mercredi 16 décembre 2009

16 décembre

Des étudiants font équipe avec Lucasfilm
Sept finissants du Collège Bart vivent une première participation à un stage en animation 3D à saveur holywoodienne. Ils travailleront avec des créateurs de l'équipe LucasFilm pour la production d'un court métrage intitulé Them Greeks...! Des ententes de confidentialité très strictes entourent ces stages car le film sortira uniquement en 2011. Les étudiants se partageront les tâches en animation 3D, en modélisation et en textures. Chaque semaine ils seront en contact par téléconférence avec les gens de Hollywood. "Le télétravail, ce n'est pas un problème. C'est ce qui permet aux étudiants de bénéficier d'un stage professionnel, dans un contexte intéressant qui peut ouvrir la porte à d'autres projets" explique Martin l'Heureux, superviseur d'animation au collège Bart. (Le Soleil, p-21)

"Si ce n'est pas Terra Ventures, ce sera une autre compagnie"
Lors d'une rencontre hier au Cégep de Sept-Îles, les porte-parolee du regroupement de 24 médecins du CSSS de Sept-Îles ont rappelé "que le potentiel uranifère du lac Kachiwiss est connu depuis 1970. Si ce n'est pas Terra Ventures qui l'exploite, ce sera une autre compagnie (...) Il faut conscientiser la jeunesse maintenant et pas dans 10 ans". Pour sa part Joanne Gagnon Roy présidente du Comité vert du cégep explique : "Nous sommes une génération très concernée par les activités uranifères. Ça se parle beaucoup ici au cégep. C'est un dossier chaud". (Le Soleil, p-32)

Une entreprise minière canadienne est au coeur d'une controverse
Trois employés et ex-employés de la compagnie minière canadienne Blackfire Exploration Ltd ont été arrêtés au lendemain du meurter du leader d'un groupe écologiste le mois dernier au Mexique. Depuis, la mine exploitée par cette entreprise de Calgary, a été fermée. Quelques jours après le meurre, 250 manifestants ont protesté devant l'ambassade canadienne à Mexico. Au début du mois, le gouvernement mexicain a fait fermer la mine, accusant Blackfire d'avoir construit des routes sans autorisation et d'avoir pollué l'environnement avec des émissions toxiques. (La Presse, p-A32)

Surprise et prudence à La Pocatière
L'envoi d'une mise en demeure, par la société chinoise Zhuzhou Electric Locomotive à la Société de Transport de Montréal afin d'arrêter durant deux mois les négociations avec le consortium Bombardier/Alstom au sujet de la construction de voitures pour le métro de Montréal, a eu l'effet d'une surprise à l'usine Bombardier de La Pocatière. Le maire de La Pocatière, Sylvain Hudon estime que la proposition chinoise vient un peu tard. "Le procédé d'appel d'offres public a été lancé à l'international et a débouché sur une entente de partenariat entre Bombardier et Alstom. Le consultant montréalais et l'entreprise chinoise auraient peut-être du se réveiller avant". (Le Soleil, p-41)

Discover cite l'INRS
La pile à combustible haute performance développée par l'Insitut national de recherche scientifique sera citée dans les meilleures avancées 2009 du grand magazine scientifique américain, Discover. Selon l'INRS, cette découverte constitue une solution de rechange réelle aux catalyseurs de platine utilisées jusqu' à maintenant dans tous les prototypes de piles destinées au transport. (Le Soleil, p-17)

L'Ukraine choisit un satellite québécois
L'ancienne SPAR Aérospatiale, la compagnie MDA, fournira à l'Agence spatiale d'Ukraine un système de satellite de 254 millions $US qui comprend un satellite de télécommunications géostationnaire, deux centres de contrôle et d'autres composantes au sol. Le nouveau satellite assurera notamment le service de télévision en direct et l'accès à haute vitesse en Ukraine et dans la région. La conception et la fabrication de ce système entraîneront la création d'environ 25 emplois à la filiale de la compagnie à Sainte-Anne-de-Bellevue. Le financement offert par Exportation et Développement Canada a permis à la MDA d'obtenir le contrat devant ses concurrents. (La Presse, p-1 et 4 cah. Aff.)

Le gouvernement australien va vraiment mettre en place son filtrage Internet
Concrètement le filtrage se fera à deux niveaux. Un premier, obligatoire, passerait par une liste noire d'environ 1000 sites étabie par le gouvernement. Le second niveau, sur la base du volontariat pour les fournisseurs d'accès, propose de filtrer directement le contenu. Problème : l'efficacité n'est que d'environ 80% et ralentit grandement le réseau. L'Electronic Frontier Association a réagit, estimant "qu'une technologie au point ne donne pas forcément une bonne politique". (20minutes.fr)

Le Bélarus veut contrôlet internet
Une nouvelle structure sera créé en Biélorussie dédiée au contrôle d'internet, selon un décret publié aujourd'hui. Le décret vise à la "défense d'intérêts vitaux pour les personnes, la société et l'État". La régulation d'Internet sera confiée à un "centre analytique" sous le contrôle du président Alexandre Loukachenko, dernier dirigeant post-stalinien. Les fournisseurs d'accès internet seront contraints de transmettre les données sur l'identité de leurs utilisateurs aux autorités. Tous les médias en ligne seront obligées de s'enregistrer. La plupart des journaux non-étatiques ont fermés et il n'existe ni radio ni chaîne de télévision indépendante au Bélarus, si bien qu'internet est devenu ces dernières années une source majeur d'informations indépendants dans ce pays très contrôlé et très fermé. (lefigaro.fr)

Le militantisme à l'ère du Web 2.0
Le coup d'éclat des Yes Men sur le dos du Canada à Copenhague cette semaine pourrait bien marquer un tournant dans l'acte militant, au temps du Web 2.0 en dématérialisant dans les espaces numériques des dramatisations qui ont fait les beaux jours de Greenpeace à une autre époque, afin d'attirer le regard du monde sur une préoccupation environnementale. Avec un succès redoutable. Faux site ministériel, compte Twitter faussement attribué à Jim Prentice, pastiche de Wall Street Journal et vidéo de félicitations en provenance d'ouganda. Ceci confirme le début d'une redéfinition des contours du militantisme et de la revendication sociale. "C'est un coup génial qui appelle à la prudence face à l'information qui circule dans le cyberespace", explique Anne-Marie Gingras de l'Université Laval. "Mais c'est un coup aussi qui nous montre à quel point les politiciens ne sont pas bien préparés pour faire face à ce genre d'actions" (...) Dimitri Soudas, attaché de presse de Stephen Harper, a livré selon elle une "très mauvaise performance dans la gestion de cette crise numérique. Ça été renversant et c'est certainement ce qui a donné encore plus d'ampleur à cette crise numérique". (ledevoir.com)

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