vendredi 7 mai 2010

7 mai

États-Unis : vers une réforme du statut des fournisseurs d'accès à Internet?
Le président de l'autorité fédérale américaine des communications (FCC) a plaidé hier pour qu'elle puisse réguler les fournisseurs d'accès à Internet, afin de "garantir la neutralité du Net" et "son accès à tous", quitte à passer la législation au Congrès. Cette démarche intervient après que le géant du câble et de l'accès à Internet aux États-Unis, Comcast, ait gagné en appel contre l'agence fédérale dans un procès où il a contesté les pouvoirs de la FCC. Celle-ci affirmait que Comcast avait bloqué de son propre chef et de manière abusive l'accès des clients à des téléchargements parce que ceux-ci étaient trop lents. Cette décision "a restreint le rôle (de la FCC) dans la protection des consommateurs, la promotion de la concurrence et l'assurance que tous les Américains puissent bénéficier des réseaux à large bande". Des poids lourds du contenu sur Internet tels Google, Amazon et eBay avaient pris position en faveur d'une plus grande supervision de la FCC sur les fournisseurs d'accès, tandis que la Comcast et ATT l'ont combattue, affirmant que cela entravait l'innovation et les investissements. (lemonde.fr)

La spéculation automatique à haute vitesse fait s'effondrer le Dow Jones
Vu la panique qui s'est emparée du marché hier, le New-York Stock Exchangea décidé de suspendre la cotation de certains titres pendant des périodes allant de 30 à 90 secondes. Pendant ce temps, les ordinateurs des maisons de courtage programmés pour spéculer sur ces titres ont cherché à vendre ces titres à tout prix, entraînant d'importants mouvements. "Nous avons un marché qui réagit en millisecondes, mais les humains qui le contrôlent mettent, eux, plusieurs minutes à réagir et, malheureusement, des milliards de dollars de dommages peuvent être causés pendant de laps de temps", explique James Angel, professeur de finances. Plusieurs maisons de courtage qui utilisent des techniques de spéculation à grande vitesse, à l'aide d'outils informatiques complexes, ont décidé de limiter la casse en arrêtant leurs programmes quand le marché s'est mis à paniquer. (lemonde.fr)

Un Américain gagne 1 million de dollars en jouant au baseball sur une console
À la surprise de l'éditeur de jeux vidéo 2KSports, un Américain a gagné un million de dollars pour avoir réussi un match parfait à "Major League Baseball 2K10", un exploit auquel l'éditeur ne s'attendait pas. Celui-ci avait annoncé en début d'année que cette somme serait remise au premier joueur qui réussirait à prouver un match parfait... (lepost.fr)

Google investit dans un moteur de recherche qui prédit l'avenir
Recorded Future veut prédire l'avenir, en repérant toutes les références à des événements annoncés ou prévisibles. L'idée a séduit Google. Son fonds de capital-risque, Google Ventures, est actionnaire de Recorded Future mais le montant de l'investissement reste confidentiel. (rue89.com)

Les apéros Facebook prennent des coups
La génération 2.0 sonne l'heure de l'apéro. Sur Facebook, des milliers de personnes s'inscrivent aux "apéros géants". Des rassemblements qui inquiètent les autorités, débordées par l'ampleur du phénomène. Les apéros Facebook n'entrent dans aucune catégorie, comme les raves avant eux. Et la comparaison ne s'arrête pas là. La force de rassemblement est similaire, sans intermédiaire. Et surtout, sans l'État. Évidemment, quand ça emmerde les autorités, "ça attire". Les mobilisations Facebook sont basées sur une volonté d'être ensemble. "C'est plus que des beuveries géantes, croit Emmanuel Raynaud, secrétaire régional des Verts-Europe Écologie. Cela peut amener des discussions politiques. (20minutes.fr)

Fronde anti-Facebook en Allemagne
La Fédérations des organisations de consommateurs allemands (VZBZ) qui regroupe 42 associations de défense, a alncé un appel aux internautes : "si vous accordez de l'importance à la protection des données, vous devriez changer" de site. Mardi, c'était la ministre de la Consommation, Ilse Aigner, qui avait rédigé une lettre ouverte au Pdg et fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, pour lui faire part de son "étonnement" face à la nouvelle politique du site qui prévoit que les "données générales" sur les utilisateurs peuvent être transmises à des tiers sans leur accord. Face au mépris affiché par le groupe pour "les inquiétudes des utilisateurs et des critiques des défenseurs des consommateurs", elle menaçait de se retirer du site qui compte 400 millions d'adhérents. La VZBZ estime que Facebook devrait inverser la logique de protection des données sur son site. Au lien de contraindre l'utilisateur prudent à passer par "un processus très coûteux en temps et en efforts" pour interdire la diffusion de ses données personnelles stockées (opt-out), Facebook devrait demander l'autorisation au cas par cas (opt-in) - l'interdiction devenant le réglage par défaut - suggère la VZBZ. "La responsabilité de la protection des données relève de l'opérateur, pas du consommateur", poursuit l'organisation. La question de la protection des données est très sensible en Allemagne, en raison du "fichage" des personnes sous les dictatures nazie et communiste en RDA. (technaute.ca)

Un remake de Lady Gaga par des GI's fait un malheur
En se filmant en train de parodier les déhanchements de Lady Gaga, des soldats américians déployés en Afghanistan ne pensaient pas qu'ils allaient faire sensation sur internet, où leur vidéo amateur a été vue par plus de 3,5 millions de personnes en une semaine. Prenant le parti d'en rire, la chaîne de commandement de l'armée américaine aussure que les "parachutistes impliqués n'ont fait l'objet d'aucune mesure disciplinaire". Dans un décor rudimentaire de leur poste avancé, dans l'ouest afghan, l'équipe du sergent Aaron Melcher, "voulait faire quelque chose qui fasse sourire les gens à la maison". (technaute.ca)

jeudi 6 mai 2010

6 mai

Le gouvernement provincial fait la sourde oreille aux demandes des restaurateurs L'Association des restaurateurs du Québec (ARQ) se dit très déçue qu'aucune de ses recommandations pour aider les restaurateurs en cette période de crise économique n'apparaissent dans le budget du Québec déposé le 30 mars dernier. "Une fois de plus, le gouvernement a décidé de ne pas prêter attention aux demandes des restauratrices et restaurateurs, et ce, malgré le fait qu'il exigera de leur part un effort et des dépenses considérables en lien avec son plan de leuute à l'évasion fiscale" explique François Meunier, vice-président aux affaitres publiques et gouvernementales de L'ARQ, L'ARQ avait notamment recommandé la mise en place d'une mesure fiscale pour compenser la mise à niveau ou l'achat de matériel devant être fait par les restaurateurs pour que leurs systèmes point de vente soient compatibles avec le module d'enregistrement des ventes (MEV) que leur imposera Revenu Québec au cours des prochains mois. (http://www.restaurateurs.ca/)

La baston géante de collégiens grâce à Facebook
Une centaine de jeunes garçons et de jeunes filles ont consacré leur mercredi après-midi à se battre en plein centre-ville de Rochefort, en France. Lancé il y a quelques jours sur Internet en réaction à une obscure affaire de rivalité amoureuse, l'idée d'un règlement de compte géant a donc poussé à l'affrontement des adolescents de 12 à 14 ans, sous le regard d'abord incrédule des forces de l'ordre. "Au début, on aurait dit des troupeaux de moutons, et puis tout le monde s'est mis à se taper dessus". Organisés sous la forme d’une véritable guérilla téléphonique urbaine, à coups de SMS et de coup de téléphone, les élèves ont joué trois heures durant au chat et à la souris avec des policiers contraints d’appeler la brigade anti-criminalité de La Rochelle en renfort. « Fort heureusement il n’y a pas eu de blessés, mais c’était plus que limite », assure un officier. « Et cela a été d’autant plus dur de les séparer qu’il s’agit de gamins par définition assez fragiles physiquement. C’est la première fois que j’entends parler d’une chose pareille. Bien sûr qu’il y a trente ans on se foutait des claques à la sortie de l’école, mais Internet et les portables donnent aujourd’hui une ampleur inouïe et massive à ces comportements. » Malgré le très jeune âge des protagonistes, le procureur de la république de Rochefort a décidé ce matin d’ouvrir une information judiciaire pour « violences et complicité de violences ». (lepost.fr)

Argentine : les appels à sécher les cours se multiplient sur le web
Les autorités argentines s'inquiètent de la multiplications d'appels à sécher massivement les cours dans l'enseignement secondaire, diffusés sur Facebook. Des élèves d'au moins sept districts argentins ont invité leurs camarades à faire sécher leurs cours, après le succès d'un premier appel lancé à Mendoza le 30 avril. Environ 11 000 jeunes avaient déserté les salles de classe. Les invitations lancées via Facebook pourraient même déboucher sur une convocation nationale le 28 mai, si l'on en croit les échanges des internautes. À cette occasion les étudiants sont invités à se rassembler sur des places de leur ville en apportant des aliments non périssables destinées à des actions de solidarité. Le ministre de l'Éducation argentin reconnait que l'attitude des élèves montre que l'école "les ennuie", mais il refuse que la "soultion" soit de "manquer des cours". (technaute.ca)

Les adresses Internet désormais disponibles en arabe
Des adresses Internet totalement écrites en caractères arabes... Pour la première fois depuis sa création en 1998, l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann), a rendu possible aujourd'hui, l'écriture des adresses URL avec des caractères non latins. Une mesure "historique", selon les termes employés par l'organisme américain, qui gère les noms de domaine Internet à l'échelle mondiale. L'un des premiers sites à bénéficier de cette mesure est celui du ministère des communications égyptien. L'ouverture des adresse Internet aux langues non latines devrait également bénéficier prochainement à d'autres langues, comme le cyrillique et l'hébreu. Au total, une vingtaine de pays ont déposé des demandes aurpès de l'Icann. (lemonde.fr)

Facebook accusé de divulguer la vie privée des internautes pour des dollars
Les accusations envers Facebook de compromettre la vie privée de ses utilisateurs ont été renforcées il y a quelques semaines, lorsque le groupe californien a permis à ses utilisateurs de signaler des pages Internet qu'ils ont visités, et de faire savoir ce qu'ils en pensent. Pour le patron et co-fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, cette évolution est une avancée dans la personnalisation du web, mais beaucoup dénoncent une nouvelle trahison de la vie privée. "Nous progressons vers un internet où le réglage par défaut sera social" c'est-à-dire qu'il permettra de faire connaître ses goûts et ses activités à un réseau d'amis et de connaissances. Toutefois, plus grande sera la place de Facebook dans l'expérience d'internet et ses utilisateurs, plus attirant sera le site pour les annonceurs. Pour Ginger McCall, juriste à l'association Electronic Privacy Information Center, l'opacité des finances de Facebook permet mal de savoir quelles sont les retombées de ces partenariats. "Facebook conclut des accords dans lesquels il apporte des informations sur ses utilisateurs, et on ne sait pas ce qu'apportent ses partenaires". Plusieurs s'inquiètent que les "profils publics" des utilisateurs de Facebook soient communiqués, et qu'un nombre croissant de données soient publiquement accessibles, notamment via des "pages communautaires" listant par exemple tous les fans de tel ou tel groupe, de telle ou telle association etc. "En échange de tout service gratuit (comme Google) on doit donner quelque chose - dans ce cas, vous communiquez des éléments de votre vie quotidienne" explique un analyste indépendant Rob Enderle. (technaute.ca)

Facebook désactive sa messagerie instantanée
Facebook a annoncé hier qu'il avait désactivé momentanément son service de messagerie instantanée, ou chat, le temps de remédier à un problème qui rendait publiques des conversations privées. "À cause de ce problème, les internautes pouvaient voir les chats de leurs amis ainsi que leurs demandes d'amis pendant un certain temps, s'ils manipulaient leur page profil d'une certaine façon" précise Facebook. (ledevoir.com)

mardi 4 mai 2010

4 mai

Affaire Sarah Palin : un étudiant coupable d'avoir piraté son compte courriel
L'affaire remonte à la campagne présidentielle de 2008. David Kernel, un étudiant de 22 ans, agissant sous le pseudonyme de Rubico, se fait prendre la main dans le compte de courriels de l'aspirante vice-présidente républicaine. Kernel avait réussi à forcer la porte d'entrée du compte en devinant simplement la réponse à une des questions personnelles de sécurité : "Où avez-vous rencontré votre mari?". Wikipedia, l'encyclopédie en ligne, lui a facilement donné la réponse. Kernel est passible d'un an de prison et d'une amende de 100 000 $. (ledevoir.com)

Apple intéresse les autorités américaine de la concurrence
La Commission fédérale du commerce soupçonne Apple de forcer les programmateurs informatiques à utiliser des outils de développement pour créer des applications fonctionnant sur des téléphones cellulaires iPhone, sa tablette numérique iPad ou ses baladeurs multifonctions iPod touch. Pour l'instant, on est en train d'étudier l'opportunité de lancer une enquête officielle et de se mettre d'accord pour savoir quelle autorité le fera. (technaute.ca)

Le sommet sur la cybersécurité réclame plus de coopération public-privé
Les participants au sommet mondial sur la cybersécurité de Dallas appellent à une coopération accrue entre les secteurs privé et public et réclament davantage de moyens pour débusquer les pirates informatiques qui menacent Internet. "Nous faisons face à un environnement incroyablement menaçant" prévient le sous-secrétaire adjoint américain à la Sécurité intérieure, Philil Reitinger. "Si nous baissons notre garde une seconde, nous le paierons cher", a-t-il ajouté, appelant à ne pas se contenter de "pansements", mais à exercer une vigilance permanente. "À menace mondiale. réponse mondiale", estime pour sa part Udo Helmbrecht, directeur de l'Agence européenne chargée de la sécurité informatique. "Il est de la responsabilité des gouvernements d'élaborer un cadre légal" pour instaurer la paix dans le cyber-espace. L'un des défis de la cybersécurité consiste à identifier les pirates informatiques car "il existe un nombre énorme de dangereux individus qui sont en mesure d'être complètement anonymes" sur internet. (technaute.ca)

lundi 3 mai 2010

3 mai

Neo, le Robin des bois des temps modernes qui divise la Lettonie
Il a publié sur Internet les parachutes dorés des hauts commissaiees et de cadres de grandes entreprises lettones et est devenu la nouvelle coqueluche de Lettonie. Affirmant représenter une "quatrième armée populaire de réveil", ce mystérieux internaute au pseudonyme de Neo. a permis aux Lettons d'apprendre le montant des revenus des hauts fonctionnaires de l'État, grâce à des fichiers qu'il avait dérobé avec des millions d'autres dans les ordinateurs de l'administration fiscale. Sur une période de trois mois, le groupe du hacker Neo a ainsi téléchargé plus de 7,5 millions de documents stockés par les services nationaux du fisc alors que les opinions sur son action divergent en Lettonie. "La publication des salaires des responsables gouvernementaux aide à la transparence générale", a réagit un blogueur nommé Sestdienis sur le site du quotidien national diena.lv. "Il est un héros de la même manière de l'était Robin des bois" a renchéri Pauls Raudseps, commentateur du quotidien Cita Diena. (20minutes.fr)

Han Han : bloguueur et dissident, l'homme le plus lu au monde
Avec 300 millions se visieteurs, son blogue qui décrit la révolte de la jeunesse chinoise est l'objet de censures régulières. Le Parti communiste chinois lui a même interdit le lancer son projet de magazine culturel, jugé trop irrespecteux. Pilote professionnel de rallye, figure vededte de l'écurie Subaru-Chine, et auteur à succès, Han Han se plait à dire qu'il a juste choisi "deux métiers que l'on fait assis". De figure marginale et synpathique de la jeunesse chinoise, il est devenu en quelques mois un phénomène de la société. Au point d'être nommé, au début du mois, pour la fameuse liste de Time Magazine des 100 plus influentes personnalités mondiales de l'année, aux côtés de Barack Obama ou du Vice-Premier ministre Wang Qishan, grand ordonnateur de la politique économique de Pékin. Han Han a lancé son blogue en 2006. Au fil des billets, il est monté en gamme dans l'impertinence en évitant soigneusement la sortie de route et le couperet de Pékin. Si ses "posts" se font régulièrement "harmoniser", expression prisée des internautes chinois pour désigner la censure, il n'a pa été fermé. Sa "cyber-survie" tient sans doute à cette incroyable popularité qui le protège, mais aussi à son ton rempli d'humeur et d'ironie. Han Han joue cependant la légèreté. Il ne livre pas de noms, n'attaque pas de fronts la légitimité du Parti, même s'il en raille le fonctionnement, comme la corruption et l'incurie des cadres locaux. "Je connais les - trésors - du régime, auxquels il ne faut pas s'attaquer, s'amuse-t-il, je n'y touche pas, car cela ne sert à rien. Il vaut mieux occuper tous les espaces ouverts à côté". (marianne2.fr)

La Chine veut débarasser son internet des "forces étrangères hostiles"
Le gouvernement chinois a annoncé aujourd'hui un nouveau renforcement de son contrôle sur Internet, qui visera cette fois-ci les "forces étrangères hostiles" qui répandent "des informations dangereuses" sur le Web. Les défenseurs des droits de l'homme estiment que ces opérations sont surtout un prétexte pour éliminer des sites à contenu politique, comme ceux qui abordent la question du Tibet. Après les émeutes du Xinjiang, Pékin avait même complètement bloqué l'accès au réseau dans cette province. Sur le plan technique, Pékin a également renforcé ces derniers mois la "grande muraille électronique" qui lui permet de bloquer l'accès à certains sites étrangers. (lemonde.fr)

Dans Newsweek : "Désinformation sur Twitter"
Pour un politicien, 140 caractères sont plus qu'il n'en faut pour lancer des accusations bidon. Par nature, Twitter restreint la communication. Il n'offre à ses utilisateurs que 140 caractères pour faire passer leur message - ce qui leur permet de simplifier à l'extrême et d'exagérer. En politique, c'est un atout. Et aux États-Unis, les partis démocrates et républicains ont adopté le site de réseau sociaux qui revendique aujourd'hui plus de 100 millions d'utilisateurs. Ces derniers jours, FatCheck.org a identifié plusieurs exemples de tweets lancés par un parti comme l'autre, qui induisent leurs abonnés en erreur, soit en jouant par exemple sur les préjugés vis-à-vis de leurs opposants, soit en publiant purement et simplement de fausses allégations. Dans un tweet, Le National Republican Congressal Committee impute à la nouvelle législation sur l'assurance santé la fermeture d'une usine en Californie. C'est faux. Comme le tweet envoyé par le Democratic Congressal Campaign Committee accusant un candidat républicain à la chambre de représentants d'avoir promis de "privatiser" le système de sécurité sociale pour s'assurer du soutien financier du contributeur. La diffusion de désinformation par Twitter est un exercice profondément bipartisan.(nouvelobs.fr)

Usurpation d'identité, téléchargement : la fiabilité de l'adresse IP mise en cause
C'est une assez banale histoire de vengeance. Depuis plusieurs semianes, une chef d'entreprise reçoit de nombreux appels téléphoniques bizarres et découvre qu'elle a été inscrite à son insu sur plusieurs sites de rencontre. Elle porte plainte. Rapidement les policiers remontent la piste des sites de rencontre et récuperent l'adresse Internet utilisées pour créer les faux comptes. Lors de son audition, le suspect nie. En poursuivant l'enquête, les policiers finissent par s'intéresser à son voisin, qui finit par reconnaître avoir utilisé le réseau Wi-Fi de la maison d'à côté pour faire ses fausses inscriptions. En France, pour les adversaires de la loi Hadopi, cette affaire est l'illustration supplémentaire de la faiblesse de l'adresse IP en tant que preuve. Pour santionner les internautes qui téléchargent illégalement, la Haute autorité se basera principalement sur cette donnée. Or, il est relativement simple de masquer son adresse IP, voire "d'emprunter" celle d'un voisin en piratant son réseau Wi-Fi. Pour répondre à ces objections, les concepteursde la loin Hadopi avaient décidé de sanctionner non pas le téléchargement proprement dit, mais le "défaut de sécurisation d'accès à Internet". En clair, les internautes se verront reprocher non pas le téléchargement illégal en tant que tel, mais le fait de ne pas avoir suffisamment protégé leur connexion au réseau, permettant à une autre personne - eux-mêmes ou quelqu'un d'autre - d'utiliser leur adresse informatique pour télécharger. (lemonde.fr)

Les comptes courriel dans la mire des fraudeurs
Pascal Fortin, le président de GoSecure, une entreprise spécialisée dans la sécurité informatique, explique que les gens ont été sensibilisés à la fraude bancaire en ligne ces dernières années mais ils sous-estiment toujours la valeur des renseignements contenus dans leurs comptes courriel et dans les sites de reseautage. Ainsi, après les courriels frauduleux demandant des données bancaires, les fraudeurs se tournent dorénavant vers les comptes courriel des utilisateurs d'internet. Et même si les gens se méfient moins, les conséquences peuvent être tout aussi graves pour ceux qui répondent aux messages qu'ils reçoivent. (radio-canada.ca)

Accès à l'information : Un F pour le gouvernement Harper
Le gouvernement Harper de plus en plus critiqué en matière de liberté d'expression vient de se voir attribuer la note F pour ce qui est de l'accès à l'information par Journalistes canadiens pour la liberté d'expression à la veille de la Journée mondiale pour la liberté de presse, célébrée le 3 mai, cette organisation non gouvernementale a rendu public un rapport dans lequel elle critique les conservateurs pour, notamment, le refus de dévoiler des documents non censurés sur les détenus afghans. Dans un document de 40 pages, Journalistes canadiens pour le liberté d'expression, se dit "attéré par l'attitude de ces entités fédérales qui invoquent la sécuriténationale, sans hésiter, pour restreindre la divulgation d'informations vitales pour les journelistes, et, conséquemment, pour le public". (radio-canada.ca)