vendredi 26 février 2010

26 février

Contrat informatique à la RRQ - Cyrille Béraud contre les Goliath de ce monde
Après deux ans d'attente et de batailles contre une brochette d'avocats du gouvernement du Québec et de Microsoft Canada qui ont déposé 25 requêtes en annulation, Cyrille Béraud, président de Savoir-faire Linux, verra sa cause enfin entendue en Cour supérieur au début du mois de mars. Sa cause : dénoncer la décision de la Régie des rentes du Québec qui a accordé sans appel d'offres un contrat de 722 848 $ à Microsoft Canada. "Ce que je reproche au gouvernement du Québec, ce n'est pas de ne pas avoir été choisi, c'est de ne pas avoir pu soumettre une offre. C'est le droit de toutes les entreprises québécoises de soumissionner pour des contrats de plus de 25 000 $". Savoir-faire Linux est une entreprise de services informatiques spécialisée dans l'utilisation de logiciels libres, qui en plus d'êtres gratuits, ont des codes sources ouverts qui permettent à ceux qui les installent d'adapter les programmes à leurs besoins et de les modifier au gré de leurs expériences. "Il y a 15 ans, il n'y avait que Microsoft dans le marché. Mais aujourd.hui, la plupart des administrations publiques à travers le monde se tournent vers le logiciel libre. C'est le cas en France, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Chine, en Espagne et en Angleterre. Au Brésil, il n'y a plus de soumissions informatiques qui sont acceptées si le logiciel n'a pas un code ouvert. Au Québec, c'est la chape de plomb", soutient Cyrille Béraud en ajoutant que le site web de la Maison-Blanche roule ses applications sous logiciel libre, tout comme Google et Firefox". (ruefrontenac.com)

Le Robin des bois du cyberespace
Un pirate anonyme pénètre dans les serveurs des principales banques lettones pour voler des données confidentielles. Son but : démontrer que la crise économique n'affecte pas tout le monde de la même manière. Il utilise Twitter et publie les salaires des dirigeants de banques et entreprises pour montrer que malgré un contexte économique difficile, ceux-ci sont peu enclins à réduire leurs salaires et bonus. (technaute.ca)

jeudi 25 février 2010

25 février

5 millions pour un système inutile
L'Université du Québec à Montréal (UQAM) a payé 5 millions $ pour l'installation d'un système informatique américain inadéquat, qu'elle doit maintenant remplacer. La technologie acquise initialement devait être traduite en français. "C'est la première fois qu'ils essayaient cela. Tout ce qui est dans les fonctionnalistés du logiciel n'était pas traduit comme il le faut, et les formateurs qui venaient non plus", explique le vice-recteur aux services académqieus et au développement technologique, Claude-Yves Charron. C'est l'entreprise québécoise SOFE qui a hérité du contrat (radio-canada.ca)

Des étudiants américains épiés chez eux?
Un élève américain accuse un conseil scolaire de la banlieue de Philadelphie d'avoir utilisé des webcaméras fournies aux étudiants pour les épier à leur insu. Les responsables du conseil scolaire Lower Merion ont confirmé qu'ils avaient activé à distance - et à l'insu des étudiants-, les webcaméras pour tenter de retrouver 42 portables volés ou manquants. Le plaignant dans cette affaire, affirme que les dirigeants de l'école ont pris une photo de lui à son insu, avec la webcaméra. Il a découvert le pot-aux-roses quand la directrice adjointe l'a convoqué pour l'informé que l'école savait qu'il avait eu un comportement "inadéquat" chez lui. Les dirigenats du conseil scolaire affirment qu'ils ont depuis mis fin à cette pratique. Pour leur part, les étudiants ont quand même pris l'habitude de recouvrir de ruban les webcaméras et les micros de leur portable tandis que les différents corps policiers, dont le FBI, font enquête pour tenter de déterminer si le conseil scolaire a enfrent la loi. (technaute.ca)

Google Chine recrute, malgré les menaces de départ
Le géant américain cherche à recruter une quarantaine de personnes en Chine, où il a pourtant menacé de cesser toute activité. Les offres d'emploi pour ingénieurs, des commerciaux ou des postes d'administration et les ressources humaines à Pékin, Changai et Canton. Google continue entretemps de filtrer la recherche en ligne pour respecter les exigences de censure des autorités chinoises. (technaute.ca)

Affaire Google : le public chinois pris d'intérêt pour une école incriminée

L'école de formation professionnelle Lanxiang incriminée dans les cyberattaques ayant visé Google "reçoit des appels téléphoniquesa du pays entier, l'interrogeant sur son programme de science informatique, qui est l'un des plus prisés" affirme le professeur chargé du recrutement. (technaute.ca)

Le web chinois joue sur les mots pour critiquer la censure
Né il y a à peine une semaine, le lézard Yake est une créature imaginaire utilisée par les internautes pour se moquer du gouvernement et qui se promène sur les forums chinois permettant aux cyber-citoyens de tourner en ridicule la propagande gouvernementale. Selon un article de l'encyclopédie collaborative Baidu (qui a vite été supprimé par les autorités), le lézard Yake se nourrit de crabes de rivière. Ces derniers sont une autre créature des internautes : "crabe des rivières" est en effet l'homonyme presque parfait de "harmoniser", euphémisme très prisé par les internautes pour évoquier la censure du Web. (rue89.com)

Trois dirigeants de Google condamnés pour atteinte à la vie privée en Italie
Ils ont été condamnés à six mois de prison avec sursis pour complicité de diffamation et atteinte à la vie privée après la diffusion d'une vidéo montrant des brimades contre un adolescent handicapé. La vidéo incriminée diffusée en 2006 et restée près de deux mois sur Google Vidéos avait provoqué un scandale en Italie. "Google va faire appel de cette décision étonnante" a indiqué Bill Echikson, le porte-parole de Google. "Aucune des quatre personnes (une a été acquittée) n'avait quoi que ce soit à voir avec la vidéo. Ils ne l'ont pas filmée, ils ne l'ont pas mise en ligne, aucun d'entre eux n'en connaissait les auteurs et cependant ils ont été tenus pénalement responsables". Cette décision pourrait obliger Google à modérer a priori sa plate-forme de vidéos. (lemonde.fr)

Google : un "moment-clé" qui pourrait "signer la mort d'internet"
Selon l'expert en communication publique et numérique, Amar Lakel, la condamnation de trois dirigeants de Google en Italie constitue un "moment-clé, lourd de conséquences" qui à terme, pourrait signer "la mort d'internet". "Cette jurisprudence, appliquée à l'échelle européenne, signifierait la mort d'internet car elle imposerait un contrôle en amont de tous les contenus, en contradiction avec le principe même d'internet, qui est de permettre à toute la population du monde d'émettre des contenus. La condamnation est la première manifestation de la rupture d'un consensus sur le fait que l'hébergeur ne peut être responsable a priori. Jusqu'ici, il ne pouvait être condamné que si, une fois alerté sur la présence d'un site nazi ou pédophile par exemple, il n'avait manifestement rien fait pour l'empêcher."(technaute.ca)

mercredi 24 février 2010

24 février

Une association française met en garde contre Chatroulette
L'association e-Enfance met en garde contre les dérives pornographiques d'un site russe créé il y a trois mois et devenu très populaire auprès des jeunes. "Ce site d'utilisation très simple, permet d'être connecté instantanément, au hasard, suivant le principe de la roulette russe, avec un ou une inconnu(e) dans le monde entier, par webcam interposées, et de dialoguer en direct. Nul besoin d'inscription, ni de paiement et, bien sûr, aucune censure" explique e-Enfance. En quelques clics sur le site, plusieurs membres de l'association qui entend protéger enfants et adolescents des risques rencontrés sur l'internet, sont tombés sur des scènes pornographiques. "Chatroulette.com est tout à fait inapproprié aux mineurs malgré son appellation attirante pour les plus jeunes". e-Enfance entend mettre en contact avec les éditeurs de contrôle parental pour évaluer les possibilités de filtrer ce site. (technaute.ca)

40% des 8-10 ans se connectent seuls à Internet
Selon l'étude réalisée par la société de marketing, conseil et achats d'espaces Aegis Media France, les deux tiers des 1 784 enfants et adolescents de 8 à 16 ans interrogés se connectent seuls, dont les trois quart des 11-14 ans, tandis que seul un pour cent surfe en compagnie d'amis. "Ils se connectent seuls pour communiquer avec des copains mais pas l'un à côté de l'autre. C'est vraiment le réseau, mais chacun de son côté". YouTube et le service de messagerie instantanée MSN Messenger sont les sites visités les plus spontanément cités par les 8-14 ans. (lemonde.fr)

Les États-Unis seraient vaincus en cas de cyberguerre
La mise en garde vient de l'ancien directeur du renseignement américain Michael McConnell lors d'une audition de la Commission du Commerce, des Sciences et des Transports du Sénat. Comparant les dangers d'une cyberguerre à la menace que représentait l'Union soviétique pendant la Guerre froide il explique que "nous sommes les plus vulnérables, nous sommes les plus connectés, nous sommes ceux qui ont le plus à perdre". Le président de la Commission, Jay Rockfeller a indiqué que "la sécurité nationale et la sécurité économique sont en jeu. Une cyberattaque majeure pourrait paralyser les infrastructures du pays les plus cruciales, notre réseau électrique, de télécommunications et nos services financiers." (technaute.ca)

Hausse des attaques informatiques avec la crise
Selon l'étude du cabinet de conseil Ernst & Young, les entreprises subissent une hausse des attaques contre leurs systèmes informatiques avec la crise économique, notamment de la part d'anciens employés. Environ 41% des personnes interrogées affirment avoir enregistré une hausse des attaques contre leur site provenant de l'extérieur, notamment des tentatives d'hameçonnage. Un quart des patrons indique avoir subi depuis la crise économique une augmentation des attaques de l'intérieur même de la société, comme le vol de données ou l'accès illicite à des bases de données. "L'actuel contexte de récession persistante augmente le risque que d'anciens collaborateurs mécontents veuillent exprimer leur ressentiment à l'égard de leur ancien employeur" estime Ralph Holbein, spécialiste des risques informatiques à Ernst & Young. "Le système informatique de l'employeur devient alors une cible privilégiée et les vols de données sont de plus en plus fréquents". (technaute.ca)


La Commission européenne se penche sur les pratiques commerciales de Google
La Commission a demandé des explications au géant américain suite à des plaintes de trois concurrents qu'elle est en train d'examiner. Foundem, un comparateur de prix britannique, eJustice, moteur de recherche juridique français, et Ciao, guide d'achat sur Internet et comparateur de prix, ont porté plainte contre le moteur de recherche. Ils affirment que l'algorithme de recherche de Google rétrograde leurs sites dans ses résultats parce qu'ils sont en concurrence avec lui. Google se défend en indiquant que Foundem et Ciao sont plus ou moins liés à Bing, le moteur de recherche Microsoft. (lemonde.fr)

mardi 23 février 2010

De retour le 24 février

La revue de presse vous revient, demain le mercredi 24 février!