jeudi 7 janvier 2010

7 janvier

Optosécuritré à la rescousse des aéroports
Fondé en 2003, ce spin off de l'Institut national d'optique (INO), a mis au point un logiciel de détection des armes et des liquides dangereux qui permet d'améliorer le rendement des systèmes de contrôle des bagages de cabine. Depuis peu, les employés d'Optosécurité s'affairaient à adapter le logiciel pour les portails d'imagerie personnelle afin d'accroître la capacité de détection des scanners corporels et d'assurer le respect de la vie privée des passagers puisque les images de ces derniers, lorsqu'ils défilent devant le scanner, ne sont pas vues par les yeux d'êtres humains mais traitées par un "cerveau" qui avisera l'agent de contrôle si des objets suspects se cachent sous les vêtements des individus. "Nous travaillions à cette adaptation de notre technologie sur des scanners corporels depuis quelque temps. Ce n'était pas encore une priorité. Le portrait a changé depuis le 25 décembre dernier. Aujourd'hui la pédale est dans le plancher..." explique le président fondateur et chef de la direction d'Optosécurité Éric Bergeron. La technologie québécoise est déjà à l'essai dans les aéroports de Milan, de Londres et Amsterdam. (Le Soleil, p-23)

Tout le monde tout nu
(Chronique de Raymond Giroux) "La technologie du scanner corporel est décrite par le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada comme étant "par sa nature même une intrusion parce qu'elle dévoile schématiquement le corps du voyageur". L'organisme a proposé des balises que le ministère des Transports aurait acceptées : ainsi, l'examinateur ne connait pas la personne qu'il "visualise", le contrôleur immédiat du voyageur ne voit pas son image, et le tout serait détruit après usage. Il faut vraiment faire confiance à la nature humaine pour croire à cette autodestruction automatique". Le Soleil, p-15)

Les pirates informatiques russes : en toute impunité
Les informaticiens russes ont des raisons autres que politiques pour se tourner vers le piratage, explique Nikita Kislitsine, rédacteur en chef de la revue Hacker. Plusieurs succombent à la tentation par manque de défis professionnels et en raison des salaires plus bas qu'en Occident. Et s'ils commettent généralement leur cybercrimes en Europe de l'Ouest et aux États-Unis, ce n'est pas un hasard. Les risque d'être attrapés par les autorités russes pour un cybercrime économique sont minces, en raison de l'incompétence des autorités estime Nikolaï Fedotov, analyste principal chez InfoWatch, une entreprise russe spécialisée dans les protection des données. Si le crime est commis à l'étranger, les risques diminuent d'autant. (La Presse, pA16)

L'Hadopi sur les rails
La Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) a officiellement été créée en France le 31 décembre dernier. Le budget prévu pour ce nouvel organisme est de l'ordre de 5,3 millions d'euros et il a une double vocation : une volonté pédagogique avec la riposte graduée, et aussi des questionnements sur comment développer l'offre légale. En ce sens Hadopi pourra labelliser les sites de téléchargement légaux qui respectent bien les droits d'auteurs afin que les internautes puissent se repérer dans la jungle des offres. Par contre Hadopi ne pourra pas empêcher de télécherger illégalement. Il sera toujours possible de trouver des techniques sur Internet pour passer outre le système. (nouvelobs.fr)

Iran : la justice publie une liste des "délits internet"
La liste dressée par un "comité d'experts" interdit tout site ayant des contenus contraires à la morale sociale, contraires aux valeurs religieuses, contraires à la sécurité et la paix sociale, hostiles aux responsables et aux organes gouvernementaux. La liste précise qu'il est interdit de vendre des logiciels pour contourner les systèmes de filtrage utilisés par les autorités pour restreintre l'accès à de nombreux sites politique. Les autorités iraniennes tentent depuis plusieurs années de contrôler l'internet en fermant régulièrement l'accès aux sites d'opposition politique ou en réduisant le débit des flux internet en période de crise ou de manifestations pour limiter l'utilisation de la Toile par les groupes d'opposition. (technaute.ca)

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