vendredi 5 février 2010

5 février

Mots de passe : simples comme "abc123"
L'entreprise américaine Rock You, qui fait des applications pour les sites de réseautage social, a récemment été victime de pirates, qui ont subtilisé les mots de passe de ses usagers et les ont publiés sur le web. Une société qui travaille en sécurité informatique a sauté sur l'occasion et a analysé les 32 millions de mots de passe lâchés dans la nature. Impreva en a conclu que plus ça change, plus c'est pareil. Les trois mots de passe les plus fréquemment utilisés par les clients de Rock You étaient "123456", "12345" et "123456789". "C'est un problème qui est récurrent, de prendre des mots de passe dont il est facile de se souvenir, ou un mot de passe qui est le même que le code usager", explique François Daigle, de la firme spécialisée en sécurité informatique Okiok. "Les gens pensent que personne n'a d'intérêt à accéder à leur compte de courriel. Mais ils prennent le même mot de passe sur Hotmail, Facebook, ou sur Accès D et sur la Banque Nationale" ce qui évidement très risqué. (technaute.ca)

Australie : un FAI ne peut être tenu responsable des téléchargements illégaux
Le troisième plus important fournisseur d'accès internet d'Australie, iiNet, vient de remporter la première cause du genre au pays. La cour a statué qu'il ne pouvait être tenu responsable des téléchargements illégaux de ses clients, contrairement à ce qu'en pensent les 34 maisons de production cinématographique qui l'ont traîné devant la justice. Selon la cour, il y a une différence entre offrir un service d'accès à Internet et l'utilisation qu'on en fait. La cause sera fort probablement portée en appel. (branchez-vous.com)

L'application iMussolini retirée de la vente
C'est le concepteur lui-même qui l'a enlevée car il craignait un procès. L'application qui permettait d'écouter, lire et voir des discours du dictateur fasciste sur iPhone et remportait un vif succès en Italie, a été retirée mercredi du magasin online d'Apple. Le concepteur d'iMussolini avait reçu des menaces de poursuites de la part de Cinecita Luce, la société publique qui détient ces archives et les droits de ces vidéos. Cinecita Luce a qualifié de "particulièrement odieuse" l'application, "utilisation instrumentale et commerciale des discours" de Benito Mussolini. (20minutes.fr)

À quoi a vraiment servi "Huis clos sur le Net"?
Cinq journalistes enfermés dans un gîte du Périgord, se sont informés de l'actualité uniquement par Facebook et Twitter. Ce qu'ils voulaient constater c'est de voir comment une information se propage sur les réseaux sociaux. Ce qui les a étonné, c'est la vitesse à laquelle une information se propage. Un soir, à Lille, il y a eu une explosion à 22h35 et aussitôt Twitter et Facebook se sont emparés du phénomène. En quelques minutes, des milliers de gens voulaient savoir qu'il s'était passé quelque chose. Mais personne ne savait ce qui était réellement arrivé, des rumeurs un peu folles se sont succédées. Twitte donne beaucoup d'information brutte, mais ne donne pas forcément les clés pour comprendre. Twitter dessine une autre hiérarchie de l'information, et en cela c'est intéressant, mais il faut savoir faire le tri. "C'est notre rôle à nous journalistes" estime un des cinq participants de l'expérience. (lexpress.fr)

Hydro a des problèmes de calcul
Le nouveau système informatique d'Hydro-Québec a coûté 500 millions de dollars, presque deux fois plus cher que prévu, mais il est incapable de calculer les frais sur les factures en retard à taux composé comme le faisait l'ancien, ce qui réduit les revenus de l'État. Si le taux annualisé n'apparaît plus, c'est que le système informatique ne peut calculer les frais d'administrations de façon composée mensuellement , comme l'ancien système. Tout indique qu'Hydro-Québec devra oublier les taux composés pour de bon. En prévenant la Régie de l'énergie du changement dans sa façon de calculer les frais de retard, la société d'État a expliqué qu'elle n'avait pas l'intention de revenir au taux composé, parce que ça coûterait trop cher. L'implantation du système avait causé plusieurs ratés, dont une sous-évaluation de la consommasion de 120 000 clients facturés au mode de versement égaux. (lapresseaffaires.ca)

Le nouvel accord Google-éditeurs est insatisfaisant
L'accord conclu entre Google et les éditeurs pour régler le contentieux lié au projet de bibliothèque numérique du géant américain de l'internet n'est pas satisfaisant, malgré des "progrès substantiels", estime le ministère de la Justice américain. La nouvelle version "souffre du même problème central que l'accord original. L'accord amendé confère toujours à Google des avantages significatifs et potentiellement anti-concurrentiels". (technaute.ca)

"La seule façon de gagner la cyberguerre, c'est de l'éviter"
Hamadoun Touré, secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), qui dépend des Nations-Unies, a proposé, lors du forum de Davos, la création d'un traité international sur les cyberconflits. "L'accord auquel nous souhaitons parvenir est très simple. Chaque État s'engagerait à trois choses : protéger ses citoyens de cyberattaques, ne pas abriter ou protéger de cyberterroristes sur son territoire et ne pas lancer d'attaque sur un autre pays. Un tel accord ne pourrait pas concerner uniquement les États, il devrait aussi impliquer d'une manière ou d'une autre le secteur privé. En cas de cyberattaque, comment retracer l'assaillant? "Nous avons mis en place un groupe de travail qui a identifié plusieurs axes prioritaires, et l'un d'eux est la normalisation des outils d'enquête utilisés par les États. Si tous les États se mettent d'accord sur la manière dont on doit procéder au pistage d'une adresse IP, par exemple, il devient beaucoup plus difficile de contester la paternité d'une attaque". (lemonde.fr)

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