vendredi 5 février 2010

5 février

Mots de passe : simples comme "abc123"
L'entreprise américaine Rock You, qui fait des applications pour les sites de réseautage social, a récemment été victime de pirates, qui ont subtilisé les mots de passe de ses usagers et les ont publiés sur le web. Une société qui travaille en sécurité informatique a sauté sur l'occasion et a analysé les 32 millions de mots de passe lâchés dans la nature. Impreva en a conclu que plus ça change, plus c'est pareil. Les trois mots de passe les plus fréquemment utilisés par les clients de Rock You étaient "123456", "12345" et "123456789". "C'est un problème qui est récurrent, de prendre des mots de passe dont il est facile de se souvenir, ou un mot de passe qui est le même que le code usager", explique François Daigle, de la firme spécialisée en sécurité informatique Okiok. "Les gens pensent que personne n'a d'intérêt à accéder à leur compte de courriel. Mais ils prennent le même mot de passe sur Hotmail, Facebook, ou sur Accès D et sur la Banque Nationale" ce qui évidement très risqué. (technaute.ca)

Australie : un FAI ne peut être tenu responsable des téléchargements illégaux
Le troisième plus important fournisseur d'accès internet d'Australie, iiNet, vient de remporter la première cause du genre au pays. La cour a statué qu'il ne pouvait être tenu responsable des téléchargements illégaux de ses clients, contrairement à ce qu'en pensent les 34 maisons de production cinématographique qui l'ont traîné devant la justice. Selon la cour, il y a une différence entre offrir un service d'accès à Internet et l'utilisation qu'on en fait. La cause sera fort probablement portée en appel. (branchez-vous.com)

L'application iMussolini retirée de la vente
C'est le concepteur lui-même qui l'a enlevée car il craignait un procès. L'application qui permettait d'écouter, lire et voir des discours du dictateur fasciste sur iPhone et remportait un vif succès en Italie, a été retirée mercredi du magasin online d'Apple. Le concepteur d'iMussolini avait reçu des menaces de poursuites de la part de Cinecita Luce, la société publique qui détient ces archives et les droits de ces vidéos. Cinecita Luce a qualifié de "particulièrement odieuse" l'application, "utilisation instrumentale et commerciale des discours" de Benito Mussolini. (20minutes.fr)

À quoi a vraiment servi "Huis clos sur le Net"?
Cinq journalistes enfermés dans un gîte du Périgord, se sont informés de l'actualité uniquement par Facebook et Twitter. Ce qu'ils voulaient constater c'est de voir comment une information se propage sur les réseaux sociaux. Ce qui les a étonné, c'est la vitesse à laquelle une information se propage. Un soir, à Lille, il y a eu une explosion à 22h35 et aussitôt Twitter et Facebook se sont emparés du phénomène. En quelques minutes, des milliers de gens voulaient savoir qu'il s'était passé quelque chose. Mais personne ne savait ce qui était réellement arrivé, des rumeurs un peu folles se sont succédées. Twitte donne beaucoup d'information brutte, mais ne donne pas forcément les clés pour comprendre. Twitter dessine une autre hiérarchie de l'information, et en cela c'est intéressant, mais il faut savoir faire le tri. "C'est notre rôle à nous journalistes" estime un des cinq participants de l'expérience. (lexpress.fr)

Hydro a des problèmes de calcul
Le nouveau système informatique d'Hydro-Québec a coûté 500 millions de dollars, presque deux fois plus cher que prévu, mais il est incapable de calculer les frais sur les factures en retard à taux composé comme le faisait l'ancien, ce qui réduit les revenus de l'État. Si le taux annualisé n'apparaît plus, c'est que le système informatique ne peut calculer les frais d'administrations de façon composée mensuellement , comme l'ancien système. Tout indique qu'Hydro-Québec devra oublier les taux composés pour de bon. En prévenant la Régie de l'énergie du changement dans sa façon de calculer les frais de retard, la société d'État a expliqué qu'elle n'avait pas l'intention de revenir au taux composé, parce que ça coûterait trop cher. L'implantation du système avait causé plusieurs ratés, dont une sous-évaluation de la consommasion de 120 000 clients facturés au mode de versement égaux. (lapresseaffaires.ca)

Le nouvel accord Google-éditeurs est insatisfaisant
L'accord conclu entre Google et les éditeurs pour régler le contentieux lié au projet de bibliothèque numérique du géant américain de l'internet n'est pas satisfaisant, malgré des "progrès substantiels", estime le ministère de la Justice américain. La nouvelle version "souffre du même problème central que l'accord original. L'accord amendé confère toujours à Google des avantages significatifs et potentiellement anti-concurrentiels". (technaute.ca)

"La seule façon de gagner la cyberguerre, c'est de l'éviter"
Hamadoun Touré, secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), qui dépend des Nations-Unies, a proposé, lors du forum de Davos, la création d'un traité international sur les cyberconflits. "L'accord auquel nous souhaitons parvenir est très simple. Chaque État s'engagerait à trois choses : protéger ses citoyens de cyberattaques, ne pas abriter ou protéger de cyberterroristes sur son territoire et ne pas lancer d'attaque sur un autre pays. Un tel accord ne pourrait pas concerner uniquement les États, il devrait aussi impliquer d'une manière ou d'une autre le secteur privé. En cas de cyberattaque, comment retracer l'assaillant? "Nous avons mis en place un groupe de travail qui a identifié plusieurs axes prioritaires, et l'un d'eux est la normalisation des outils d'enquête utilisés par les États. Si tous les États se mettent d'accord sur la manière dont on doit procéder au pistage d'une adresse IP, par exemple, il devient beaucoup plus difficile de contester la paternité d'une attaque". (lemonde.fr)

jeudi 4 février 2010

4 février

Les revers de l'enseignement virtuel
Avec le dépôt de son plus récent rapport, l'ombudsman de l'Université Laval met l'administration en garde contre la "déshumanisation" de la relation prof-élève, avec toutes les complications qui peuvent en découler : "Dans une classe virtuelle, il n'y a plus de présence physique. Au niveau des relations humaines, ça change la donne en rendant les relations plus difficles dans certains cas. Il ne faut pas oublier qu'il y aura de plus en plus d'étudiants dans cette situation". L'utilisation es nouvelles technologies a pour effet de mécaniser, de garder à distance et de dépersonneliser les contacts. (Le Soleil, p-10)

Cyberguerre avec la Chine
En acceptant de collaborer avec la NSA, l'agence de sécurité des États-Unis, Google s'aventure, dans son bras de fer avec Pékin, sur un terrain jusqu'ici inexploré. Un retour à la guerre froide, alors que cette agence avait été créée par Truman en 1952? Google a beaucoup à perdre dans cette affaire, la Chine étant le pays le plus connecté du monde avec 384 millions d'internautes. Alors que les négociations entre Google et les autorités chinoises sont maintenant amorcées depuis six semaines sans résultat, Google reconnait avoir fait appel à la NSA. "Je ne me sensp as très à l'aise de voir le plus grand moteur de recherche s'allier avec une agence d'espions" explique Mathiew Aid, auteur de 'Secret Sentry' une histoire de la NSA. L'alliance entre le moteur de recherche et l'agence de renseignement se limitera à l'échange d'informations stratégiques, mais en aucun cas la NSA aura accès aux mails publiés. (lepoint.fr)

USA : vers une loi sur la cybersécurité
La Chambre des représentants américaine a adopté un projet de loi pour renforcer la cybersécurité, protéger les agences gouvernementales et le secteur privé d'attaques venues d'internet, en développant la recherche et la formation dans ce domaine. Ce vote intervient moins d'un mois après les cyberattaques visant le géant de l'internet américain Google, ces attaques ont été qualifiées de "signal d'alarme" sur la vulnérabilité des réseaux informatiques américains, par le patron du renseignement Dennis Blair. (lefigaro.fr)

Les adolescents se détournent des blogs
Aux États-Unis, le nombre dejeunes de 12 à 17 ans tenant un blogue a été divisé par deux depuis 2006. Ils préfèrent les mises à jour de statuts sur Facebook, mais ignorent Twitter. Ainsi, seulement 14% des adolescents connectés à Internet disent désormais tenir un blogue. Mais ils sont 73% à utiliser les réseaux sociaux contre 56% en 2006. (lefigaro.fr)

Loto-Québec devra encadrer le jeu en ligne
Québec estime que l'offre de jeu sur internet est devenue une véritable industrie dont la croissance de développe de manière exponentielle. Cette progession se poursuit illégalement, sans encadrement au profit d'une économie souterraine pouvant générer jusqu'à 25 milliards $ par année dans le monde. Selon le ministre des Finances Raymond Bachand, plus de 2000 sites sont accessibles aux citoyens du Québec, qui s'exposent à des partiques déréglementées et impossibles à contrôler. Alain Cousineau, pdg de Loto-Québec affirme qu'il sera possible de diriger cette activité et de rendre le système sécuritaire et intègre. (cyberpresse.ca)

ExelTech en difficulté
ExelTech Aérospatiale, troisième plus important fournisseur de services d'entretienn, de réparation et de révision générale de l'aviation commerciale au Canada dépose un avis d'intention de soumettre une proposition selon la loi canadienne sur la faillite et l'insolvabilité. L'entreprise a procédé à des mises à pied. (lapresseaffaires.com)

mercredi 3 février 2010

3 février

Pékin : Internet est "ouvert" en Chine
L'Internet est Chine est "tout à fait ouvert" et "la Chine est en fait victime d'attaques de pirates" a déclaré le chef de la diplomatie chinoise, Yang Jiechi, à propos du conflit l'opposant au moteur de recherche Google. "Nous somme toujours très heureux d'accueillir les entreprises étrangères, y compris les entreprises internet. Nous allons continuer à leur fournir un cadre propice pour leurs affaires. Dans le même temps, il faut toujours tenir compte de la situation réelle de la Chine et de la tradition culturelle", fait-il valoir. "Nous espérons que toutes les entreprises étrangères qui développent leurs affaires en Chine vont continuer à se développer selon la loi et respecter les intérêtes des habitants chinois". (technaute.ca)

Les entreprises américaines invitées à défier la censure chinoise
Trente multinationales du secteur des communications, dont Apple, Facebook, IBM, Nokia et Twitter, ont été appelées hier à faire la lumière sur leur comportement en matière des droits de l'homme en Chine par un sénateur américain qui s'inquiète des risques de collaboration en raison de la censure imposée par Pékin. Dick Durbin, sénateur et président de la sous-commission des droits de l'homme félicite Google "d'être arrivé à la conclusion que coopérer avec 'la grande muraille informatique' n'est pas conforme à sa responsabilité en matière de droits de l'homme". Il demande aux entreprises concernées de décrire les mesures qu'elles prennent "pour faire en sorte que (leurs) produits et services ne permettent pas au gouvernement chinois de violer les droits de l'homme". Ces sociétés sont appelées à détailler leurs "plans pour défendre les droits de l'homme en Chine, en particulier la liberté d'expression et la protection de la vie privée". (lemonde.fr)

La Biélorussie décrète la censure du Web
Le président Alexandre Loukachenko, qui s'était plaint en décembre "de la boue qui coule de l'Internet et dans laquelle les gens ne se retrouvent pas" a signé en début de semaine un décret pour contrôler l'accès à la Toile. Peu après, journalistes et opposants biélorusses ont dénoncé cette "tentative d'établir un contrôle sur l'information" dans leur pays. Les fournisseurs d'accès devront garder les informations relatives à leurs clients et aux services octroyés et à les remettre à la police, au fisc, aux services spéciaux ou à d'autres structures étatiques en cas de demande. "On pourra aisnsi facilement identifier la personne qui surfe sur les sites d'opposition et faire pression sur elle" prévoit Andreï Bastounets, vice-président de l'association des journaliste biélorusses. Selon le décret, le fournisseur d'accès sera obligé de fermer l'accès à un site si le centre l'exige. Le décret oblige aussi toutes les structures commerciales biélorusses qui veulent avoir une adresse internet à passer par le monopole national de télécommunications Beltelecom. Elles recevront alors des adresses se terminant en .by, alors qu'actuellement les entrepreneurs biélorusses sont souvent enregistrés avec des noms de domaine en .com et .biz pour augmenter le nombre de leurs clients. (lemonde.fr)

Des utilisateurs de Twitter victimes de hamçonnage
Twitter demande à certains de ses utilisateurs de changer leur mot de passe en raison d'une attaque de hameçonnage. Les gens touchés auraient visité des sites d'échange de fichiers Torrent, qui auraient été mis en ligne uniquement pour voler les noms d'usager et les mots de passe des internautes. Les sites concernés n'ont pas tous été identifiés mais Twitter a remis à jour les mots de passe des comptes compromis. (technaute.ca)

Les utilisateurs des sites de réseaux sociaux mis en garde contre les risques informatiques
Selon l'éditeur de solutions de sécurité informatique Sophos, "les internautes passent de plus en plus de temps sur les réseaux sociaux, communiquant des informations personnelles sensibles et précieuses, et les pirates ont trouvé le filon". Selon Sophos, 57% des utilisateurs se réseaux sociaux en ligne se disent désormais victimes de pourriels, soit un bon de 70,6% en un an. Plus du tiers ont indiqué avoir été victimes de vers informatiques, virus ou logiciels malveillants. "C'est juste au moment où les sociétés adoptent une politique stricte sur les réseaux sociaux que les logiciels malveillants, les pourriels, l'hameçonnage et le vol d'identité augmentent sur Facebook." (leminde.fr)

Des étudiants sanctionnés pour avoir bûché sur Facebook
En France, un professeur de l'Université d'Avignon a décidé de ne pas noter un dossier de fin de semestre sous prétexte que ses étudiants se sont entraidés via un groupe Facebook. Sur les réseaux sociaux, la tradition de solidarité entre étudiants devient aux yeux des enseignants, une vulgaire tricherie. Échanger ses notes dans les coulors de l'Université, c'est ok. Faire la même chose sur Facebook, non.Une étudiante confie sur le mur du groupe Facebook qu'elle a créé que le soi-disant plagiat n'est qu'un prétexte. Le problème c'est Facebook : "Le support les dérange plus qu'autre chose et les professeurs se doutent bien que chaque année les étudiants doivent partager leur travail pour s'entraider et compléter leur dossier, sachant qu'en cours, on échappe toujours quelques trucs". (rue89.com)

Recrutement 2.0 : le jeu pour dénicher la perle rare
L'Oréal a décidé de lancer un jeu en ligne, à l'intention des jeunes diplômés. Baptisé Reveal by L'Oréal, le site propose une immersion numérique dans l'univers du marchand de crèmes hydratantes et lotions pour les cheveux. Le tout est accompagné d'un questionnaire qui subtilement évalue les compétences et la psychologie du candidat. Avec sa facture Second Life ce projet de recrutement se retrouve au croisement du jeu vidéo, du Web 2.0 et de l'apprentissage numérique (e-learning). (ledevoir.com)

Technologies In Virtuo : traiter les phobies au-delà du réel
La capitale mondiale de la cyberpsychologie se situe... à Gatineau, au Québec. C'est ce que soutient Stéphane Bouchard, professeur au département de psychoéducation et de psychologie de l'Université du Québec en Outaouais, qui a mis sur pied des environnements de réalité virtuelle, dans le but de traiter les phobies et d'autres troubles de santé mentale. Ouverte il y a moins d'un an, la clinique In Virtuo, dérivée des travaux du professeur Bouchard, est l'une des premières pratiques privées de cyberpsychologie au Canada. (La Presse, 2 février, p-9 cah. Aff.)

Vidéotron compte installer des antennes sans consultation
Pour déployer son futur réseau d'antennes de téléphonie mobile, Vidéotron a fait adopter dans une douzaine de municipalités des résolutions qui l'autorisent à passer outre aux consultations publiques qu'exige le gouvernement fédéral. Il est possible que cette pratique déroge aux directives d'Industrie Canada, ce que nie Vidéotron. Pourtant, selon un expert du droit municipal, Jean Hétu, professeur à l'Université de Montréal, les villes qui ont voté les résolutions ont "court-circuité ou mal interprété les directives d'Industrie Canada". Une consultation publique est obligatoire pour toute antenne de plus de 15 mètres. (La Presse, 2 février, p-A13)

H2O fonde une co-entreprise en Inde
Associée à Chembond Chemicals, de Mumbai, H2O Innovation fonde une coentreprise en Inde. H2O Innovatioon India desservira en systèmes de traitement des eaux et services de maintenance les marchés industriel et commercial indiens. Chembond exploite cinq usines de fabrication et cinq bureaux de vente. Parmi ses clients, elle compte des grandes entreprises manufacturières dans plusieurs secteurs dont ceux de l'assemblage automobile, le raffinage et la pétrochimie, la production d'énergie, l'acier et la construction. La création de H2O Innovation India a pour objectif de générer des ventes annuelles de l'ordre de 5 à 8 millions $ au cours des trois prochaines années. (Le Soleil, p-23)

mardi 2 février 2010

2 février - Relâche

La revue de presse sera de retour demain, le mercredi 3 février !

lundi 1 février 2010

1er février

Avis de divorce entre Google et le monde du logiciel libre
Il y a eu d'abord les déclarations d'Eric Schmidt, le PDG de Google, sur la vie privée : "Si vous souhaitez que personne ne soit au courant de certaines choses que vous faites, peut-être ne devriez tout simplement pas les faire". Puis le choix de YouTube, filiale de Google, d'utiliser une technologie d'encodage vidéo propriétaire - c'est-à-dire une technologie dont le code-source n'est pas accessible - pour la future version de son lecteur vidéo. Et la semaine dernière, Canonical, l'éditeur du système d'exploitation libre et gratuit Ubuntu, a annoncé que Yahoo! remplacerait désormais Google comme moteur de recherche par défaut. Cette dernière annonce est loin d'être neutre : Ubuntu, qui se présente comme "Linux pour les êtres humains", est le plus populaire des systèmes d'exploitation libres. Et surtout, Yahoo! a conclu un accord avec Microsoft. Les deux entreprises vont collaborer dans le moteur de recherche Bing. L'un des principaux éditeurs de logiciels libres se retrouve donc indirectement allié avec Microsoft, qui était encore il y a quelques mois le meilleur ennemi des promoteurs du logiciel libre, c'est-à-dire un logiciel dont le code source est librement accessible et modifiable. (lemonde.fr)

Finlande : L'Internet haute vitesse, un droit fondamental
L'accès à une connexion internet haute vitesse est considérée depuis quelques mois comme un droit fondamental en Finlande, où le gouvernement s'est engagé à rendre le service accessible à toute la population au plus tard en juillet. "Nous avons depuis longtemps commencé à instaurer la société de l'information et les e-services, en particulier dans le secteur public. Or, il faut que tout le monde y ait accès. Dans notre pays, l'égalité est une valeur très, très importante" explique la ministre finlandaise des Communications, Suvi Linden. L'objectif, dit-elle, est de "s'assurer, dans un premier temps, que les 5 millions d'habitants du pays aient accées, chez eux et à un prix raisonnable, à une connexion d'une vitesse minimale de 1 mégaoctet à la seconde (Mo/s)". (La Presse, 30 janvier, p-A33)

Les nouveaux investisseurs : La Chine et les autres pays du BRIC font de plus en plus d'acquisitions à l'étranger
Les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont des investisseurs internationaux de plus en plus actifs et au sein du BRIC, et la Chine est le pays qui a le plus de potentiel pour accroître ses investissements internationaux (...) En outre, elle a accumulé de réserves de change gigantesque placées largement en bons du Trésor américain. Elle incite ses grandes entreprises à s'internationaliser et à créer un fonds souverain (China International Corporation) pour prendre des participations à l'étranger. Mais ces investissements chinois à l'étranger rencontrent néamoins des obstacles, car ils sont le fait d'entreprises contrôlées par l'État, et les gouvernements occidentaux les soupçonnent d'être au service d'objectifs politiques ou militaires. Par exemple, l'année dernière, les États-Unis se sont opposés au rachat de mines d'or par une société chinoise et l'Australie s'est opposée au doublement de la part du chinois Chinalgo dans le capital du géant de l'aluminium Rio Tinto. (La Presse, p-A16)

Tous au guichet automatique chinois
Avec plus de 2500 milliards US dans ses coffres, la Banque centrale de Chine détient le plus gros portefeuille de réserves de change au monde. Ces liquidités proviennent surtout de ventes de produits manufacturés que les usines chinoises expédient partout. Comme tout bon père de famille, les banques centrales chinoises réinvestissent leurs deniers dans des devises ou obligations étrangères (libellées surtout en devises américaines), et comme les autres, cherchent à faire fructifier leur butin. Le guichet automatique chinois est ouvert. Mais pour combien de temps... (La Presse, p-2 cah. Aff)

Données privées : mauvais temps pour Facebook
La commissaire européenne Viviane Reding annonce une révision prochaine de la loi européenne sur la protection des données. La protection de la vie privée est particulièrement sensible pour les Européens, en conflit depuis des années avec les États-Unis pour obtenir davantage de contrôle des données collectées pour lutter contre le terrorisme. Ils ont ainsi obtenu que les géants de l'internet comme Google, Yahoo! ou Microsoft réduisent la durée de stockage de certaines informations. L'un des dirigeants de Microsoft, Brad Smith, vient lui-même de prôner à Bruxelles "un cadre avancé de protection de données privées et de sécurité, qui soit davantage en ligne avec l'évolution de l'usage de l'informatique mais aussi des interactions entre les personnes". Il y voit un préalable à l'essor de l'informatique de demain "dans les nuages", un concept où logiciels et données seraient hébergés quelque part sur la Toile et non plus sur un ordinateur local. (technaute.ca)

La Loppsi fera la fortune des réseaux de pornographie infantile
En France, Hadopi et Loopsi, la combinaison des lois cherchant à réguler Internet, pourrait, si un article sur le filtrage du Net contenu dans la Loopsi était adopté, faire des réseaux pédophiles la première cybermafia à amasser des fortunes colossales sur la Toile. En effet, la combinaison d'Hadopi et de la Loopsi auront sous peu des répercussions terrifiantes sur la Toile. La filtrage aura comme conséquence d'éradiquer les communautés basées sur le partage et l'échange de pédopornographie sur Internet, et laissera le champ libre aux professionnels de la distribution qui, eux, ont mis au point depuis longtemps des dispositifs technologiques et marketing parfaitement à l'abri du filtrage. La mafia qui a mis sur pied ce dispositif est née suite è une effrayant assemblage de compétence. Elle est apparue en Russie ou, illégalité et clandestinité de la pornographie oblige, les professionnels du marketing du X, qui ont toujours été les plus pointus du secteur, se sont retrouvés avec, pêle-mêle, des falsificateurs d'identité, des voleurs de numéros de cartes de crédit, des hackers mal intentionnés et des producteurs de pornographie infantile. Ainsi, la première conséquence du filtrage des contenus pédophiles aura comme effet de professionnaliser sa distribution. Le filtrage des sites donnant accès à des contenus piratés est, à n'en pas douter, la prochaine étape du filtrage d'Internet en France. Les différents représentants des ayants droits n'ont d'ailleurs jamais caché leur intention de réclamer, à leur tour, l'utilisation des technologies de filtrage pour protéger leurs intérêts. Même conséquence pour le piratage de films et de musique. Les effets du filtrage sur les contenus piraté seront identiques à celui des contenus pédopornographiques : net recul des communautés basées sur l'échange et progression fulgurante de la distribution clandestine par des moyens professionnels évoqués plus haut. Sous peu, nous verrons apparaître, à destination du grand public et basés sur les mêmes dispositifs techniques et marketing que les offres de pédopornographie, des spams vous proposant, pour un prix défiant toute concurrence, de la musique ou du cinéma. Les seuls à disposer aujourd'hui de ces technologies, éprouvées depuis maintenant longtemps, sont les cybermafias qui vendent aujourd'hui de la pornographie enfantine. Le filtrage est pour eux une excellente nouvelle : il va faire en quelques années leur fortune de la même façon que la prohibition, il y a presque 100 ans, a fait la fortune et la puissance de la mafia italo-américaine. (rue89.com)

Russie : un journal d'opposition victime d'une cyberattaque
Le site web de Novaia Gazeta, tri-hebdomadaire d'opposition pour lequel travallait notamment la journaliste Anna Politkoskaia, assassinée en 2006, est bloqué depuis le mardi 26 janvier au matin et est inaccessible encore aujourd'hui. La site a été victime depuis plusieurs jours d'une violente cyberattaque qui le paralyse. La rédaction du journal croit que cette attaque pourraît être liée à sa couverture très pointue du dossier "Retchnik", en référence à un lotissement de Moscou d'ou les autorités s'efforcent depuis une dizaine de jours d'expulser les habitants et qui suscite une vive polémique en Russie. La journal a déposé une plainte auprès de plusieurs instances, dont le ministère de l'Intérieur au sujet de ces cyberattaques. (technaute.ca)

Twitter et Facebook testés par cinq journalistes
Cinq journalistes coupés du monde, sans autre source d'information que Twitter ou Facebook, testent la valeur de l'actualité via ces réseaux sociaux. La lecture du monde travers les réseaux sociaux sera-t-elle pertinente? C'est la question à laquelle vont tenter de répondre cinq journalistes cette semaine, isolés dans une ferme en France. Il y a cinq règles strictes : ni télé, ni radio, ni smartphone. On leur fournissons cinq ordinateurs vierges de tout contenu et ils s'engagent à n'être reliés au monde qu'à partir de Twitter et Facebook, aucune consultation de site n'étant autorisé. Cette expérience va permettre de faire la part des choses : il y a plein de fantasmes autour de Facebook ou Twitter. "Le but de l'expérience est de démontrer qu'il y a différentes sources d'information et de voir la légitimité de chacune de ces sources", résume Hélène Jouan, directrice de la rédaction de France Inter. (nouvelobs.fr)

Google largue Internet Explorer 6
Google laisse tranquillement tomber son support d'Internet Explorer 6, après que le fureteur ait été lié à des cyberattaques sur Google. Le géant de la recherche avertit que Google Docs et Google Sites pourraient ne plus fonctionner correctement avec les "vieux fureteurs", soit les versions antérieures à Internet Explorer 7, Firefox 3.0, Chrome 4.0 et Safari 3.0 Google exhorte donc les individus et les entreprises à faire leur mises à jour dès que possible. (lemonde.fr)

Les employeurs du Québec auront une nouvelle vitrine en France
Une entente vient d'être signée permettant aux employeurs québécois de proposer des emplois aux candidats de nationalité française, aux titulaires de permis de séjour en France ainsi qu'aux ressortissants de l'espace économique européen. Le candidat français jumelé à une offre d'emploi au Québec ne bébéficiera toutefois pas d'un traitement de faveur pour venir ici, "les candidats retenus sont soumis aux règles habituelles d'immigration" précise le ministère québécois de l'Immigration et des Communautés culturelles. Cette mesure de jumelage entre offres d'emploi et candidats français s'ajoute à un train de mesures déjà adoptées par les gouvernements du Québec et de la France pour faciliter la mobilité de la main-d'oeuvre des deux côtés de l'Atlantique. Ainsi 22 Arrangements de reconnaissance mutuelle (ARM) des qualifications ont déjà été signées par les deux parties touchant certains métiers et professions. (La Presse, p-A15)
Pris dans la Toile
La Presse consacre aujourd'hui un dossier sur la cyberdépendance. L'un des articles porte sur les conseils aux parents et proches "Sur quel site est mon enfant?" qui identifie les symptômes de la cyberdépendance : Sentiment de bien-être quand on est en ligne; pensées accaparées par les activités en ligne; la famille, les amis et les loisirs extérieurs passent en deuxième; baisse de productivité à l'école et au travail; mensonges sur le temps passé en ligne; réaction forte quand on est privé d'internet; aller sur Internet à des heures irrégulières (durant la nuit, tard le soir ou tôt le matin); manque de sommeil et insomnie; prise de repas irrégulière et enfin, mauvaise hygiène personnellle. Parmi les sites suggérés pour consultation à ce sujet : cyberdependance.ca; webaverti.ca/french/internetaddiction.html; netaddiction.com.