14 octobre

Non, Google ne rétrécit pas le savoir, mais...
Si Internet facilite l'accès à la culture, il ne le fait pas sans divers biais. Ces biais sont au moins de deux ordres. D'abord un biais temporel : la recherche contemporaine, le passé immédiat, est surreprésenté dans ce qui est facilement accessible. Dès que l'on remonte dans le temps, on s'aperçoit qu'il n'y a plus de systématicité : l'accès aux oeuvres de l'esprit des siècles précédents dépend du hasard des numérisations, des choix plus ou moins raisonnés qui ont été faits. Il y a aussi le biais de la langue et du domaine culturel. Le domaine anglo-saxon est très clairement surreprésenté sur Internet, et notamment à cause de l'écrasante puissance économique de... Google. Ces biais ne sont pas du tout à prendre à la légère, et c'est bien tout l'enjeu du débat actuel sur les négociations à mener avec Google à propos de son entreprise de numérisation des contenus. (liberation.fr)

Finalement, le "Plan Nord"'existe pas
Ce que le gouvernement appelle le "Plan Nord" depuis un an... n'est pas vraiment un plan. "Il faut d'abord savoir que le Plan Nord, c'est une démarche" a précisé la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau. "Une démarche nouveau genre" découlant d'un "nouveau paradigme" où "ce n'est pas le gouvernement qui dicte la façon de faire, mais où il se transforme en partenaire". La ministre lance un grande consultation. Le 6 novembre aura lieu une opération d'envergure : la "création d'un lieu de concertation", la Table des partenaires du Nord", qui comptera quelques 200 participants. (ledevoir.com)

Les portes de l'Alberta s'ouvrent pour Opsens
Opsens se spécialise dans le développement, la fabrication et la commercialisation de capteurs à fibre optique pour les marchés du pétrole et du gaz, de l'instrumentation médicale, des laboratoires scientifiques et des transformations haute-puissance. Elle vient d'obtenir une commande de plusieurs millions de dollars. Son client albertain possède 150 puits et il est considéré comme un leader qui parvient toujours à réduire ses coûts de production en ayant recours aux nouvelles technologies. (Le Soleil, p-28)

EXFO a su résister
Multinationale employant 1200 personnes dans une vingtaine de pays, EXFO est en Chine depuis deux ans, un "pays porteur" par ses besoins en télécommunications et sa croissance économique fulgurante, explique Germain Lamonde, chef de la direction d'EXFO dont la compagnie vient de lancer 26 nouveaux produits pour l'industrie des télécommunications. (Le Soleil, p-29)

Intel plus vigoureux que prévu
Premier fabricant de puces électroniques, Intel s'attend à voir le marché des micro-ordinateur croître cette année, ce qui défie les prédictions des analystes. "La société a connu un trimestre phénoménal encore une fois" soutient Patrick Wang, anayste de Wedbush Morgan Securities. L'utilisation des puces d'Intel dans toutes sortes de machines, depuis les ordinateurs portables jusqu'aux superordinateurs, font des ventes de la société un baromètre de la demande de l'Industrie. (La Presse, p-9 cah. Aff.)