jeudi 25 février 2010

25 février

5 millions pour un système inutile
L'Université du Québec à Montréal (UQAM) a payé 5 millions $ pour l'installation d'un système informatique américain inadéquat, qu'elle doit maintenant remplacer. La technologie acquise initialement devait être traduite en français. "C'est la première fois qu'ils essayaient cela. Tout ce qui est dans les fonctionnalistés du logiciel n'était pas traduit comme il le faut, et les formateurs qui venaient non plus", explique le vice-recteur aux services académqieus et au développement technologique, Claude-Yves Charron. C'est l'entreprise québécoise SOFE qui a hérité du contrat (radio-canada.ca)

Des étudiants américains épiés chez eux?
Un élève américain accuse un conseil scolaire de la banlieue de Philadelphie d'avoir utilisé des webcaméras fournies aux étudiants pour les épier à leur insu. Les responsables du conseil scolaire Lower Merion ont confirmé qu'ils avaient activé à distance - et à l'insu des étudiants-, les webcaméras pour tenter de retrouver 42 portables volés ou manquants. Le plaignant dans cette affaire, affirme que les dirigeants de l'école ont pris une photo de lui à son insu, avec la webcaméra. Il a découvert le pot-aux-roses quand la directrice adjointe l'a convoqué pour l'informé que l'école savait qu'il avait eu un comportement "inadéquat" chez lui. Les dirigenats du conseil scolaire affirment qu'ils ont depuis mis fin à cette pratique. Pour leur part, les étudiants ont quand même pris l'habitude de recouvrir de ruban les webcaméras et les micros de leur portable tandis que les différents corps policiers, dont le FBI, font enquête pour tenter de déterminer si le conseil scolaire a enfrent la loi. (technaute.ca)

Google Chine recrute, malgré les menaces de départ
Le géant américain cherche à recruter une quarantaine de personnes en Chine, où il a pourtant menacé de cesser toute activité. Les offres d'emploi pour ingénieurs, des commerciaux ou des postes d'administration et les ressources humaines à Pékin, Changai et Canton. Google continue entretemps de filtrer la recherche en ligne pour respecter les exigences de censure des autorités chinoises. (technaute.ca)

Affaire Google : le public chinois pris d'intérêt pour une école incriminée

L'école de formation professionnelle Lanxiang incriminée dans les cyberattaques ayant visé Google "reçoit des appels téléphoniquesa du pays entier, l'interrogeant sur son programme de science informatique, qui est l'un des plus prisés" affirme le professeur chargé du recrutement. (technaute.ca)

Le web chinois joue sur les mots pour critiquer la censure
Né il y a à peine une semaine, le lézard Yake est une créature imaginaire utilisée par les internautes pour se moquer du gouvernement et qui se promène sur les forums chinois permettant aux cyber-citoyens de tourner en ridicule la propagande gouvernementale. Selon un article de l'encyclopédie collaborative Baidu (qui a vite été supprimé par les autorités), le lézard Yake se nourrit de crabes de rivière. Ces derniers sont une autre créature des internautes : "crabe des rivières" est en effet l'homonyme presque parfait de "harmoniser", euphémisme très prisé par les internautes pour évoquier la censure du Web. (rue89.com)

Trois dirigeants de Google condamnés pour atteinte à la vie privée en Italie
Ils ont été condamnés à six mois de prison avec sursis pour complicité de diffamation et atteinte à la vie privée après la diffusion d'une vidéo montrant des brimades contre un adolescent handicapé. La vidéo incriminée diffusée en 2006 et restée près de deux mois sur Google Vidéos avait provoqué un scandale en Italie. "Google va faire appel de cette décision étonnante" a indiqué Bill Echikson, le porte-parole de Google. "Aucune des quatre personnes (une a été acquittée) n'avait quoi que ce soit à voir avec la vidéo. Ils ne l'ont pas filmée, ils ne l'ont pas mise en ligne, aucun d'entre eux n'en connaissait les auteurs et cependant ils ont été tenus pénalement responsables". Cette décision pourrait obliger Google à modérer a priori sa plate-forme de vidéos. (lemonde.fr)

Google : un "moment-clé" qui pourrait "signer la mort d'internet"
Selon l'expert en communication publique et numérique, Amar Lakel, la condamnation de trois dirigeants de Google en Italie constitue un "moment-clé, lourd de conséquences" qui à terme, pourrait signer "la mort d'internet". "Cette jurisprudence, appliquée à l'échelle européenne, signifierait la mort d'internet car elle imposerait un contrôle en amont de tous les contenus, en contradiction avec le principe même d'internet, qui est de permettre à toute la population du monde d'émettre des contenus. La condamnation est la première manifestation de la rupture d'un consensus sur le fait que l'hébergeur ne peut être responsable a priori. Jusqu'ici, il ne pouvait être condamné que si, une fois alerté sur la présence d'un site nazi ou pédophile par exemple, il n'avait manifestement rien fait pour l'empêcher."(technaute.ca)

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