lundi 28 septembre 2009

28 septembre

Après Facebook, voici "Fessebook"
Plus besoin d'aller dans un bar ou dans un centre d'entraînement et ainsi risquer un malentendu : sur les sites de socialisation ouvertement libertins, tout y est sexuellement explicite. De plus les préférences sont indiquées, que ce soit sexe à trois, en groupe, les relations homosexuelles, le sado-masochisme ou, tout simplement, une possibilité de trouver quelqu'un pour partager son lit. Il y a une différence majeure, toutefois, avec les sites de réseautage social : c'est loin d'être gratuit. Et au Québec, il n'y a pas d'équivalent, la plupart des sites de socialisation sont anglophones. (Le Soleil, p-7)

Droits de scolarité au collégial : Tollé dans le milieu de l'éducation
La décision des militants au congrès du Parti libéral du Québec, d'appuyer l'instauration de droits de scolarité au collégial a été dénoncée par les acteurs du milieu de l'éducation qui estiment que celà aura pour effet de vider les salles de classe collégiales. "Cela va à contre-sens de tout le mouvement que l'on essaie de créer en ce moment pour que les jeunes fréquentent le plus possible les institutions collégiales" estime Micheline Thibodeau de la Fédération nationale des enseignants et enseignantes du Québec. "Du moment où on ouvre la porte à l'imposition de frais, aussi modestes soient-ils, ceux-ci tendront à augmenter au fil des années". Tous les intervenants du milieu de l'éducation ont promis une mobilisation massive au cas où la proposition devrait faire son chemin jusqu'à l'Assemblée nationale et se transformer en projet de loi. (Le Soleil, p-11)

Retard de productivité au Québec : Un boulet qui plombe la richesse collective
Selon une étude du nouveau Centre sur la productivité et la prospérité (HEC), la productivité serait la cause de plus en plus importante, voire dominante, des écarts de richesse entre le Québec et les autres économies. Les causes potentielles du retard de productivité sont nombreuses : manque d'investissements privés dans les PME, manque de formation, réglementation, faible concurrence. Quoi qu'il en soit, "le Québec devra inévitablement redresser sa performance en matière de productivité du travail s'il veut combler son retard économique" écrivent les auteurs de l'étude. (La Presse, p-5 cah. Aff.)

Les réseaux sociaux reproduisent-ils la ségrégation raciale?
MySpace est pour les noirs, Facebook pour les blancs selon un étude américaine controversée défendue en juin dernier lors du Personal Democraty Forum, une conférence sur la technologie et la politique qui s'est tenue au Lincoln Center à New-York. À l'intérieur de ces sites, les ados noirs communiquent avec d'autres ados noirs, les latinos discutent avec les latinos, et cette auto-ségrégation assez courante dans la vie réelle est très présente sur le Web. Daniel Boyd, spécialiste des médias sociaux chez Microsoft compare cet exode de MySpace vers Facebook au phénomène de "fuite des blancs" (white flight), qui désertent les centre-villes américains pour les banlieues. "On assiste à une reproduction de toutes formes de ségrégations sociales qu'on espéraient disparues". (slate.fr)

Twitter relance le débat sur la neutralité des journalistes
Le Washington Post vient d'interdire à ses journalistes d'utiliser les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter pour commenter l'actualité et délivrer des opinions politiques. Les nouvelles règles sur l'expression des journalistes du Washington Post ont été édictées à la suite de tweets de l'un des rédacteurs en chef, Raju Narisetti. Celui-ci avait suggéré, via Twitter, qu'un sénateur de 91 ans, hospitalisé, pourrait songer à se retirer de la vie politique. Certains messages de Raju Narisetti étant "interprétés comme une prise de position", le compte du rédacteur en chef a été fermé. "Nous ne devons jamais abandonner les règles qui régissent la séparation de l'information et de l'opinion, l'importance du fait et de l'objectivité, l'utilisation appropriée du langage et du ton et les autres caractéristiques qui font la marque de notre journalisme" a expliqué Andrew Alexander, médiateur du journal. (nouvelobs.fr)

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