vendredi 9 octobre 2009

9 octobre

"Indect" relègue Orwell dans la Bibliothèque Rose
Le programme européen Indect (Intelligent Information System Supporting Observation, Searching and Detection for Security of Citizens in Urban Environment) vise à développer un système de surveillance des informations d'Internet. But avoué : "la détection automatique des menaces, des comportements anormaux ou de la violence". Comme une araignée géante sur la Toile. Indect a été lancé confidentiellement le 1er janvier dernier grâce aux 10 millions d'euros investis par la Commission européenne. Ses développeurs l'ont conçu pour surveiller de très près les sites Web, les serveurs de fichiers, les forums de discussion, les réseaux sociaux et de peer to peer et même les ordinateurs individuels. Les informations collectées seront traitées par des programmes capables de comprendre et d'enregistrer les relations entre les individus et les organisations diverses auxquelles ils semblent rattachés sur le Web. (bachich.info)

Stratégie biopharmaceutique : une bouffée d'oxygène trop petite
Hier, à Québec, hommes d'affaires et porte-parole, participant au symposium BioContact se sont réjouis avec modération de l'annonce de la Stratégie biopharmaceutique faite par le ministre Clément Gignac. Certains ont exprimé plusieurs réserves. La vice-présidente de DiagnoCure, Paule de Blois, indique "qu'honnêtent, je ne crois pas que ça (le plan gouvernemental) réglera le problème. Elle déplore que le soutien se concentre sur la recherche. Plusieurs firmes, comme la sienne, en sont "au stade de la commercialisation". Selon Franck Béraud, directeur aux politiques et au développement stratégique pour BIOQuébec, un regroupement de 150 firmes travaillant dans les sciences de la vie et la biotechnologie, la stratégie gouvernementale ne contient pas de "mesures structurantes comme un régime d'actions accréditives" souhaité pour financer le secteur ou "d'autres mesures fiscales qui mettraient de l'huile dans l'engrenage du financement". (Le Soleil, p-25)

jeudi 8 octobre 2009

8 octobre

The Pirate Bay s'installe dans un bunker hollandais
L'épopée The Pirate Bay continue... Après la Suède, puis un rapide passage en Ukraine, le bateau pirate jette l'ancre aux Pays-Bas, abrité dans un bunker anti-atomique ! Le site fugitif s'est installé chez l'hébergeur CyberBunker, dans un ancien bunker de l'OTAN capable de résister à des attaques nucléaires, biologiques et électromagnétiques, dans un lieu tenu secret pour des "raisons de sécurité". L'association hollandaise pour la protection des droits d'auteur (la BREIN) ne voit pas d'un bon œil cet amarrage et se préparerait à se lancer à l'abordage du bunker perdu en pleine forêt. CyberBunker se dit peu impressionné... (20minutes.fr)

Souriez, les internautes vous observent
« Gagnez de l’argent. Participez à la réduction du nombre de crimes. Devenez peut-être un héros et sauvez des vies », promet Internet Eyes, littéralement les Yeux d’Internet. La jeune entreprise britannique invite les internautes à former la plus grande entreprise de vidéosurveillance du monde. Une paire d’yeux derrière chaque caméra, ou presque.
Dès novembre, lorsque le service sera lancé, chaque membre inscrit se verra confier la charge de quatre caméras. Proclamé « viewer », ou veilleur, il aura accès aux images de surveillance en temps réel depuis son propre ordinateur. La délation devient un jeu. Tentative de vol, vandalisme ou simple comportement antisocial : chaque agissement suspect signalé par SMS permet de marquer des points. Tous les mois, l’internaute qui a le meilleur score remportera la jolie somme de 1000£. Avec 4,2 millions de caméras sur son territoire, la Grande-Bretagne compte l’un des maillages de vidéo-surveillance les plus serré au monde. Pourtant, « la criminalité est en hausse et les taux de condamnations sont en baisse », déplore Internet Eyes sur son site. L’entreprise explique ces mauvaises statistiques par le simple fait que pour 90% des caméras, personne n’est devant l’écran au moment où l’infraction est commise. (Liberation.fr)

Aide gouvernementale à la CSeries : Washington interroge Ottawa
Incité par Boeing, Washinton a communiqué avec Ottawa pour vérifier si l'aide gouvernementale canadienne accordée à Bombardier pour le développement des CSeries respectait les règles internationales du commerce. Une porte-parole du ministèere des Affaires étrangèeres et du Commerce international du Canada soutient que "l'investissement du Canada respectait ses obligations commerciales internationales". Pour développer la CSeries, Bombardier pourra bénéficier d'un investissement remboursable de 350 millions de dollars du gouvernement canadien, de 118 millions du gouvernement du Québec et de 134,37 millions de livres du gouvernement britannique. (La Presse, p-1 cah. Aff.)

La grippe A (H1N1) stimule Air Data
La PME montréalaise fabrique un système de protection qui supprime 99,99% des contaminants biologiques qui peuvent circuler dans les cabines d'avion. En 2004 l'entreprise a obtenu une licence d'une société européenne pour appliquer dans le secteur aéronautique une technologie qui avait fait ses preuves dans la station spatiale Mir et la station spatiale internationale. Air Data a fait certifier le systèeme par Transport Canada et la socitété montréalaise Innotech Aviation a commencé èà l'installer sur des appareils Global Express et Global 5000 de Bombardier. (La Presse, p-5 cah. Aff.)

mercredi 7 octobre 2009

7 octobre

Québec change sa Loi sur les compagnies
Le ministre des Finances du Québec, Raymond Bachand, a déposé aujourd'hui une réforme de la Loi sur les compagnies, laquelle deviendra la Loi sur les sociétés par actions et qui offrira, pour la première fois, la possibilité de déposer des propositions d'actionnaires lors des assemblées annuelles. Québec répond ainsi aux demandes de plusieurs groupes de pression, dont le Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MEDAC). La future loi permettra maintenant l'application des nouvelles technologies, comme le vote et la participation à distance aux assemblées d'administrateurs et d'actionnaires. Plus de 300 000 entreprises québécoises, pour la plupart des PME, seront touchées par le projet de loi, qui doit entrer en vigueur en 2011. (cyberpresse.ca)

Un rapport accusateur
Le vérificateur général de l'Ontario affirme que les contribuables n'en ont pas eu pour leur argent avec l'agence cyberSanté chargée d'informatiser les dossiers médicaux des Ontariens. La mainmise du gouvernement sur le projet d'informatisation des dossiers médicaux était déficiente, et la feuille de route permettant de mesurer les progrès accomplis, absente. Parmi les autres lacunes : le manque de surveillance et de coordination de la part du ministère de la Santé et le recours trop important aux consultants. Le gouvernement McGuinty est embourbé dans le scandale de l'agence cyberSanté depuis six mois. (radio-canada.ca)

Google Street View à Montréal et à Québec
Google annonce aujourd'hui lors d'une conférence de presse avec Tourisme Montréal, les détails de la mise en service de l'application. Le territoire couvert par Street View comprend aussi plusieurs villes de la Rive-Nord et de la Rive-Sud de Montréal, dont Laval, Terrebonne, Varennes, St-Eustache, St-Constant et Longueuil. À Québec, le service est limité au centre-ville, ainsi qu'à une partie de Sillery et de Sainte-Foy. (technaute.ca)

Le logiciel open-source se convertit à l'esprit d'entreprise
L'Open World Forum actuellement en cours à Paris se veut un événement au cours duquel "on veut prouver que l'économie du libre est une économie d'avenir, qui n'en est encore qu'à ses débuts" explique son président Jean-Noël de Galzain. Si le logiciel libre attire, c'est qu'il offre des avantages évidents. Pour les utilisateurs c'est le coût d'accès raisonnable des logiciels utilisés, mais surtout l'assurance d'une évolution permanente pour rester technologiquement à la pointe. Du côté des éditeurs de logiciels, ça peut aussi être tentant car ils gagnent des utilisateurs plus fidèles et surtout l'accès à une communauté capable de s'investir sur des améliorations techniques et sur la communication des produits. "Ce n'est pas aussi simple que ça", tempère Andrew Aitken, cofondateur d'Olliance, une société spécialisée dans la transition vers les systèmes libres. "Il y a quelques règles précices pour pouvoir passer à l'open-source. Il faut d'abord répondre à un vrai besoin, sinon, personne ne s'y intéressera. Il faut ensuite construire une communauté, ce qui est sans doute le plus dur. Il faut enfin continuer à innover en permanence. Si ces conditions ne sont pas remplies, ça peut être très dangereux d'abandonner le modèle propriétaire". (liberation.fr)

Après Hotmail, les messageries Google et Yahoo! aussi piratés
"Nous avons récemment été avertis d'attaques de phishing via lesquelles des pirates informatiques se sont procurés des données pour accéder à des adresses électroniques", a indiqué Google, précisant qu'un petit nombre de comptes Gmail étaient concernés. Une attaque a également touché un "nombre limité" de comptes Yahoo! a indiqué l'entreprise dans un communiqué. Microsoft, Google et Yahoo! ont assuré que leurs bases de données n'avaient pas été affectées et appelé les utilisateurs à suivre les règles élémentaires en matière de sécurité informatique. (lexpress.fr)

Microsoft lance un site web pour ceux qui croient avoir la grippe A(H1N1)
Basé sur les techniques de triage des médecins de l'Université Émory, aux États-Unis, le site www.h1n1responsecenter.com pose une série de questions sur les symptômes et l'état de santé de l'internaute en général. Il détermine ensuite si celui-ci a la grippe A(H1N1) et donne un conseil sur le plan d'action à suivre. Le site d'autoévaluation a pour but d'apaiser les craintes des gens malades et de diminuer le nombre de personnes qui se rendent aux urgences. (canoe.qc.ca)

mardi 6 octobre 2009

6 octobre

Un oeil de lynx pour la NASA
Olivier Daigle, astrophysicien de Lévis a mis au point une caméra astronomique ultrasensible dont la NASA vient d'acheter le premier exemplaire commercial. Diplômé en technologie des systèmes ordinés au Cégep Limoilou, M. Daigle complète un doctorat en astrophysique à l'Université de Montréal. C'est Photon etc., une compagnie sortie de l'incubateur d'entreprises de l'Université de Montréal qui commercialise la "caméra astronomique la plus sensible au monde" explique le communiqué de presse de l'UdeM. (Le Soleil, p-4)

Modernisation de L'État : Un bilan confidentiel
Le gouvernement Charest soustrait au regard public son bilan modernisation de l'État. Encore hier, seul les rapports d'étape (2005 et 2006) figuraient sur le site du Conseil du Trésor. Isabelle Fortier de l'École nationale d'administration publique affirme que ce bilan n'est pas "un exercice de reddition de compte comme le Conseil du Trésor en exige lui-même des ministères". Le vrai bilan reste encore à faire. "Dans les rapports d'étape, on parlait au moins des difficultés. Là rien. Ce n'est pas transparent" conclue Mme Fortie.

Indice de développement humain de l'ONU : Le Canada conserve le quatrième rang
L'Indice du développement humain (IDH) repose sur des éléments comme l'espérance de vie à la naissance, le degré d'alphabtisation, le niveau de scolarisation et le produit intérieur brut par habitant. Les pays ayant le plus progressé sur le long terme sont la Chine, l'Iran et le Népal, mais l'agence onusienne qui publie le rapport sur l'IDH révèle aussi que cette tendance a davantage concerné l'éducation et la santé que le revenu par habitant. (Le Soleil, p-22)

Des comptes Hotmail piratés par milliers
Microsoft annonce avoir bloqué hier l'accès à des milliers de comptes de son système de messagerie électronique Hotmail, dont les mots de passe avaient été découverts par des pirates informatiques qui les ont livrés en pâture sur Internet. (Le Soleil, p-28)

Le mentorat : Pour le mieux-être des PME
Une enquête réalisée pour la Fondation en entrepreneurship en février dernier démontrait que seulement 50% des jeunes entreprises étaient toujours en opération 5 ans après leur fondation. Hier la Fondation en entrepreneurship qui croit fermenent que le mentorat peut contribuer à la survie des entreprises, a annoncé que son réseau de mentorat d'affaires allait prendre une solide expansion et implantarait ses tentacules aux quatre coins de la province par l'entremise de 19 conseils régionaux. Le Réseau M - la nouvelle appellation du réseau de mentorat de la Fondation - souhaite accompagner 5000 entrepreneurs par année et accroître le nombre de mentors de 1000 à 3000 personnes. (Le Soleil, p-32)

Monnaie royale canadienne Rapport de Deloitte et Touche : Le cabinet a reçu 360 000 $ pour retracer les lingots disparus
Après avoir passé au peigne fin les bilans financiers de la Monnaie Royale canadienne, le cabinet Deloitte et Touche a conclu que la société d'État n'a pas commis d'erreur de comptablité et que la piste du vol devait être sérieusement envisagée. Le problème, c'est que le gouvernement Harper avait déjà demandé à la GRC, deux semaines plus tôt, d'enquêter sur ce qui semblait être le plus important vol commis à la Monnaie royale canadienne. "Scandaleux" a déclaré le député libéral Joe Volpe : "C'est scandaleux parce que le gouvernement Harper était au courant depuis longtemps du vol des lingots d'or. Il a quand même demandé à Deloitte et Touche d'examiner s'il y avait vol ou non et après celà le ministre responsable a indiqué qu'il avait demandé à la GRC d'enquêter. Quand on parle de 260 000 $, c'est encore plus scandaleux parce que les employés de la Monnaie royale aurait dû être en mesure de faire ce travail eux-mêmes. Ce travail aurait dû être fait à l'interne". (La Presse, p-A14)

Comment Google contribue au rétrécissement du savoir
Soi disant, Internet représenterait une chance pour le savoir humain. Google référence aujourd'hui plusieurs trillions de pages. Son objectif est de numériser tous les livres au prétexte que "le plan de numérisation permettra de rendre à nouveau accessibles des ouvrages épuisés et introuvables". Mais comme personne n'a la possibilité physique de lire toutes ces pages, tout ceci ne constitue que le savoir disponible potentiel. La quantité réelle de savoir disponible ne peut être quantifiée que de façon statistique. Le Web est intéressant si le temps moyen passé par un internaute sur des pages contenant du savoir est important. Le savoir disponible, c'est la quantité moyenne de de savoir à laquelle un internaute accède réellement - et non pas potentiellement - au cours d'une session, d'une journée, d'une vie, multipliée par le nombre d'internautes. Or cette quantité de savoir réellement disponible, qui n'a d'ailleurs jamais été très élevée sur le Web, diminue structurellement de jour en jour, Google étant l'acteur majeur de ce rétrécissement. Google créé du trafic, si possible, sponsorisé, pas du savoir. Il vous incite, en moyenne, à aller vers les pages les plus intéressantes pour les annonceurs, qui sont sa source de revenu. Le moteur de recherche Google s'adresse avant tout au consommateur qui est en vous, pas à l'homme ou femme de savoir... (liberation.fr)