaque directe contre un internet libre et ouvert" et plaidera cette défense à la prochaine audience fixée au 16 décembre prochain. (La Presse, p-A19)

Grippe A (H1N1) : le Tamiflu enfièvre internet
Acheter du Tamiflu sur internet, rien de plus simple et les internautes sont de plus en plus nombreux à le faire alors que cette opération n'est pas sans risques et permet aux cybercriminels d'engranger des millions de dollars. Les achats de médicaments sur internet posent de nombreux problèmes rappelle Interpol : il n'y a aucune garantie quant à l'innocuité, la qualité ou l'efficacité des produits proposés par les pharmacies opérant sans autorisation et illégalement sur internet. Ce trafic très lucratif représente des millions d'euros de revenus par an, selon l'étude de la société de sécurité informatique Sophos. Premier moyen de promotion de ces sites: les pourriels! Ces derniers mois, le web a vu se multiplier ces courriers indésirables vantant les pharmacies en ligne: aujourd'hui, près de 60% concernent la vente de médicaments, soit des centaines de millions par an. Outre le danger sanitaire, les transactions sur ces sites sont parfois l'occasion pour les cybercriminels d'actions frauduleuses, type hameçonnage qui permet aux malfaiteurs de récupérer les données bancaires des internautes ou de placer des programmes malveillants sur leur ordinateur. À l'aide de pirates qui surchargent par exemple les blogues de liens menant à des pharmacies virtuelles illicites, les malfaiteurs parviennent à mettre en avant, via les moteurs de recherche, les pages proposant la vente de Tamiflu.
Une pratique qui rapporte de plus en plus, les hackers étant payés à la commission sur les ventes, explique Sophos. Sur un réseau russe, cet été, un expert informatique touchait 6000 dollars par jour pour servir de «rabatteurs», raconte la société de sécurité, et depuis quelques semaines, les montants avoisineraient les 16 000 dollars journaliers. Le problème est que ceux qui font de la manipulation de moteurs de recherche ne craignent rien juridiquement, même si la finalité de tout cela est répréhensible», précise M. Lanaspèze. Un vide juridique que les cybercriminels, aujourd'hui organisés comme de véritables mafias, ont eu vite fait d'exploiter. (technaute.ca)

Désengagement désastreux
La situation de recherche biomédicale et des compagnies biopharmaceutiques est préoccupante au Québec, affirme Francis Beaudry, professeur de pharmacologie analytique à l'Université de Montréal dans un texte publié dans La Presse. Jadis un fleuron québécois, beaucoup d'entreprises ont fermé leurs portes par manque de financement. Le désengagement du gouvernement, des instances financières, et en particulier de la Caisse de dépôt et de placement du Québec a eu des conséquences désastreuse sur cette industrie. Entre autres, l'exode des jeunes chercheurs qui veulent entreprendre ou pouesuivre leur carrière dans un milieu favorable au développement scientifique et technologique. "Le Québec n'a pas les moyens de perdre l'expertise de ses scientifiques formés dans nos institutions publiques. Il faut créer une synergie entre nos institutions de recherche et nos compagnies biopharmaceutiques" . (La Presse, p-A28)

mercredi 25 novembre 2009

25 novembre

Les fournisseurs internet devront signaler la pornographie juvénile
Les fournisseurs de services internet devront dénoncer leurs clients qui font circuler de la pornographie infantile sur le Web à la police si le projet de loi sur la cybercriminalité est adopté à Ottawa. Les principaux fournisseurs internet du pays assurent qu'ils collaborent déjà avec les autorités lorsqu'on avait besoin de leur aide pour traquer les pédophiles sur internet. Ils n'auront d'ailleurs pas à exercer un contrôle proactif de sorte que si des activités de pornographie de déroulent sur leur réseau à leur insu, ils ne pourront en être tenu responsable. (La Presse, p-A17)

Loin de tout régler
Si le projet de loi des conservateurs facilitera la dénonciation des sites de pornographie juvénile, il sera loin de tout régler estiment des experts. Pour Pierre Trudel, spécialiste en droit des communications à l'Université de Montréal, l'obligation des fournisseurs d'accès internet de dénoncer les sites de pornographie juvénile n'empêcherait pas les criminels d'utiliser les moyens qu'ils ont déjà pour semer les enquêteurs. "Ceux qui font de la pornographie de cette nature-là , en général, fonctionnent avec différentes techniques d'anonymisation, de déguisement de fichiers, d'adresses IP qui changent de façon constante", précise-t-il. René Morin, du Centre canadien de protection de l'enfance, souligne qu'il ne faut pas oublier de s'attaquer au problème des abus sexuels sur les enfants en dehors de la Toile. "Ce qui se retrouve sur internet n'est que le reflet de ce qui se passe dans le vrai monde". (La Soleil, p-11)

Main-d'oeuvre dans les régions-ressources : 1000 emplois dépendent du crédit d'impôt
"Si on perd les avantages fiscaux à la main-d'oeuvre qui prennent fin en décembre 2010, beaucoup d'entreprises vont peut-être être obligées de fermer dans le secteur de la transformation. On parle à peu près de 1000 emplois dans l'Est-du-Québec" estime le député Irvin Pelletier (Rimouski). M. Pelletier souhaite que les entreprises puissent choisir entre le crédit d'impôt à l'investissement ou le crédit d'impôt à la main-d'oeuvre et aux frais de transport. Dans les régions centrales, un éventuel retour du crédit d'impôt à la main-d'oeuvre rencontrera encore la même opposition que celle manifestée lors de l'introduction de ce drédit d'impôt. "Les entreprises des régions-ressources entrent en compétition avec celles des régions centrales dont les impôts sont finalement redistribuées aux entreprises des régions-ressources" souliogne Pierre Laroche, président de la Chambre de commerce régionale de Chaudière-Appalaches. (Le Soleil, p-44)

Quatre ans de prison pour un polluposteur
Alan Ralsky, considéré comme l'un des plus prolifiques polluposteur a été condamné à quatre ans de prison à Détroit. Il avait participé à une escroquerie boursière portant sur 2,7 millions $ en 2005 et reconnu en juin dernier avoir envoyé des millions de pourriels pour tenter d'influer le cours de la Bourse. (technaute.ca)

Un second ver s'attaque au iPhone
Les propriétaires d'iPhone débloqués sont pour la deuxième fois la cible d'un ver informatique. Ceux qui accèdent au site de la banque ING sont redirigés vers un site conçu pour ressembler à l'original. Appelé "Duh" ou "Ikee.B", le ver s'attaque aux iPhone en changeant le mot de passe des iPhone infectés, ce qui permet d'utiliser l'appareil pour commettre des actions malveillantes. Les utilisateurs à risque sont ceux qui ont installé SSH, une application qui permet d'accéder à distance à son iPhone. Les téléphones conpromis deviennent sous le contrôle d'un serveur basé en Lithuanie. "Il y a clairement un motif financier derrière le ver" a indiqué à la BBC. Micco Hypponen, directeur de la recherche chex F-Secure. (technaute.ca)

États-Unis : l'agence de gestion de crise veut utiliser les sites de socialisation
Très critiquée il y a quatre ans après le cyclone Katrina, la FEMA veut mettre à profit les sites de socialisation sur Internet comme Twitter et Facebook pour communiquer en cas d'urgence. "Lors d'une catastrophe, le public nous donne des renseignements sans prix" affirme Craig Fugate, chef de l'agence américaine de gestion des crises. Ces services pourraient prendre le relais au cas ou les réseaux classiques de communication seraient inopérants. (technaute.ca)

Arrêté pour ne pas avoir utilisé Twitter
Suite à l'annulation de la séance de dédicace prévue par le chanteur Justin Bieber, la police craignant pour la sécurité des fans, a demandé à un dirigeant de la maison de disque du chanteur, d'utiliser Twitter pour annoncer l'annulation de la séance de dédicaces. Ce qui n'a pas été fait. Le dirigeant s'est vu arrêté pour nuisance, mise en danger de minuers et obstruction à un organe administratif de l'État. (lepost.fr)

Son assureur la surveille sur Facebook : "Je vais me battre"
Une jeune employé d'IBM, souffrant d'une grave dépression s'est fait couper ses prestations de maladie longue durée après que son assureur soit tombé sur des photos de la dame sur Facebook où on la voit s'amuser. Celle-ci considère qu'il s'agit d'une intrusion dans sa vie privée et que quelques photos, où on la voit souriante, ne peuvent justifier de lui enlever sa seule source de revenus. La responsable de son dossier chez IBM aurait clairement mentionné à l'employée que ces photosd sont à l'origine de l'arrêt de ses prestations car la compagnie la jugeait pleinement en mesure de travailler. Sur les forums de discussion en ligne, plusieurs internautes se sont déchaînés. Ils se demandent entre autres comment la compagnie d'assurances a pu mettre la main sur les photos de la dame, alors que son profil est verrouillé et exclusivement accessible par son entourage. D'autres considèrent qu'il s'agit d'un cas probant d'intrusion dans la vie privée. Le débat entourant la confidentialité des données sur Facebook est relancé. (technaute.ca)

Les courriels de climatologues divulgués pour les discréditer
Jeter, à quelques jours de la conférence de Copenhague, le discrédit sur les sciences du climat : des pirates informatiques qui se sont introduits dans les serveurs de l'unité de recherche climatique (CRU) de l'Université d'East Anglia (Royaume-Uni), n'ont pas fait de mystère de leurs intentions. Ils ont publié sur un serveur russe, les courriers électroniques privés échangés depuis plus de treize ans entre les climatologues de l'université et leurs collègues américains et européens. Le CRU, institution-clé de la recherche climatique, se refuse à confirmer l'autheticité des quelques 200 mégaoctets de documents dérobés. Et si ces derniers apprennent quelque chose, c'est bien la violence inouïe de l'affrontement entre "climato-sceptiques" et climatologues. (lemonde.fr)

Les Républicains américains enquêtent sur les courriels piratés
Les parlementaires républicains veulent déterminer dans quelle mesure des chercheurs américains ont contribué à un rapport des Nations-Unies très largement cité sur le réchauffement climatique. Ce rapport a servi de base à des demandes d'interventions au Congrès, et auprès de l'administration américaine, pour demander une limitation des émissions de gaz effet de serre. Un des chercheurs sont les écrits ont été publiés, à son insu, Kevin Trenberth, a estimé que ces courriels ne montrent pas de collusion au sein de la communauté scientifique, mais seulement un dialogue argumenté entre les chercheurs. (canoe.qc.ca)