mercredi 17 février 2010

17 février

Une plainte déposée contre Google Buzz aux États-Unis
L'Electronic Privacy Information Center (EPIC), une association américaine de défense de la vie privée, a déposé une plainte visant le réseau social Google Buzz auprès de l'agence américaine de protection du consommateur, estimant que Buzz ne devrait pas utiliser le carnet d'adresse des utilisateurs de Gmail pour élaborer la "liste d'amis" de Buzz. Selon l'EPIC, les utilisateurs n'ont pas suffisamment de contrôle sur ce qui est rendu public sur le réseau social. Le premier réseau social au monde, Facebook, qui revendique 400 millions d'utilisateurs, fait lui aussi l'objet d'une enquête similaire au Canada, la commissaire à la vie privée reprochant au site d'avoir modifié les paramètres de vie privée par défaut, ce qui rend plus visibles des informations jusque là masquées. (lemonde.fr)

La justice américaine se penche sur Google
Demain, le juge fédéral Denny Chin se penchera sur le projet de numérisation de millions de livres par le géant d'internet Google, dont l'accord conclu avec les éditeurs et des auteurs suscite la controverse. Le juge devra établir si cet accord est "juste". Dans le camp des critiques, le ministère de la Justice américain estime que, même amendé ces derniers mois, l'accord "va trop loin" et reviendrait à "permettre à l'entreprise d'être le seul acteur numérique avec les droits de distribution et d'exploitation d'une grande variété de contenus dans de multiples formats". La semaine dernière, Google a répliqué que "des concurrents comme Amazon font état d'inquiétudes sur la part de marché potentielle de Google, mais ils ignorent leur propre domination sur le marché". Amazon, Microsoft et Yahoo! font partie des concurrents de Google qui ont rejoint le groupe "Alliance pour le livre ouvert" opposé à Google. Les principales objections de l'administration portent sur les oeuvres épuisées dont les ayant-droits ne peuvent pas être identifiés et les oeuvres étrangères, et visent à ce que Google n'accapare pas des droits d'auteur indus. (technaute.ca)

Une délégation américaine du web bientôt en Russie
Des responsables américains et des dirigeants de eBay, Twitter, Cisco, Howcast, Mozilla et d'autres groupes internet vont se rendre en Russie, du 17 au 23 février, pour discuter du recours aux sites de socialisation pour améliorer les relations entre les deux pays. La délégation sera menée par Jared Cohen, responsable du département d'État et d'Howard Soloman du Conseil à la sécurité nationale et elle rencontrera des représentants du gouvernement russe, des universitaires ainsi que des entreprises privées et des ONG. "Ils vont discuter de la façon dont les réseaux sociaux et d'autres technologies innovantes peuvent être utilisées pour renforcer et élargir les liens entre les États-Unis et la Russie". (technaute.ca)

L'Indonésie prévoit de durcir son contrôle du Web
L'objectif déclaré de ces nouvelles règles de contrôle des sites internet est de lutter contre la pornographie ou la diffamation. Mais des experts et blogueurs craignent un retour de la censure, alors que la liberté de pensée est désormais bien établie en Indonésie, une décennie après la chute de la dictature. De nombreuses campagnes, contre la corruption des élites, ont été menées sur des sites sociaux comme Facebook. Les nouvelles règles, préparées par le ministère de la communication sous forme de décret, prévoient que les autorités pourront ordonner à un hébergeur de fermer, sous peine de sanctions, un site présentant un contenu jugé illégal. Le principal parti d'opposition, PDI-P, a rejeté ces propositions affirmant qu'elles violaient la loi sur la liberté de la presse et entraîneraient un "retour à l'autoritarisme". Le texte en projet s'apparente "à la politique chinoise vis à vis Internet" et menace "le développement du Web en Indonésie" a mis en garde Agustinus Edy Kristianto, le rédacteur en chef de PrimairOnline, un site d'information politique. (lemonde.fr)

L'Islande, nouveau cyber paradis
Le Parlement islandais s'apprête à examiner un projet de loi visant à interdire le filtrage d'internet. Protéger les communications et les sources, limiter la responsabilité des intermédiaires techniques, autant de mesures qui font partie de cet arsenal de protection des libertés sur le net. Cette loi, l'Islandic Modern Media Initiative, compilerait le meilleur des dispositions existantes pour protéger les journalistes et les citoyens des pressions et des censures. (lemonde.fr)

L'Assemblée vote la Loppsi 2
Le texte comprend un large éventail de mesures allant du terrorisme à la délinquance routière, en passant par la lutte contre la cybercriminalité. L'Assemblée nationale française a donné son feu vert à un recours accru à la vidéosurveillance, rebaptisée vidéoprotection. En matière de lutte à la cybercriminalité, le délit d'usurpation d'identité sur le net a été créé ainsi que l'obligation faite aux fournisseurs d'accès internet de bloquer les sites pédopornographiques. Une mesure qualifiée d'inutile par l'opposition socialiste du fait de la capacité de ce genre de sites à migrer d'un hébergeur à l'autre. (liberation.fr)

De la réalité augmentée pour les visages
Un concept est à l'étude depuis plusieurs années dans les laboratoires : des téléphones portables équipés d'un système de reconnaissance de visages. En pratique, il faut pointer son téléphone vers la personne. L'image est analysée et comparée à distance à une base de données de visages. Selon le perfectionnement du logiciel, le téléphone affiche soit réponse figée (le nom de la personne), soit entoure le cobaye d'informations supplémentaires, comme un lien vers ses comptes Twitter et Facebook, et sa fiche de contact. Jusqu'alors, tout cela relevait de la théorie. Au congrès mondial du mobile de Barcelone, Comverse, une entreprise israélienne, doit présenter une application capable de reconnaître une personne sans savoir son nom, grâce à son téléphone portable. Comverse s'est associé à Face.com, qui pratique déjà de la reconnaissance de visages sur Facebook. Derrière la démonstration technique, il se pose de vraies questions de respect de la vie privée. C'est ce qui empêche Google de se risquer sur ce terrain. (lefigaro.fr)

Les téléphones cellulaires peuvent aussi être la cible de cybercriminels
Encore limitées, les menaces sur la sécurité des téléphones mobiles devraient se développer avec le succès des téléphones intelligents, appareils multifonctions polularisés par l'iPhone, les cybercriminels y voyant un nouveau moyen de gagner de l'argent,. "Notre laboratoire d.tecte environ une trentaine de logiciels malveillants par mois sur des téléphones mobiles" explique Jean-Philippe Bichard, porte-parole de l'éditeur de logiciels de sécurité Kapersky Lab. Alors que jusqu'ici les cybercriminels lançaient leurs appels à partir d'un serveur, les experts ont conataté, depuis l'an passé, qu'ils pouvaient aussi "appeler depuis le téléphone de l'usager, sans que celui-ci ne s'en rende compte" donnant lieu à des factures astronomiques. Autre problème, "si un téléphone est infecté, il peut infecter d'autres téléphones". Les attaques peuvent également avoir lieu via des connections bluetooth. Les fournisseurs de logiciels de sécurité ont d'ailleurs développé des kits spéciaux pour les cellulaires avec des anti-virus, des anti-spams etc. (technaute.ca)

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