vendredi 16 avril 2010

16 avril

Jeu en ligne : la demande de moratoire s'amplifie
Deux autres organismes se joignent à une dizaine de groupes et associations réclamant au gouvernement un moratoire sur le projet de Loto-Québec d'exploiter un site de jeu en ligne. "Dans le meilleur des mondes, on souhaiterait que le jeu en ligne ne se développe pas au Québec, mais à défaut d'obtenir cette demande pourquoi ne pas s'asseoir et analyser les risques en tenant compte des lois existantes", a affirmé la présidente de l'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), Lucie Thibodeau. De concert avec l'Ordre des travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux de la province, l'ASPQ a envoyé une lettre au cabinet du ministère des Finances, Raymond Bachand, afin d'obtenir un moratoire et la mise en place d'un comité d'éthique social sur le jeu étatisé. Claude Leblond, le président de l'Ordre, se demande pourquoi le gouvernement ne s'appuie pas sur la loi provinciale pour contrer la pauvreté et l'exclusion sociale afin de procéder à une étude d'impact du jeu en ligne sur la santé mental et les risques psychosociaux. "On dirait que quand il s'agit de problèmes psychosociaux, l'État minimise les problèmes comparativement aux problèmes de santé mentale. Pourtant, des études ont démontré que les jeunes et les plus démunis de notre société sont plus à risque. Et malgré tout, le gouvernement n'a pas cru bon d'analyser les coûts sociaux, notamment sur l'impact sur les relations de couple, et les risques de négligence au travail". (cyberpresse.ca)

Un stratagème pour gonfler les prix
Un reportage de Radio-Canada révélait la semaine dernière que les contrats informatiques dans certains ministères du gouvernement du Québec étaient octroyés en alternance à un groupe restreint de grandes entreprises, ce qui laisse peu de place à la concurence. Radio-Canada a également appris que ces mêmes entreprises ont mis en place un système pour gonfler les coûts des projets informatiques du gouvernement : "Les grosses entreprises vont soumissionner le plus bas possible et elles vont s'arranger ensuite pour aller chercher des modifications nécessaires pour faire augmenter la facture", explique un chef d'entreprise. Selon lui, bon nombre de contrats informatiques au gouvernement du Québec n'assument pas l'ensemble des travaux à effectuer, ce qui permet aux compagnies de facturer des coûts supplémentaires. Elles vont omettre volontairement certains aspects du projet dans le contrat. Et si on n'a pas prévu certains items, certains volets informatiques, on les ajoute après coup, mais on les ajoute à la pièce et c'est ce qui fait que les coûts montent de façon exponentielle et c'est là que les fournisseurs vont être en mesure de faire de l'argent. Les compagnies informatiques peuvent également adopter une autre stratégie. Certaines firmes facturent les services de consultants d'expérience au gouvernement du Québec, alors qu'en réalité, ce sont des travailleurs moins expérimentés qui développent ou implantent les systèmes informatiques des ministères. (radio-canada.ca)

Coûteux logiciels
(Tribune des lecteurs) "Le gouvernement pourrait facilement épargner des sous s'il s'attaquait au gaspillage, entre autres, dans le domaine du logiciel privé. Uniquement pour le MELS (Ministère de l'Éducation, des Loisirs et des Sports) cette année, on a dépensé 1,8 million pour le renouvellement de la licence privée Microsoft Office (...) Qui dit services publics devrait aussi dire, il me semble, services publics dans le domaine logiciel". (ledevoir.com)

Vers un système centralisé d'appels d'offres
Le comité sur l'adjucation des contrats municipaux dirigé par Guy Coulombe, propose que les appels d'offres de l'ensemble des municipalités du Québec soient centralisés dans un seul système informatique. Dans un rapport de 80 pages, plutôt technique, Guy Coulombe demande que "la vente et la distribution des documents d'appels d'offres publics se fassent obligatoirement par le SEAO", le système électronique d'appels d'offres du gouvernement, produit par CGI et mis en place récemment. (cyberpresse.ca)

La Beauce formera des entrepreneurs
L'École d'Entrepreneurship (EEB) mise sur pied par l'homme d'affaires Marc Dutil est prête en vue de la formation de la toute première cohorte d'entrepreneurs pour l'automne qui vient. "Nous sommes à la recherche de candidats motivés pour constituer le premier groupe de 25 entrepreneurs-athlètes", explique Nathaly Riverin. L'EEB recherche des candidats de partout à travers le Québec. Créé par plus de 50 entrepreneurs expérimentés et une dizaine d'experts en pédagogie et en entrepreneuriat, le programme qui comprend 15 modules et qui est échelonné sur deux ans, est basé sur l'action et l'échange. (cyberpresse.ca)

Lady Gaga reine de YouTube
L'excentrique chanteuse vient de battre tous les records d'audience sur YouTube avec son clip Bad Romance vu plus de 180 millions de fois, un film de 5 minutes, dans lequel elle apparaît habillée par le regretté designer Alexander McQueen. Sur sa chaîne YouTube, cinq vidéos dépassent les 20 millions de visionnages. Téléphone, le dernier clip de Lady Gaga, a notamment déjà récolté 26 millions. (lexpress.fr)

Scientists work to keep hackers out of Implanted medical devices
Les chercheurs disent qu'il est possible que des hackers aient accès à des appareils de contrôle médical comme des pompes à insuline, des pacemakers et des défribrilateurs cardiaques, qui émettent des signaux sans-fil. L'une des façons de protéger ces appareils serait d'introduire un mot de passe. Mais celà pose problème dans le cas où le patient serait inconscient et les médecins ou infirmières ignoreraient le mot de passe. Aussi, plus les pacemakers et défribrilateurs deviennent sophistiqués, plus ils sont vulnérables aux attaques. La compagnie Mectronic Inc, un gros fabricant d'appareils médicaux affirme que la sécurité est partie intégrante de la conception et de la qualité de ses procédés et invite ses clients à ne pas paniquer. (cnn.com)

Elle veut faire disparaître une vidéo pornographique d'elle du Web : "C'est l'enfer" Un "ex" qui voulait nuire à une enseignante a mis une vidéo pornographique d'elle sur YouTube. "Depuis, c'est l'enfer, j'essaye de faire tout effacer", explique-t-elle. La vidéo à caractère sexuelle, a été postée sur YouTube à la fin du mois de mars, avec le prénom, le nom de famille et le nom de l'établissement où elle travaille. La vidéo est restée en ligne une semaine. Puis YouTube a envoyé un courriel expliquant qu'il avait supprimé la vidéo car elle était à caractère sexuelles, et donc non conforme à la charte. Ensuite, l'ex a supprimé son compte, sans supprimer le commentaire accompagnant la vidéo. De plus, l'image d'appel de la vidée est toujours visible.
L'enseignante explique ses démarches : "J'ai contacté la Cnil par courrier écrit. Ils m'ont répondu et m'ont dit que les délais peuvent être très importants en raison du grand nombre de plaintes. Ce que peut faire la Cnil, c'est de contacter les sites un par un pour qu'ils suppriment les images en question. J'ai également contacté Google France et ai envoyé un fax à Google États-Unis." Google a supprimé les versions "cache" (qui permetteient de voir les pages des sites, même s'ils les avaient supprimé). "Avec le temps ces versions vont disparaître, Mais elles apparaissent sur d'autres sites...". (lepost.fr)

jeudi 15 avril 2010

15 avril

Des organes prélevés par erreur
En Angleterre, une erreur informatique a entraîné des prévèvements d'organes sans le consentement des donneurs. Un scandale qui discrédite le principe de don d'organes. Le problème est que le bogue en cause date de 1999. En fait il s'agit d'une erreur de programmation lors de la conception du fichier informatique des donneurs d'organes. Les Britanniques doivent s'inscrire sur la base de données tenue par l'Agence du sang et des transplantations du Service national de la santé (NHS) pour faire un don post-mortem. Depuis onze ans, près de 14 millions de fiches individuelles ont été enregistrés. Quand, l'année dernière, le NHS a écrit aux donneurs pour les remercier d'avance... plusieurs d'entre-eux ont protesté : ils ne s'étaient pas inscrits! Par ailleurs, sur les 800 000 fiches erronnées, 45 personnes sont décédées et au moins 21 d'entre elles ont fait l'objet d'une erreur de prélèvemenr qui aurait, selon les médias britanniques, entraîné leur mort. Le scandale qui s'amorce est le "plus important de la décennie" titre Le Mirror. (lejdd.fr)

La bibliothèque du Congrès acquiert les archives de Twitter
La bibliothèque, dépositaire de tous les titres de l'édition traditionnelle, a annoncé hier qu'elle accueillerait les milliards de messages postés sur le site de microblogging Twitter depuis son lancement en mars 2006. "Cela fait beaucoup de tweets, d'ailleurs : Twitter gère plus de 50 millions de tweets par jour, avec un total représentant plusieurs milliards", précise Matt Raymond, un responsable de la bibliothèque. M. Raymond précise que la biliothèque du Congrès avait commencé en 2000 à archiver des données numériques, en commençant par garder la trace de sites de campagnes électorales. Aujourd'hui, elle revendique l'archivage de 167 000 gigaoctets de données numériques. (lemonde.fr)

HP visé par une enquête pour corruption en Allemagne et en Russie
Des enquêteurs russes ont perquisitionné les bureaux HP à Moscou hier dans le cadre d'une enquête pour corruption. Des enquêteurs allemands étudient également des accusations selon lesquelles HP aurait payé environ 8 millions d'euros de pots-de-vin pour remporter un contrat de 35 millions d'euros par lequel le fabricant informatique américain a vendu, à travers une filiale allemande, des équipements informatiques au bureau du procureur général de la Fédération russe. (technaute.ca)

Microsoft accusé d'exploiter des adolescents en Chine
Selon un rapport publié par le National Labor Committee (NLC), Microsoft fait partie des entreprises américaines dont des produits sont fabriqués à l'usine Kye, dans le Guangdong. Dans cette usine, "plusieurs centaines d'"étudiants stagiaires" de 16 à 17 ans travaillent par vacation de 15 heures six ou sept jours pas semaine". Ils sont rémunérés 52 cents par jour et sont privés de toute liberté de mouvement, tandis que les jeunes femmes sont harcelées par des gardes de sécurité. L'usine Kye serait aussi sous-traitant pour Hewlett-Packard, Best Buy, Samsung, Fosconn, Acer, Logitech et Asus. Microsoft a indiqué que l'entreprise mènerait une enquête à la suite de ces accusations. "Microsoft s'engage pour la sécurité et le traitement équitable des employés de nos fournisseurs", a indiqué un porte-parole, évoquant un programme rigoureux de contrôle du code de conduite auquel il soumet des sous-traitants. "Nous sommes au courant du rapport du NLC et avons débuté une enquête. Nous prenons ces allégations au sérieux et prendrons les mesures correctives qui s'imposent si nous découvrons des manquemants de notre fournisseur". (technaute.ca)

La révolution grâce à internet n'aura (sans doute) pas lieu
Considéré comme un formidable outil de déstabilisation des dictatures, l'internet est aussi un excellent moyen de contrôle pour ces mêmes régimes autoritaires, estiment des blogueurs internationaux réunis dans le cadre de re:publica 2010, un rassemblement de plus de 2000 blogueurs d'une trentaine de pays, qui se déroule à Berlin. Les soulèvements populaires de ces dernières années ont tous fait belle part à l'internet, permettant des mobilisations rapides de manifestants et la circulation de l'information sur les répressions. Pourtant, si "l'internet est sans doute un phénomène comme on n'en a jamais connu, il n'abolit pas tout ce que l'on a appris des sciences politiques, de la sociologie à l'histoire" tempère le journaliste et blogueur Evgueny Morozov. "Toutes les questions que l'on se pose dans nos démocraties sur internet, on doit aussi se les poser dans un contexte autoritaire" a-t-il poursuivi, expliquant que tout ce qui est mis sur internet sert aux pouvoirs en place pour asseoir leur emprise. "Internet est une arme à double tranchant. Certains gouvernements ont des armées de fonctionnaires chargés de surveiller internet", confirme la blogueuse bahreïnie Almira Al Hussaini. Evgueny Morosov identiifie trois dangers liés à l'essence même du web. Le premier est l'illusion que n'importe qui peut lancer une revolution. Le deuxième, c'est que l'instantanéité des échanges sur internet rend les mouvements qui s'appuient sur lui souvent trop superficiels. Le dernier danger : que l'activisme sur la Toile prenne le pas sur les actions de terrai. (technaute.ca)

Israel interdit toute importation de iPad
L'importation de la tablette multimédia d'Apple est interdite en Israel en raison d'une possible incompatibilité des fréquences Wi-Fi de l'appareil avec les normes locales. Apple a lancé le iPad le 3 avril dernier aux États-Unis mais la comnercialisation internationale de son produit est repoussée au 10 mai. (canoe.qc.ca)

mardi 13 avril 2010

13 avril

Ces apéros géants qui effraient les autorités
5000 jeunes ont participé. le 25 mars dernier à Rennes, en France, à un apéro géant organisé via le réseau social Facebook. Une manifestation improvisée qui a suscité la colère des autorités municipales. C'est que les apéros géants pourraient bien devenir le cauchemar estival. Le concept se développe jusqu'ici via le réseau social Facebook. À l'origine, un internaute lance l'idée d'un apéro dans un lieu public. Il y convie ses amis et ses connaissances en les encourageant à inviter les leurs. À raison de 130 amis en moyenne par membre Facebook, l'apéro peut très bien rapidement tourner à l'événement. C.est ainsi que, le 10 novembre dernier, quelque 3000 personnes se sont retrouvées à Nantes, Place Royale, et que 5 000 ont festoyé le 25 mars à Rennes. "C'est très conforme à la culture de Facebook où chacun rivalise en termes de popularité. La performance du nombre est très présente dans cet univers", explique Monique Dagnaud, sociologue. Aujourd'hui les apéros géants se mettent en place sur Facebook avec une capacité de propagation de l'information encore bien plus rapide qu'il y a 10 ans. lors des premières rave party qui étaient organisés grâce aux SMS. "Il me semble que c'est une manière pacifique pour cette jeunese, qui vote peu et se sent un peu oubliée, de prendre le pouvoir, de manifester sa présence dans la société". (lepoint.fr)

Un blogueur chinois écrase le parti dans une "élection"
À défaut de pouvoir voter chez eux, les Chinois s'en donnent à coeur joie sur Internet! Et ça le laisse pas les autorités indifférentes quand les dignitaires du régime se retrouvent en concurrence pour les votes des internautes avec des dissidents emprisonnés ou des troublions du web. Le déclencheur de cette agitation est le magazine américain Time, avec sa désignation annuelle des 100 personnalités "les plus influentes" de l'année 2010. Dans cette liste de 200 personnalités soumises au choix des internautes du monde entier on trouve une bonne sélection de Chinois, dont un blogueur contestataire, Han Han, mais aussi des personnalités politiques du Parti communiste chinois. Le hic, pour Pékin, c'est que les blogueurs dissidents distancent les membres de l'establishment politique, suscitant une contre attaque de la part de la presse officielle. La réaction nerveuse de la presse officielle chinoise en dit long sur le sentiment de fragilité du pouvoir chinois, qu'un simple sondage puéril sur internet agite comme une élection réelle... (rue89.com)

YouTube Cop Gives Medvedev Deadline and a Warning
L'ex-policier russe Aleksei Dymovsky qui a fureur sur YouTube après avoir mis en ligne des vidéos dénonçant la corruption au sein des forces policières et qui en a payé le prix de son emploi après avoir du quitter la ville de Novorossiysk pour Moscou où il a été arrêté et accudé de détournement de fonds, vient de mettre en ligne au autre vidéo... choc. Il y interpelle directement le président Medvedev et lui demande de répondre à toutes les allégations de corruption soulevées dans ses vidéo. Depuis que Dymovsky a mis en ligne ses premières vidéo, d'autres policiers ont suivi son exemple et mis en ligne des vidéos dénonçant la corruption. (theotherrussia.org)

Le Mexique va suspendre 26 millions de lignes de téléphones portables
Les propriétaires de ces lignes n'ont pas enregistré leur cellulaire sur un registre national. Cette mesure a été décidée il y a un an pour lutter contre la criminalité en instaurant l'enregistrement des téléphones dans un fichier nommé Renaut (Registro nacional de usuarios de telefonia movil). Chaque possesseur d'une ligne de téléphone portable était invité jusqu'au 10 avril à se déclarer grâce a son nu,éro d'identification de citoyen mexicain, équivalent du numéro d'assurance sociale. Mais voilà, le tiers du total des lignes de cellulaires n'étaient pas déclarées. Deux raisons principales à celà : l'ignorance de la procédure ou la volonté de ne pas être enregistré dans un fichier étatique. Nombreux utilisateurs ont pointé du doigt le danger d'un tel registre, en soulignant que personne ne savait ce que le gouvernement pourrait faire de ces données personnelles. En signe de protestation, des centaines d'abonnés ont enregistré leur téléphone au nom du président de la République du Mexique, felipe Calderon (lemonde.fr)

Yoani Sanchez, blogueuse dissidente à Cuba
En 2007, Yoani Sanchez fut l'une des premières cubaines à ouvrir un blogue contestataire : Generacion Y, chronique décapante de la vie quotidienne, pavé dans la marre de la propagande. Rapidement son site a été bloqué ce qui ne l'a pas empêchée de rayonner à l'étranger. Les médias internationaux ont récompensé son audace : elle a reçu un prix de journalisme en Espagne et son blogue a été décrété le meilleur par Deutsche Welle et du Time Magazine. "À eux seuls, les blogues ne changeront pas le système, reconnait-elle, mais ils peuvent y participer". Avec d'autres pionniers de la blogosphère cubaine, Yoani Sanchez a donc initié une académis clandestine du blogue alternatif, pour amplifier le mouvement. (rue89.com)

lundi 12 avril 2010

12 avril

Un éléphant blanc de 52 millions
Le gouvernement fédéral a englouti 52 millions $ pour créer un nouveau programme informatique dans le but de simplifier les milliards de dollars d'achat de biens et services par année de tous les ministères. Mais l'an dernier, le ministère des Travaux publics a mis la hache dans le programme après avoir constaté que très peu de fonctionnaires l'utilisaient. Tout au plus 700 fonctionnaires ont utilisé ce nouvel outil car les ministères n'étaient pas obligés de s'en servir. Dans les notes d'informations rédigées à l'intention du ministère des Travaux publics on peut lire : "Les gros systèmes centralisés n'offrent pas aux ministères des services qui répondent à leurs besoins en matière d'approvisionnement de biens et de services". "Plus ça change, plus c'est pareil. On a dépensé 52 millions de dollars pour finalement n'épargner aucun sou. C'est beaucoup d'argent. Bel exemple de mauvaise gestion des fonds publics" déplore Kevin Gaudet, le directeur de la Fédération des contribuables canadiens. (cyberpresse.ca)

Dossier médical : l'information tarde
Malgré 10 ans d'efforts et 1,4 milliard de dollars dépensés par le fédéral, seulement 17% des Canadiens ont un dossier de santé électronique à ce jour. Pourtant, l'Inforoute Santé du Canada, organisme financé à coups de millions par le gouvernement afin d'implanter des dossiers de santé électroniques dans toputes les provinces, s'était engagé à ce qu'au moins la moitié des Canadiens aient un dossier électronique en 2010. Encore cette année, une somme de 64,5 millions a été accordées à l'organisme à but non lucratif, révèlent des informations obtenues en vertu de la loi d'accès à l'information auprès du commissaire à l'information du Canada. La semaine dernière, la question de l'informatisation des dossiers médicaux a fait bondir l'opposition officielle à Québec, qui déplore que, malgré les investissements de 320 millions, le projet n'existe que sur "papier". (cyberpresse.ca)


Naufrage informatique à la CSST
La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) voulait récupérer une partie des 30 millions $ versés à la firme informatique DMR pour un ambitieux projet de modernisation qui a mal tourné. Elle devra plutôt payer davantage... Le conseil d'administration de la CSST a entériné une entente à l'amiable le 24 mars dernier. Au lieu d'être remboursé pour des services qui n'ont jamais été rendus par DMR, la CSST devra plutôt allonger environ 7 millions $ de plus. L'organisme avait décidé de suspendre le contrat au début de 2009, puis de le résilier six mois plus tard "à cause des retards importants et de l'augmentation des coûts prévisibles". L'essentiel des 30 millions versés est déjà inscrit comme perte sèche dans les budgets de l'organisme financé par les contributions des employeurs. (cyberpresse.ca)

Gazoullis de placoteux
Chronique de Nathalie Pétrowski : À Québec, dans le cadre de la Journée du livre politique, l'ex-directrice du Devoir et de la Grande Bibliothèque, Lise Bissonnette a mené une charge à fond de train contre la "frénésie d'hyperactivité web" et contre les journalistes qui se dispersent dans des pages Facebook, dans le blogues ou sur Twitter, qualifiant de "communauté de placoteux" et de "public gazouillant" que l'on prend à tord, selon elle, pour l'expression de l'opinion publique. "Si les placoteux sont représentatifs, c'est d'abord d'eux mêmes, puis d'une infime partie de la pol;ulation et de l'opinion publique. En plus, beaucoup de ces placoteux entretiennent eux-mêmes un blogue, une page Facebook et un compte Twitter. Ils se répondent les uns aux autres dans un dialogue en circuit fermé qui finit par tourner en rond, quand il ne se mue pas en insupportable soupe autopromotionnelle". (cyberpresse.ca)

Des centaines de jeunes fous d'informatique attendus à Madrid
Quelque 800 jeunes de 27 pays de l'Union européenne, mordus d'informatique et de l'internet, sont attendus de mercredi à dimanche à Madrid pour participer à la Campus Party Europe , un événement co-organisé par la présidence espagnole de l'union européenne. Férus de jeux vodéo, de robotique, oû de personnalisation d'ordinateurs ces 800 jeunes s'installeront avec leurs ordinateurs à la Caja Magica. L'objectif de cet événement est de "mettre en valeur de jeunes talents européens" dont les projets doivent être liés à "la science, l'innovation et la créativité numérique". (technaute.ca)

Cybercriminalité : Le syndicat rclame des bras
L'Association des policiers provinciaux du Québec réclame trois fois plus d'enquêteurs affectés aux cybercrimes particulièrement pour les dossiers de pronographie juvénile et d'exploitation sexuelle. Actuellement, une quinzaine d'enquêteurs seulement sont affectés de façon permanente à ce type de crimes dans l'escouade de cybercriminalité. Selon le président du syndicat qui représente 5 300 policiers de la Sûreté du Québec, Jean-Guy Dagenais, il faudrait au moins tripler ce nombre en raison de l'augmentation inquiétante du nombre de crimes sexuels sur Internet. (canoe.qc.ca)

Faut-il garder un accès égal à tout internet? Le débat s'ouvre en France
Le principe de la neutralité d'internet, qui garantit de surfer à la même vitesse sur tous les sites, sera mardi au centre d'un colloque réunissant acteurs du web, qui plaident pour son maintein, et opérateurs, qui se plaignent de la congestion de leurs réseaux. Internet gérant désormais un trafic énorme, les opérateurs craignent que leurs réseaux arrivent à saturation. Leur solution : créer un accès à plusieurs vitesses. L'organisatrice du colloque, l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), rappelle qu'"Internet est un bien collectif stratégiques. Il faut absolument que cet espace reste ouvert, libre d'accès (...) Mais il faut que chacun des acteurs qui contribuent au développement d'Internet s'y retrouve. Internet est comme une immense autoroute où il y a énormément de trafic, donc comme dans n'importe quelle infrastructure de ce type, il faut qu'il y ait des gestionnaires de trafic, sinon il y aura des accidents en série tout le temps". (technaute.ca)

Une coalition veut protéger les données en ligne
Le groupe Digital Due Process Coalition réunit des partenaires plutôt inattendus : des grandes entreprises comme Google, Microsoft, eBay, AT&T, AOL, des groupes de défense des droits comme l'Electronic Frontier Foundation, le Center for Demcracy & Technology, l'American Civil Liberties Union, ainsi que des avocats et des universitaires spécialisés en communicatyion et en défense des droits de la personne. Le groupe veut faire pression auprès du gouvernement afin que l'Electronic Communications Privacy Act soit modernisé. C'est notamment à partir de ce document qu'ont été créées les lois qui régissent la façon dont les forces de l'ordre peuvent obtenir des informations auprès des fournisseurs de services internet. Le groupe souhaite que le cadre juridique à l'intrieur duquel le gouvernement peut avoir accès à des communications et à des documents soit renforcé afin de satisfaire quatre grands principes : meilleure protection du caractère privé des communications et des documents qui sont entreposés "dans les nuages", meilleure protection contre la surveillance et la localisation d'individus grâce à leur téléphone cellulaire, meilleure protection contre la surveillance secrète des communications par téléphone ou par internet et meilleure protection contre les demandes de données en masse et en vrac. (Radio-Canada.ca)