mercredi 25 novembre 2009

25 novembre

Les fournisseurs internet devront signaler la pornographie juvénile
Les fournisseurs de services internet devront dénoncer leurs clients qui font circuler de la pornographie infantile sur le Web à la police si le projet de loi sur la cybercriminalité est adopté à Ottawa. Les principaux fournisseurs internet du pays assurent qu'ils collaborent déjà avec les autorités lorsqu'on avait besoin de leur aide pour traquer les pédophiles sur internet. Ils n'auront d'ailleurs pas à exercer un contrôle proactif de sorte que si des activités de pornographie de déroulent sur leur réseau à leur insu, ils ne pourront en être tenu responsable. (La Presse, p-A17)

Loin de tout régler
Si le projet de loi des conservateurs facilitera la dénonciation des sites de pornographie juvénile, il sera loin de tout régler estiment des experts. Pour Pierre Trudel, spécialiste en droit des communications à l'Université de Montréal, l'obligation des fournisseurs d'accès internet de dénoncer les sites de pornographie juvénile n'empêcherait pas les criminels d'utiliser les moyens qu'ils ont déjà pour semer les enquêteurs. "Ceux qui font de la pornographie de cette nature-là , en général, fonctionnent avec différentes techniques d'anonymisation, de déguisement de fichiers, d'adresses IP qui changent de façon constante", précise-t-il. René Morin, du Centre canadien de protection de l'enfance, souligne qu'il ne faut pas oublier de s'attaquer au problème des abus sexuels sur les enfants en dehors de la Toile. "Ce qui se retrouve sur internet n'est que le reflet de ce qui se passe dans le vrai monde". (La Soleil, p-11)

Main-d'oeuvre dans les régions-ressources : 1000 emplois dépendent du crédit d'impôt
"Si on perd les avantages fiscaux à la main-d'oeuvre qui prennent fin en décembre 2010, beaucoup d'entreprises vont peut-être être obligées de fermer dans le secteur de la transformation. On parle à peu près de 1000 emplois dans l'Est-du-Québec" estime le député Irvin Pelletier (Rimouski). M. Pelletier souhaite que les entreprises puissent choisir entre le crédit d'impôt à l'investissement ou le crédit d'impôt à la main-d'oeuvre et aux frais de transport. Dans les régions centrales, un éventuel retour du crédit d'impôt à la main-d'oeuvre rencontrera encore la même opposition que celle manifestée lors de l'introduction de ce drédit d'impôt. "Les entreprises des régions-ressources entrent en compétition avec celles des régions centrales dont les impôts sont finalement redistribuées aux entreprises des régions-ressources" souliogne Pierre Laroche, président de la Chambre de commerce régionale de Chaudière-Appalaches. (Le Soleil, p-44)

Quatre ans de prison pour un polluposteur
Alan Ralsky, considéré comme l'un des plus prolifiques polluposteur a été condamné à quatre ans de prison à Détroit. Il avait participé à une escroquerie boursière portant sur 2,7 millions $ en 2005 et reconnu en juin dernier avoir envoyé des millions de pourriels pour tenter d'influer le cours de la Bourse. (technaute.ca)

Un second ver s'attaque au iPhone
Les propriétaires d'iPhone débloqués sont pour la deuxième fois la cible d'un ver informatique. Ceux qui accèdent au site de la banque ING sont redirigés vers un site conçu pour ressembler à l'original. Appelé "Duh" ou "Ikee.B", le ver s'attaque aux iPhone en changeant le mot de passe des iPhone infectés, ce qui permet d'utiliser l'appareil pour commettre des actions malveillantes. Les utilisateurs à risque sont ceux qui ont installé SSH, une application qui permet d'accéder à distance à son iPhone. Les téléphones conpromis deviennent sous le contrôle d'un serveur basé en Lithuanie. "Il y a clairement un motif financier derrière le ver" a indiqué à la BBC. Micco Hypponen, directeur de la recherche chex F-Secure. (technaute.ca)

États-Unis : l'agence de gestion de crise veut utiliser les sites de socialisation
Très critiquée il y a quatre ans après le cyclone Katrina, la FEMA veut mettre à profit les sites de socialisation sur Internet comme Twitter et Facebook pour communiquer en cas d'urgence. "Lors d'une catastrophe, le public nous donne des renseignements sans prix" affirme Craig Fugate, chef de l'agence américaine de gestion des crises. Ces services pourraient prendre le relais au cas ou les réseaux classiques de communication seraient inopérants. (technaute.ca)

Arrêté pour ne pas avoir utilisé Twitter
Suite à l'annulation de la séance de dédicace prévue par le chanteur Justin Bieber, la police craignant pour la sécurité des fans, a demandé à un dirigeant de la maison de disque du chanteur, d'utiliser Twitter pour annoncer l'annulation de la séance de dédicaces. Ce qui n'a pas été fait. Le dirigeant s'est vu arrêté pour nuisance, mise en danger de minuers et obstruction à un organe administratif de l'État. (lepost.fr)

Son assureur la surveille sur Facebook : "Je vais me battre"
Une jeune employé d'IBM, souffrant d'une grave dépression s'est fait couper ses prestations de maladie longue durée après que son assureur soit tombé sur des photos de la dame sur Facebook où on la voit s'amuser. Celle-ci considère qu'il s'agit d'une intrusion dans sa vie privée et que quelques photos, où on la voit souriante, ne peuvent justifier de lui enlever sa seule source de revenus. La responsable de son dossier chez IBM aurait clairement mentionné à l'employée que ces photosd sont à l'origine de l'arrêt de ses prestations car la compagnie la jugeait pleinement en mesure de travailler. Sur les forums de discussion en ligne, plusieurs internautes se sont déchaînés. Ils se demandent entre autres comment la compagnie d'assurances a pu mettre la main sur les photos de la dame, alors que son profil est verrouillé et exclusivement accessible par son entourage. D'autres considèrent qu'il s'agit d'un cas probant d'intrusion dans la vie privée. Le débat entourant la confidentialité des données sur Facebook est relancé. (technaute.ca)

Les courriels de climatologues divulgués pour les discréditer
Jeter, à quelques jours de la conférence de Copenhague, le discrédit sur les sciences du climat : des pirates informatiques qui se sont introduits dans les serveurs de l'unité de recherche climatique (CRU) de l'Université d'East Anglia (Royaume-Uni), n'ont pas fait de mystère de leurs intentions. Ils ont publié sur un serveur russe, les courriers électroniques privés échangés depuis plus de treize ans entre les climatologues de l'université et leurs collègues américains et européens. Le CRU, institution-clé de la recherche climatique, se refuse à confirmer l'autheticité des quelques 200 mégaoctets de documents dérobés. Et si ces derniers apprennent quelque chose, c'est bien la violence inouïe de l'affrontement entre "climato-sceptiques" et climatologues. (lemonde.fr)

Les Républicains américains enquêtent sur les courriels piratés
Les parlementaires républicains veulent déterminer dans quelle mesure des chercheurs américains ont contribué à un rapport des Nations-Unies très largement cité sur le réchauffement climatique. Ce rapport a servi de base à des demandes d'interventions au Congrès, et auprès de l'administration américaine, pour demander une limitation des émissions de gaz effet de serre. Un des chercheurs sont les écrits ont été publiés, à son insu, Kevin Trenberth, a estimé que ces courriels ne montrent pas de collusion au sein de la communauté scientifique, mais seulement un dialogue argumenté entre les chercheurs. (canoe.qc.ca)

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