lundi 30 mars 2009

30 mars

Le ministère de l'Éducation remplace ses logiciels sans appel d'offres
Le ministère a accordé un contrat de 1,32 millions $ pour acquérir 1800 licences de la suite de bureautique Microsoft Office Professionnel 2007 et annonce que toutes les commissions scolaires de la province devront "dès ce printemps" mettre à la disposition de leurs employés des ordinateurs équipés du logiciel Office 2007 Professionnel. Commentant le fait que le contrat ait été accordé sans appel d'offres préalable, Cyrille Béraud, président de Savoir-faire Linux ironise : "C'est comme si le gouvernement changeait son parc automobile pour de BMW en disant qu'il n'y a que BMW qui fabrique de BMW". En mars 2008, Savoir-faire Linux a intenté une poursuite contre la Régie des rentes du Québec, après que celle-ci eut annoncé qu'elle avait confier à Microsoft, sans appel d'offres, le renouvellement des licences des systèmes d'exploitation de son parc informatique. À la mi-mars, la Cour supérieure du Québec a ordonné à la Régie des rentes de communiquer à Savoir-faire Linux certains détails des contrats qu'elle a confiés à Microsoft. "Les contrats de conclut le gouvernement avec Microsoft sont toujours d'une grande opacité" explique Michel Béraud. "Au Québec, il y a clairement un manque de volonté politique pour que le logiciel libre prenne son envol", estime pour sa part Louis Martin, titulaire de la Chaire logiciel libre, finance sociale et solidaire de l'UQAM.(technaute.ca)

Des Canadiens découvrent un réseau de cyberespionnage
Des chercheurs canadiens de l'Information Warfare Monitor ont découvert un vaste réseau de cyberespionnage qui s'est introduit dans les organisateurs de gouvernements et d'entreprises privées de 103 pays différents. Le réseau nommé GHostNet est principalement basé en Chine et possède une capacité accrue de s'emparer d'informations que les services secrets ou la police d'un état répressif comme la Chine peuvent exploiter contre la population civile. Par contre, les chercheurs insistent pour dire que ce serait "faux et trompeur" d'attribuer toutes ces opérations d'espionnage au gouvernement chinois. De son côté le gouvernement chinois croit que ce rapport "est un élément de plus de la propagande des Tibétains contre Pékin" soulignant que les Chinois eux-mêmes sont victimes de telles infiltrations et estime que le piratage informatique constitue "un enjeu mondial qui requiert une coopération mondiale. (La Presse, p-A17)

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