vendredi 6 novembre 2009

6 novembre

La justice suspend un système de dénonciation au travail
En France, l'entreprise Benoist-Girard utilisait un logiciel permettant à ses salariés de dénoncer des actes illégaux, mais aussi des faits relevant de la vie privée. Toutefois, un tribunal a décidé de suspendre l'utilisation de ce "système d'alerte professionnelle" qui créait un "trouble manifestement illicite" a estimé le juge. En France, cette pratique est apparue à travers une circulaire, dans le cadre de la loi informatique et liberté. Une société qui souhaite faire appel à ce système n'a qu'à faire une déclaration à la Commission nationale informatique et libertés (Cnil). Actuellement, 1 300 entreprises françaises ont fait la démarche. Selon la circulaire, le champ de délation doit se limiter aux domaines "financier, comptable, bancaire et lutte contre la corruption". Toutefois le système mis à la disposition des employés de Benoist-Girard permettait de renseigner sur d'autres sujets, tels que la maladie d'un collègue ou encore la consommation de stupéfiants. (lefigaro.fr)

Le dispositif d'alerte professionnelle, comment ça marche?
Après la faillite de Enton en 2001, la loi américaine Sarbanes-Oxley de 2002 a imposé aux sociétés cotées en bourse aux États-Unis la mise en place d'Un système de dénonciation des actes illégaux des dirigeants et des salariés, avec un logiciel mis au point par Ethicspoint, une société de l'Orégon. "Avec un tel système, qui encourage l'anonymat, on peut aller informer la direction qu'un tel a une maladie grave et l'empêcher de décrocher un poste" affirme Elise Brand, avocate des syndicats de l'entreprise française Benoist-Girard, une filiale de la multinationale Stryker. (20minutes.fr)

Un accord européen sur les coupures internet
Un compromis a été trouvé au niveau européen pour fixer les conditions de suspension d'accès au net en cas de téléchargement illégal. Il est ainsi prévu "une procédure préalable juste et impartiale" garantissant "le respect de la présomption d'innocence" et assurant "le droit d'ètre entendu" pour se défendre pour la personne visée de coupure d'accès à Internet. Cette décision du Parlement européen et des gouvernements de l'Union européenne a été saluée par l'eurodéputé "pirate" suédois engagé dans l'accès libre et égal pour tous à la culture. Christian Engström y voit "un pas dans la bonne direction". Jérémie Zimmermann, co-fondateur du site citoyen La Quadrature du Net se félicite également de cette "arme juridique importante pour continuer le combat contre les restrictions abusives de l'accès au Net". (nouvelobs.fr)

Les effets inattendus du blocage de Pirate Bay
En juin dernier, plus de 300 sites proposaient de télécharger des contenus illégaux sur le Web. Au mois d'août le nombre est passé à près de 1400. Des experts voient dans cette évolution "l'effet Pirate Bay". Après l'annonce en août par la justice suédoise de sa fermeture, le célèbre portail de liens pour l'échange de fichiers bi-torrent aurait aussitôt fait des émules. "Plusieurs facteurs peuvent avoir contribué à l'essor du nombre de ces sites : raisons économiques, démocratisation des outils permettant de partager des fichiers, etc. Mais ce qui a vraiment attiré notre attention, explique la société Macfee, est le pic significatif qui s'est produit au moment où Pirate Bay a été mis hors ligne." MacFee note également que quelques jours avant la fermeture du site, "le code-source était disponible pour tous ceux qui souhaitaient contribuer à la redistribution des torrents". (lemonde.fr)

La Chine proscrit les méthodes brutales envers les accros au web
La Chine a interdit les méthodes brutales pour soigner les accros à l'Internet : "Les méthodes d'intervention qui restreignent la liberté des personnes sont strictement interdites ainsi que les châtiments corporels." (technaute.ca)

Italie : un hôpital traite la dépendance à l'Internet
Policlinico Gemelli a lancé cette semaine une thérapie pour traiter la dépendance à l'internet, qui touche de plus en plus de jeunes, plongés en continu dans un monde virtuel de jeux vidéo et de clavardage jusqu'à perdre le contact avec la réalité. "Les dépendances à l'internet sont en train de devenir un problème courant, elles pourraient toucher jusqu'à 40% des internautes selon certaines recherches" explique Federico Tonioni, le psychiatre chargé du projet. "Les plus jeunes, qui ont grandi avec l'internet, ont développé de nouvelles façons de penser et d'appréhender la réalité. Pour beaucoup d'entre eux, l'idée d'une dépendance à l'internet est inconcevable. Ils trouvent cela normal de passer tout leur temps en ligne". (technaute.ca)

Vivement la carte à puce!
Selon un rapport de la GRC au ministre de la Sécurité publique du Canada obtenu par La Presse en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, les fraudes par vol d'identité ont explosé l'an dernier au Canada. La valeur de ces fraudes, commises par l'entremise d'une carte de crédit ou de débit a augmenté de 65%. Ces fraudes, qui incluent les fraudes par vol d'identité, coûtent 1 million $ par jour aux Canadiens."Les gens prennent des risquent lorsqu'ils font affaire sur des sites Web qu'ils ne connaissent pas." Mais selon les données, la valeur des fraudes s'est stabilisée durant les six premiers mois de 2009. Une hypothèse : les fraudeurs ont du fil à retordre avec les nouvelles cartes à puce, déployées par les institutions bancaires. (Le Soleil, p-28)

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