9 juillet

Bell et Telus feront payer pour recevoir les Texto
Alors que Rogers se fait vertement critiquer pour le prix de ses forfaits iPhone, Bell et Telus imposent en douce de nouveaux frais pour les messages texte entrants. Ces courts textes envoyés d'un téléphone portable, qui étaient gratuits pour les destinataires depuis leur apparition en 2002, dès le 8 août prochain, coûteront désormais 0,15 $ l'unité à leur arrivée dans la boîte de réception. (Le Soleil, p-20)

Internet faille de sécurité : Les géants infornatiques s'unissent
Microsoft, Sun Microsystems et Cisco se sont mobilisés pour corriger une grave faille de sécurité qui menaçait l'internet mondial, et diffusent cette semaine à grande échelle un correctif (logiciel de correction). C'est le spécialiste en sécurité Dan Kaminsky de IO Active, qui a découvert il y a six mois cette faille qui portait sur le Domaine Name System (DNS), le système central qui met en relation les adresses des sites et les pages stockées sur des serveurs, via des numéros similaires à des numéros de téléphone. M. Kaminsky a mis en place le site http://www.doxpara.com/ pour permettre aux internautes de tester leur vulnérabilité à cette faille. (La Presse, p-A7)

Devant le CRTC Google assène une gifle à BCE
Google a remis la semaine dernière un document de 15 pages au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans lequel il dénonce le groupe BCE pour ses pratiques d'étranglement, qui consistent à ralentir le trafic des clients fournisseurs indépendants qui achètent leur capacité sur le réseau téléphonique de sa division Bell Canada. Déjà en avril dernier, l'Association canadienne des fournisseurs internet (ACFI) s'était plainte au CRTC du fait que les pratiques de Bell allaient compliquer, voire rendre impossible, la gestion des services offerts par ses membres. (La Presse, p- 1 et 4 cah.Aff)

Le parlement européen se précipite vers un internet soviétique
Le chapitre français de la Fondation pour une infrastructure informationnelle libre (FFII) a émis un communiqué le lundi 7 juillet dans lequel l'association affirme que "les amendements de dernière minute déposées au Parlement européen à propos de la directive européenne dite "paquet télécom" proposent un "internet soviétique" où les éditeurs de logiciels et fournisseurs de services internet surveilleront le trafic et les données. (...) Les logiciels et services proposés en ligne seront soumis à la permission des régulateurs". Benjamin Henrion, représentant permanent de la FFII à Bruxelles, tire la sonnette d'alarme : "Demain, des logiciels applicatifs comme Skype voire même Firefox pourront être déclarés illégaux en Europe s'ils ne sont pas certifiés par une autorité administrative (...) Autrefois l'union soviétique exigeait l'enregistrement auprès des autorités de toutes les machines à écrire et de tous les dispositifs d'impression." (http://www.ffii.fr/)

Le Sénat veut taxer les revenus issus des blogs
Club Sénat, une structure d'échange entre les sénateurs et le monde de l'entreprise française, propose dans un rapport sur les "micro-revenus numériques" de taxer l'argent retiré par les particuliers de l'internet, estimant que "les internautes français sont déjà des dizaines de milliers à gagner un peu d'argent sur le Net en exerçant une véritable micro-activité créative ou commerciale" et propose de les taxer "au taux unique de 13% couvrant impôts et charges sociales" prélevé à la source par la plateforme internet "au moment de la transaction". (lexpress.fr/)

Une étude remet en cause la fiabilité des machines à voter
Chercheuse au Laboratoire d'informatique de Nantes Altlantique, Chantal Enguehard a mené des travaux dont les résultats indiquent que le nombres de votes et d'émargements - théoriquement identiques- sont différents dans 29,8% des bureaux de votes équipés de machines électroniques alors que ce type d'erreur n'apparaît que dans 5,3% des bureaux de vote traditionnels. (lemonde.fr)

Berlusconi dirigeant "dilettante" d'un pays "corrompu", selon Washington
Une biographie insultante du président du Conseil italien a été distribuée par le service de presse de la Maison Blanche aux journalistes qui accompagnaient Bush au sommet du G8, au Japon. Le problème, selon Tony Fratto, un porte-parole de la Maison Blanche est le suivant : "Ceux qui ont rassemblé ce matériel ont bâclé le travail. Une erreur de toute évidence a été commise. (...)Quelqu'un est allé sur Internet, y a pris des biographies et ne les a pas lues. Personne ne les a lues avant qu'elles ne soient mises dans la brochure. On a supposé qu'elles étaient de sources respectables".(liberation.fr)