mercredi 3 février 2010

3 février

Pékin : Internet est "ouvert" en Chine
L'Internet est Chine est "tout à fait ouvert" et "la Chine est en fait victime d'attaques de pirates" a déclaré le chef de la diplomatie chinoise, Yang Jiechi, à propos du conflit l'opposant au moteur de recherche Google. "Nous somme toujours très heureux d'accueillir les entreprises étrangères, y compris les entreprises internet. Nous allons continuer à leur fournir un cadre propice pour leurs affaires. Dans le même temps, il faut toujours tenir compte de la situation réelle de la Chine et de la tradition culturelle", fait-il valoir. "Nous espérons que toutes les entreprises étrangères qui développent leurs affaires en Chine vont continuer à se développer selon la loi et respecter les intérêtes des habitants chinois". (technaute.ca)

Les entreprises américaines invitées à défier la censure chinoise
Trente multinationales du secteur des communications, dont Apple, Facebook, IBM, Nokia et Twitter, ont été appelées hier à faire la lumière sur leur comportement en matière des droits de l'homme en Chine par un sénateur américain qui s'inquiète des risques de collaboration en raison de la censure imposée par Pékin. Dick Durbin, sénateur et président de la sous-commission des droits de l'homme félicite Google "d'être arrivé à la conclusion que coopérer avec 'la grande muraille informatique' n'est pas conforme à sa responsabilité en matière de droits de l'homme". Il demande aux entreprises concernées de décrire les mesures qu'elles prennent "pour faire en sorte que (leurs) produits et services ne permettent pas au gouvernement chinois de violer les droits de l'homme". Ces sociétés sont appelées à détailler leurs "plans pour défendre les droits de l'homme en Chine, en particulier la liberté d'expression et la protection de la vie privée". (lemonde.fr)

La Biélorussie décrète la censure du Web
Le président Alexandre Loukachenko, qui s'était plaint en décembre "de la boue qui coule de l'Internet et dans laquelle les gens ne se retrouvent pas" a signé en début de semaine un décret pour contrôler l'accès à la Toile. Peu après, journalistes et opposants biélorusses ont dénoncé cette "tentative d'établir un contrôle sur l'information" dans leur pays. Les fournisseurs d'accès devront garder les informations relatives à leurs clients et aux services octroyés et à les remettre à la police, au fisc, aux services spéciaux ou à d'autres structures étatiques en cas de demande. "On pourra aisnsi facilement identifier la personne qui surfe sur les sites d'opposition et faire pression sur elle" prévoit Andreï Bastounets, vice-président de l'association des journaliste biélorusses. Selon le décret, le fournisseur d'accès sera obligé de fermer l'accès à un site si le centre l'exige. Le décret oblige aussi toutes les structures commerciales biélorusses qui veulent avoir une adresse internet à passer par le monopole national de télécommunications Beltelecom. Elles recevront alors des adresses se terminant en .by, alors qu'actuellement les entrepreneurs biélorusses sont souvent enregistrés avec des noms de domaine en .com et .biz pour augmenter le nombre de leurs clients. (lemonde.fr)

Des utilisateurs de Twitter victimes de hamçonnage
Twitter demande à certains de ses utilisateurs de changer leur mot de passe en raison d'une attaque de hameçonnage. Les gens touchés auraient visité des sites d'échange de fichiers Torrent, qui auraient été mis en ligne uniquement pour voler les noms d'usager et les mots de passe des internautes. Les sites concernés n'ont pas tous été identifiés mais Twitter a remis à jour les mots de passe des comptes compromis. (technaute.ca)

Les utilisateurs des sites de réseaux sociaux mis en garde contre les risques informatiques
Selon l'éditeur de solutions de sécurité informatique Sophos, "les internautes passent de plus en plus de temps sur les réseaux sociaux, communiquant des informations personnelles sensibles et précieuses, et les pirates ont trouvé le filon". Selon Sophos, 57% des utilisateurs se réseaux sociaux en ligne se disent désormais victimes de pourriels, soit un bon de 70,6% en un an. Plus du tiers ont indiqué avoir été victimes de vers informatiques, virus ou logiciels malveillants. "C'est juste au moment où les sociétés adoptent une politique stricte sur les réseaux sociaux que les logiciels malveillants, les pourriels, l'hameçonnage et le vol d'identité augmentent sur Facebook." (leminde.fr)

Des étudiants sanctionnés pour avoir bûché sur Facebook
En France, un professeur de l'Université d'Avignon a décidé de ne pas noter un dossier de fin de semestre sous prétexte que ses étudiants se sont entraidés via un groupe Facebook. Sur les réseaux sociaux, la tradition de solidarité entre étudiants devient aux yeux des enseignants, une vulgaire tricherie. Échanger ses notes dans les coulors de l'Université, c'est ok. Faire la même chose sur Facebook, non.Une étudiante confie sur le mur du groupe Facebook qu'elle a créé que le soi-disant plagiat n'est qu'un prétexte. Le problème c'est Facebook : "Le support les dérange plus qu'autre chose et les professeurs se doutent bien que chaque année les étudiants doivent partager leur travail pour s'entraider et compléter leur dossier, sachant qu'en cours, on échappe toujours quelques trucs". (rue89.com)

Recrutement 2.0 : le jeu pour dénicher la perle rare
L'Oréal a décidé de lancer un jeu en ligne, à l'intention des jeunes diplômés. Baptisé Reveal by L'Oréal, le site propose une immersion numérique dans l'univers du marchand de crèmes hydratantes et lotions pour les cheveux. Le tout est accompagné d'un questionnaire qui subtilement évalue les compétences et la psychologie du candidat. Avec sa facture Second Life ce projet de recrutement se retrouve au croisement du jeu vidéo, du Web 2.0 et de l'apprentissage numérique (e-learning). (ledevoir.com)

Technologies In Virtuo : traiter les phobies au-delà du réel
La capitale mondiale de la cyberpsychologie se situe... à Gatineau, au Québec. C'est ce que soutient Stéphane Bouchard, professeur au département de psychoéducation et de psychologie de l'Université du Québec en Outaouais, qui a mis sur pied des environnements de réalité virtuelle, dans le but de traiter les phobies et d'autres troubles de santé mentale. Ouverte il y a moins d'un an, la clinique In Virtuo, dérivée des travaux du professeur Bouchard, est l'une des premières pratiques privées de cyberpsychologie au Canada. (La Presse, 2 février, p-9 cah. Aff.)

Vidéotron compte installer des antennes sans consultation
Pour déployer son futur réseau d'antennes de téléphonie mobile, Vidéotron a fait adopter dans une douzaine de municipalités des résolutions qui l'autorisent à passer outre aux consultations publiques qu'exige le gouvernement fédéral. Il est possible que cette pratique déroge aux directives d'Industrie Canada, ce que nie Vidéotron. Pourtant, selon un expert du droit municipal, Jean Hétu, professeur à l'Université de Montréal, les villes qui ont voté les résolutions ont "court-circuité ou mal interprété les directives d'Industrie Canada". Une consultation publique est obligatoire pour toute antenne de plus de 15 mètres. (La Presse, 2 février, p-A13)

H2O fonde une co-entreprise en Inde
Associée à Chembond Chemicals, de Mumbai, H2O Innovation fonde une coentreprise en Inde. H2O Innovatioon India desservira en systèmes de traitement des eaux et services de maintenance les marchés industriel et commercial indiens. Chembond exploite cinq usines de fabrication et cinq bureaux de vente. Parmi ses clients, elle compte des grandes entreprises manufacturières dans plusieurs secteurs dont ceux de l'assemblage automobile, le raffinage et la pétrochimie, la production d'énergie, l'acier et la construction. La création de H2O Innovation India a pour objectif de générer des ventes annuelles de l'ordre de 5 à 8 millions $ au cours des trois prochaines années. (Le Soleil, p-23)

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