jeudi 17 décembre 2009

Relâche durant la période des Fêtes

Le blogue fait relâche jusqu'au 4 janvier. Au plaisir de vous retrouver en 2010!

Paix et sérénité....

Francine Boulet

17 décembre

Superordinateur en service
Le supercalculateur acquis par l'Université Laval au coût de 12,5 millions $ est enfin prêt à entrer en service, a annoncé l'institution. La machine consiste en 7680 processeurs travaillant de concert, ce qui donne une puissance de calcul équivalente à celle de 4000 à 5000 ordinateurs personnels. L'engin se classe au 63e rand des ordinateurs les plus puissants du monde. (Le Soleil, p-32)

Uranium dans la région de Sept-Îles : Au tour du milieu économique de s'en mêler
Après les médecins, c'est au tour des acteurs du milieu économique de Sept-Îles d'envoyer un message clair au gouvernement du Québec : Sept-Îles n'a pas besoin de l'industrier uranifère pour se diversifier. La municipalité de Sept-îles s'allie à Développement économique Sept-Îles (DESI) et à la Chambre de commerce afin d'assurer une garde pour prévenir une éventuelle reprise des travaux. "Nous ferons preuve de prudence en accroissant notre vigilance sur le terrain, puisque nous accueillons la nouvelle de Terra Ventures avec une grande réserve", explique le maire de Sept-Îles, Serge Lévesque. "Nous voulons bloquer le projet de Terra Ventures, mais aussi jeter les bases solides pour ne pas voir à nous battre chaque fois qu'un promoteur voudra faire de la prospection ici." ajoute Norbert Nadeau, président de la Chambre de commerce. (Le Soleil, p-46)

Contrat de renouvellement des wagons du métro de Montréal : La STM dit non aux Chinois
La Société de transport de Montréal a rejeté de façon catégorique la demande d'une société d'État chinoise qui souhaitait soumissionner pour le contrat de remplacement des voitures du métro de Montréal. "Le processus suivi par la STM s'est déroulé dans ce dossier avec un rigoureux souci de transparence et d'ouverture et en conformité avec le jugenment de la Cour supérieure du Québec et toutes les règles applicables" explique l'avocat Guy Du POnt de Davies Ward Phillips & Vineberg. (La Presse, p-A32)

mercredi 16 décembre 2009

16 décembre

Des étudiants font équipe avec Lucasfilm
Sept finissants du Collège Bart vivent une première participation à un stage en animation 3D à saveur holywoodienne. Ils travailleront avec des créateurs de l'équipe LucasFilm pour la production d'un court métrage intitulé Them Greeks...! Des ententes de confidentialité très strictes entourent ces stages car le film sortira uniquement en 2011. Les étudiants se partageront les tâches en animation 3D, en modélisation et en textures. Chaque semaine ils seront en contact par téléconférence avec les gens de Hollywood. "Le télétravail, ce n'est pas un problème. C'est ce qui permet aux étudiants de bénéficier d'un stage professionnel, dans un contexte intéressant qui peut ouvrir la porte à d'autres projets" explique Martin l'Heureux, superviseur d'animation au collège Bart. (Le Soleil, p-21)

"Si ce n'est pas Terra Ventures, ce sera une autre compagnie"
Lors d'une rencontre hier au Cégep de Sept-Îles, les porte-parolee du regroupement de 24 médecins du CSSS de Sept-Îles ont rappelé "que le potentiel uranifère du lac Kachiwiss est connu depuis 1970. Si ce n'est pas Terra Ventures qui l'exploite, ce sera une autre compagnie (...) Il faut conscientiser la jeunesse maintenant et pas dans 10 ans". Pour sa part Joanne Gagnon Roy présidente du Comité vert du cégep explique : "Nous sommes une génération très concernée par les activités uranifères. Ça se parle beaucoup ici au cégep. C'est un dossier chaud". (Le Soleil, p-32)

Une entreprise minière canadienne est au coeur d'une controverse
Trois employés et ex-employés de la compagnie minière canadienne Blackfire Exploration Ltd ont été arrêtés au lendemain du meurter du leader d'un groupe écologiste le mois dernier au Mexique. Depuis, la mine exploitée par cette entreprise de Calgary, a été fermée. Quelques jours après le meurre, 250 manifestants ont protesté devant l'ambassade canadienne à Mexico. Au début du mois, le gouvernement mexicain a fait fermer la mine, accusant Blackfire d'avoir construit des routes sans autorisation et d'avoir pollué l'environnement avec des émissions toxiques. (La Presse, p-A32)

Surprise et prudence à La Pocatière
L'envoi d'une mise en demeure, par la société chinoise Zhuzhou Electric Locomotive à la Société de Transport de Montréal afin d'arrêter durant deux mois les négociations avec le consortium Bombardier/Alstom au sujet de la construction de voitures pour le métro de Montréal, a eu l'effet d'une surprise à l'usine Bombardier de La Pocatière. Le maire de La Pocatière, Sylvain Hudon estime que la proposition chinoise vient un peu tard. "Le procédé d'appel d'offres public a été lancé à l'international et a débouché sur une entente de partenariat entre Bombardier et Alstom. Le consultant montréalais et l'entreprise chinoise auraient peut-être du se réveiller avant". (Le Soleil, p-41)

Discover cite l'INRS
La pile à combustible haute performance développée par l'Insitut national de recherche scientifique sera citée dans les meilleures avancées 2009 du grand magazine scientifique américain, Discover. Selon l'INRS, cette découverte constitue une solution de rechange réelle aux catalyseurs de platine utilisées jusqu' à maintenant dans tous les prototypes de piles destinées au transport. (Le Soleil, p-17)

L'Ukraine choisit un satellite québécois
L'ancienne SPAR Aérospatiale, la compagnie MDA, fournira à l'Agence spatiale d'Ukraine un système de satellite de 254 millions $US qui comprend un satellite de télécommunications géostationnaire, deux centres de contrôle et d'autres composantes au sol. Le nouveau satellite assurera notamment le service de télévision en direct et l'accès à haute vitesse en Ukraine et dans la région. La conception et la fabrication de ce système entraîneront la création d'environ 25 emplois à la filiale de la compagnie à Sainte-Anne-de-Bellevue. Le financement offert par Exportation et Développement Canada a permis à la MDA d'obtenir le contrat devant ses concurrents. (La Presse, p-1 et 4 cah. Aff.)

Le gouvernement australien va vraiment mettre en place son filtrage Internet
Concrètement le filtrage se fera à deux niveaux. Un premier, obligatoire, passerait par une liste noire d'environ 1000 sites étabie par le gouvernement. Le second niveau, sur la base du volontariat pour les fournisseurs d'accès, propose de filtrer directement le contenu. Problème : l'efficacité n'est que d'environ 80% et ralentit grandement le réseau. L'Electronic Frontier Association a réagit, estimant "qu'une technologie au point ne donne pas forcément une bonne politique". (20minutes.fr)

Le Bélarus veut contrôlet internet
Une nouvelle structure sera créé en Biélorussie dédiée au contrôle d'internet, selon un décret publié aujourd'hui. Le décret vise à la "défense d'intérêts vitaux pour les personnes, la société et l'État". La régulation d'Internet sera confiée à un "centre analytique" sous le contrôle du président Alexandre Loukachenko, dernier dirigeant post-stalinien. Les fournisseurs d'accès internet seront contraints de transmettre les données sur l'identité de leurs utilisateurs aux autorités. Tous les médias en ligne seront obligées de s'enregistrer. La plupart des journaux non-étatiques ont fermés et il n'existe ni radio ni chaîne de télévision indépendante au Bélarus, si bien qu'internet est devenu ces dernières années une source majeur d'informations indépendants dans ce pays très contrôlé et très fermé. (lefigaro.fr)

Le militantisme à l'ère du Web 2.0
Le coup d'éclat des Yes Men sur le dos du Canada à Copenhague cette semaine pourrait bien marquer un tournant dans l'acte militant, au temps du Web 2.0 en dématérialisant dans les espaces numériques des dramatisations qui ont fait les beaux jours de Greenpeace à une autre époque, afin d'attirer le regard du monde sur une préoccupation environnementale. Avec un succès redoutable. Faux site ministériel, compte Twitter faussement attribué à Jim Prentice, pastiche de Wall Street Journal et vidéo de félicitations en provenance d'ouganda. Ceci confirme le début d'une redéfinition des contours du militantisme et de la revendication sociale. "C'est un coup génial qui appelle à la prudence face à l'information qui circule dans le cyberespace", explique Anne-Marie Gingras de l'Université Laval. "Mais c'est un coup aussi qui nous montre à quel point les politiciens ne sont pas bien préparés pour faire face à ce genre d'actions" (...) Dimitri Soudas, attaché de presse de Stephen Harper, a livré selon elle une "très mauvaise performance dans la gestion de cette crise numérique. Ça été renversant et c'est certainement ce qui a donné encore plus d'ampleur à cette crise numérique". (ledevoir.com)

mardi 15 décembre 2009

15 décembre

Aide aux régions-ressources : Accueil mitigé dans l'Est
La Conférence régionale des élus (CRE) du Bas-Saint-Laurent accepte les mesures du ministre des Finances, Raymond Bachand, mais déplore que le crédit d'impôt n'ait pas la même date de fin (2015) pour l'ensemble du Bas-Saint-Laurent et le caractère trop restrictif du crédit d'impôt à l'investissement. "Nous sommes satisfaits que les entreprises puissent cumuler le crédit d'impôt pour les activités de transformations avec le crédit d'impôt à l'investissement des 2010. Au delà-des aspects à court terme, la problématique globale liée aux coûts de production supplémentaires occasionnés par l'éloignement des entreprises demeurent entière" explique Michel Lagacé, président de la CRE du Bas-Saint-Laurent. (Le Soleil, p-36)

C'est déjà Noël à la Davie
Chantiers Davie annonce qu'Exportation et Développement Canada s'est entendu avec Ocean Hotels pour un prêt de 100 millions $ pour lancer la construction de deux navires destinés à loger des travailleurs, comme ceux qui oeuvrent sur des plateforme de forage en mer. "C'est une bonne nouvelle qui tombe, comme ça, à la veille de Noël", commente André Brulotte du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon. Le syndicat voit dans cet accord une garantie qu'il n'y aura pas de mise à pied à court terme. (Le Soleil, p-33)

Uranium : Terra ventures fléchit
Revirement total de situation dans le dossier de l'exploration d'uranium au nord de Sept-Iles. Terra ventures, la compagnie qui menait les travaux d'exploration au lac Kachiwiss a annoncé qu'elle y mettait fin, évoquant les conditions actuelles du marché. Le ministre délégué aux mines, Serge Simard, pour sa part, laisse entendre que le gouvernement a indiqué à l'entreprise qu'un projet de mine était pratiquement impensable et que, dans les circonstances, mieux valait jeter l'éponge : "Nous avons rencontré Terra Ventures la semaine dernière et leur avons fait comprendre que le projet de Sept-Îles était mal parti en raison des modifications qui seront apportées à la Loi sur les mines" explique M. Simard, "L'acceptabilité sociale sera importante pour les projets à venir et Sept-ïles nous a indiqué clairement qu'elle ne voulait pas d'une mine d'uranium". La porte-parole du regroupement des 24 médecins a indiqué que la nouvelle de l'abandon des travaux n'a pas fait baisser la garde aux médecins : "Ça ne nous rassure pas du tout. Nous ne voulons pas dépendre de la loi des marchés, mais plutôt des enjeux environnementaux et de la santé publique qui découle du projet". (Le Soleil, p-24)

Le Canada à Copenhague : Un canular révèle à la face du monde les dissensions intérieures
Un faux communiqué des presse annonçant une complète volte-face du Canada a semé la zizanie hier à Copenhague. Un mauvais prélude à une mauvaise journée pour le Canada. En plus de récolter le troisième "Fossile du jour" une fois de plus, le Canada s'est retrouvé au 56e rang sur 57 pays pour sa piètre performance en matière de lutte contre les changements climatiques. (ledevoir.com)

Le Canada embarrassé
Le gouvernement de Stephen Harper a été placé dans l'embarras à la conférence de Copenhague alors que des militants américains du groupe Yes Men ont monté un canular laissant croire que le Canada avait radicalement changé sa position. "Le but était de semer la confusion au sein du gouvernement canadien, qui a constitué une équipe spécialement chargée de donner une image positive à sa position dans le débat, même si tout le monde sait que sa position est une farce" a déclaré Mike Bonnano, membre de Yes Men., auteur du canular. Le bureau du premier ministre avait d'abord soutenu que le porte-parole d'Équiterre, Stephen Guilbault, était à l'origine du canular. Stephen Guilbault s'est dit sidéré "que le porte-parole du premier ministre (Dimitri Soudas) se livre ainsi à des attaques personnelles parce qu'il n'aime pas ce que je dis". (Le Soleil, p-18)

On dit que...
(Billet de Patrick Lagacé) "Hier à Copenhague, Steven Guilbault, critique acharné du gouvernement conservateur en matière d'environnement, a été victime d'une tentative de lapidation publique de la part du porte-parole du premier ministre du Canada. Dans un monde "normal" Dimitri Soudas serait viré, cul par dessus tête. Ce qu'il a dit de Guilbault est une accusation fausse, sans fondement factuel, mais c'est une attaque motivée par à peu près tout ce qui caractérise les attaques vicieuses des conservateurs ; l'hyperpartisannerie. (...) Mais nous ne sommes pas dans un monde normal. Le monde de l'entourage de Stephen Harper est un monde d'hyperpartisannerie". (La Presse, p-A3)

GES : Ottawa envisage des cibles plus faibles pour le secteur pétrolier
La chaîne CBC a mis la main sur des documents secrets du gouvernement canadien qui révèlent que les conservateurs ont songé à abandonner les cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour le secteur pétrolier et gazier. "Ce plan secret est un scandale, a lancé Graham Saul, du Réseau action climat Canada, l'organisme qui regroupe l'ensemble des groupes écolos. Ces documents révèlent que les cibles de réduction des émissions que le Canada présente à Copenhague - aussi faibles soient-elles- sont un leurre". Le ministre de l'Environnement Jim Prentice tient une conférence de presse quotidienne. En attendant celle-ci, son entourage a refusé de commenter directement les révélations. (cybepresse.ca)

Sans âme et sans coeur
(Texte d'opinion du socioéthicien Henri Lamoureux) "Faisant fi de ses responsabilités internationales, cet infâme relais (gouvernement conservateur) des entreprises pétrolières refuse de s'associer sérieusement à la lutte contre le réchauffement climatique, préférant se replier sur des certitudes idéologiques héritées de la minorité la plus intégriste des apôtres du néolibéralisme. Ceux qui lui décernent des "prix fossiles" pour dénoncer son manque de sensibilité et sa lâcheté se font traiter d'activistes défendant des théories controversées. Peu importe que les autres chef d'État et que presque tous les scientifiques de la planète sonnent le tocsin, le gouvernement Harper dit qu'il n'y a pas de feu, juste un peu de fumée..." (La Presse, p-A30)

Finances publiques : Le Québec se dirige vers un mur
Quatre économistes à qui le ministre des Finances Raymond Bachand a demandé de l'aide afin de remettre de l'ordre dans les finances publiques, ont calculé que le Québec offre 26% plus de services à ses citoyens que l'Ontario, même s'il est plus pauvre de 14%. Un tel niveau de services peut être maintenu uniquement par le recours à la dette, qui coûtera de plus en plus cher quand les taux d'intérêt actuellement à un niveau historiquement bas se mettront à remonter. Ce qui guette le Québec à plus long terme, c'est la décote et la fin de la possibilité de faire ses propres choix économiques et sociaux. (La Presse, p-5 cah. Aff.)

lundi 14 décembre 2009

14 décembre

Le fondateur de Facebook victime de son propre site
Des centaines de photos personnelles du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, sont disponibles pour un grand nombre de personnes depuis que la politique de contrôle de la vie privée a été changée. Un porte-parole de Facebook laisse entendre que les informations personnelles de Mark Zuckerberg se sont retrouvées publiques par erreur : "Il est passé par les outils de transitions comme tout le monde, a évalué les recommandations et a fini par les accepter", a déclaré Barry Schnitt de Fecbook. La politique de confidentialité "amélioré" de Facebook a été la cible de vives critiques depuis qu'elle a été instaurée la semaine dernière. Certaines informations, qui pouvaient auparavant être contrôlées, sont maintenant visibles à tous par défaut. (technature.ca)

Le Canada victime d'un canular à Copenhague
Le gouvernement du Canada a été victime d'un canular annonçant un virage à 180 degrés dans la politique environnementale du pays. Un faux communiqué de presse expédié à plusieurs journalistes lundi annonçait que le Canada s'engageait à adopter des cibles de réduction des gaz à effet de serre de 40 pour cent d'ici 2020 par rapport à 1990. En vérité, les cibles du gouvernement de Stephen Harper sont bien inférieures, avec des réductions de seulement 3 pour cent pour la même période. Un communiqué émis par Dimitri Soudas du bureau du premier ministre Harper accuse Stephen Guilbault d'être à l'origine de ce canular. Équiterre et Stephen Guilbault démentent fermement : "Équiterre a réagi en ces termes aux allégations faites aujourd’hui par le Directeur associé, Communication, du Premier ministre Stephen Harper, Dimitri Soudas. Monsieur Soudas accuse Steven Guilbeault, cofondateur et coordonnateur général adjoint d’Équiterre, d’être à l’origine d’un pastiche du site Internet d’Environnement Canada, www.enviro-canada.ca/index.php, présentant un changement important dans la position climatique du gouvernement fédéral. « Monsieur Guilbeault a très clairement indiqué ne pas être à l’origine de ce pastiche. Équiterre nie également en être à l’origine. Il est déplorable que le Cabinet du Premier ministre du Canada lance de telles accusations sans fondement. Monsieur Guilbeault et Équiterre demandent à Dimitri Soudas de retirer ses accusations et de s’en excuser. Il est également regrettable que la position climatique du gouvernement du Canada ne se rapproche pas de celle présentée dans le pastiche du site d’Environnement Canada. Équiterre suggère au Directeur associé, Communication, du Premier ministre Stephen Harper, Dimitri Soudas, de cesser de lancer des accusations en l’air. Sans doute son temps serait-il mieux utilisé à recommander au gouvernement du Canada des changements profonds dans la position climatique canadienne » a précisé l'organisme. (cyberpresse.ca)

Charest fait la leçon à Harper
Le faible engagement du gouvernement Harper dans la lutte contre les changements climatiques risque de coûter cher au Québec, dit le premier ministre, Jean Charest. "Les sanctions commerciales à l'égard des pays qui refuseront de mettre en place des objectifs contraignants, celà représente un danger réel. Cela pourrait nous rendre vulnérables" a prévenu M. Charest. L'économie du Québec qui mise sur ses exportations, sera la première touchée si les pays de l'Union européenne mettent à exécution leur menace d'imposer une "taxe au carbone" sur les produits en provenance des pays fautifs. (Le Soleil, p-7)

Uranium à Sept-Iles : 1200 citoyens disent non merci
Manifestation monstre, hier, à Sept-Iles où 1200 personnes sont descendues dans les rues pour protester contre les travaux d'exploration d'uranium en cours au nord de la ville. "Je suis fier des gens de Sept-Iles, les gens se sont levés debout. Nous avons réussi à mettre le dossier sur la table de la Santé publique", a souligné le Dr Bruno Imbeault, en faisant référence à la visite d'urgence du directeur national de la Santé publique. le Dr Alain Poirier, à Sept-Iles, vendredi. Celui-ci a annoncé que la Direction de santé publique a créé un comité chargé d'évaluer les risques liés à cette industrie sur la santé. (Le Soleil, p-9)

Contrefaçon de brevet : Apple poursuit Nokia à sont tour
Dans sa poursuite, Apple soutient que Nokia a enfreint 13 de ses brevets et affirme que l'entreprise finlandaise a choisi de "copier le iPhone", particulièrement en ce qui concerne l'interface utilisateur, afin de compenser le déclin de sa part sur le marché des téléphones haut de gamme. Apple affirme que Nokia s'est laissé distancer sur le marché des téléphones intelligents parce qu'elle a décidé de se concentrer sur les anciens téléphones cellulaires avec des interfaces utilisateur conventionnels au moment même ou le iPhone et ses émules devenaientde plus en plus populaires. (La Presse, 12 déc. p-4 cah. Aff.)