lundi 8 février 2010

8 février

Les États-Unis face à des menaces "graves" sur internet
Hier, le conseiller antiterroriste du président Barack Obama, John Brenman, affirme que les États-Unis font face à des menaces importantes. "Les menaces et les faiblesses dans le cyberespace sont graves et importantes et représente un défi très complexe et compliqué, mais nous travaillons en étroite liaison avec le secteur privé. Nous abordons cette question du point de vue de l'espionnage, qu'il soit mené par des États des pirates ou des organisations terroristes. Nous essayons de faire en sorte que nos réseaux, qu'ils appartiennent au gouvernement ou au secteur privé, soient capables de repousser les tentatives d'intrusion". (technaute.ca)

La Chine ferme un site pour pirates informatiques
La police chinoise a fermé un site internet dans le centre du pays spécialisé dans le piratage et l'espionnage informatiques, qui aurait fourni les moyens de lancer des cyberattaques à des dizaines de milliers de personnes. Les trois responsables de Black Hawk Safety Net ont été arrêtés, le site fermé et quelques 250 000 $ de saisis. Le site, actif depuis 2005 selon l'agence Chine Nouvelle, comptait des milliers de membres : plus de 12 000 membres VIP qui payaient une cotisation et quelque 170 000 membres gratuits. Le site aurait été fermé en novembre, mais les médias n'expliquent pas pourquoi la nouvelle n'est connue que ces jours-ci. (technaute.ca)

Le Xinijang rétablit l'accès à 27 sites internet
Dans le cadre du rétablissement progressif des télécommunications coupées après les sanglantes émeutes ethniques de juillet, le gouvernement de la région autonome du Xinijang a réouvert l'accès à 27 sites extérieurs à la région, pratiques et appréciés des internautes. Outre les sites officiels, comme celui du gouvernement, figurent des sites commerciaux, comme Taobao et Alibaba (vente en ligne), de jeux en ligne ou de compagnies aériennes nationales. Récemment, les services d'appel téléphonqies longue distance et le service des messageries par téléphone portable à l'intérieur du pays ont de nouveau été autorisés. (technaute.ca)

Les professeurs de Laval muets sur les conflits d'intérêt
Plus de six mois après l'adoption d'une politique sur les conflits d'intérêts à l'Université Laval, un seul professeur s'est plié à ses exigences. La Politique sur l'intégrité en recherche et création sur les conflts d'intérêts oblige les chercheurs à déclarer toute situation de conflits d'intérêts "réels, apparents ou potentiels" et demander un avis à leur supérieur immédiat. "La demande d'avis est traitée avec diligence, afin que des mesures soient prises pour éviter ou résoudre les conflits d'intérêts ou l'apparence de conflits", peut-on lire dans le document. Le vice-recteur à la recherche, Edwin Bourget, est incapable d'estimer combien de personnes sont visées par cette mesure, mais il convient qu'une seule déclaration c'est peu. Selon lui, jusqu'à un an et demi peut être nécessaire avant de sensibiliser les chercheurs aux obligations contenues dans cette politique. "Il faut que les doyens et les directeurs de départements se l'approprient et trouvent les moyens efficaces de demander ça. On ne peut pas juste jouer à la police, ça ne donne pas un résultat intéressant". (cyberpresse.ca)

Le "Huis clos sur le Net" ne convainc personne
Nombre de médias ont critiqué cette semaine la méthodologie et l'intérêt du "Huis clos sur le Net" présenté par ses instigateurs comme une expérience importante pour étudier la manière dont l'information émerge sur les réseaux sociaux. Pierre Haski, fondateur du populaire site d'informations en ligne Rue89 figure parmi les sceptiques de l'expérience : "Au début, j'ai trouvé que l'idée était séduisante. Mais j'ai fini par conclure qu'ils n'allaient rien trouver du tout". L'un des problèmes, note M. Haski, est que les médias traditionnels et les réseaux sociaux sont profondément imbriqués, la plupart des premiers alimentant les seconds de manière continue pour signaler les événements en cours. Selon le journaliste québécois Rémy Charest, l'exercice risquait "d'en montrer plus sur les journalistes présents que sur les réseaux eux-mêmes" puisque la qualité de l'information recueillie est fonction de la qualité des contacts. "Twitter et Facebook ne sont pas des canaux "neutres" de diffusion, mais bien des canaux qui réflètent la nature d'un réseau personnel. Personne n'a tout à fait le même réseau ni dans la vraie vie ni sur l'internet". (technaute.ca)

Huit ados américains sur dix possèdent une console de jeux
...c'est ce qu'indique l'étude Internet & American Life Project publiée par le cabinet Pew Research Center. Un peu plus de la moitié des jeunes joueurs ont une console portable. Les machines de poche rencontrent ainsi un grands succès auprès des plus jeunes, les 12-13 ans. Ceux âgés de 14 à 17 ans se tournent davantage vers le consoles de salon. Les jeux vidéo restent une affaire masculine : près de neuf garçons sur dix possèdent une console contre 70% pour les filles. (technaute.ca)

La fibre optique à la maison d'ici trois ans
Bell Canada compte amener la fibre optique un peu partout dans la ville de Québec et dans ses développements résidentiels de banlieu de la province, d'ici trois ans. L'internet par fibre optique, c'est un débit de plus de 100 mégabits par seconde. En comparaison, les débits de la haute-vitesse d'aujourd'hui dépassent rarement les 10 Mbits/s. (cyberpresse,ca)

Insulter ses profs sur internet : les juges américains divisés
Les juristes américains estiment urgent que la Cour suprême définisse les contours de la liberté d'expression des étudiants sur internet, après que deux cours d'appel du même État ont rendu le même jour deux arrêts contradictoires dans deux affaires comparables. Selon Robert Richards, professeur de droit à Penn State, l'université de l'État de Pennesylvanie, la raison de ces jugements contradictoires est assez prosaïque : "La loi est très à la traîne en matière de nouvelles technologies, et donc, à géométrie variable dès lors que la liberté d'expression s'invite dans le débat. Tant que la Cour suprême n'aura pas pris décision en la matière, où s'arrête la liberté d'expression des élèves sur internet, et où commence la diffamation, nous allons nous retrouver avec une foule de jugements totalement incohérents". (technaute.ca)

Les contraventions électroniques illégales?
Les nouvelles contraventions électroniques que reçoivent les Montréalais depuis deux ans, qui ne portent pas la signature du policier, pourraient être illégales. Dans un procès tenu cette semaine et dont l'issue pourrait coûter des dizaines de millions de dollars à la Ville de Montréal, le juge a reconnu "que le constat électronique de Montréal de semblait pas être un modèle de respect de la loi puisque aucune signature ou code de validation n'y figure". Il s'agirait d'une infraction au Coxe de procédure pénale, plus précisément à l'article 34.8, un paragraphe stipulant que le constat doit porter une signature, manuscrite ou électronique, ou un code de validation. Le juge a mis la cause en délibéré. (cyberpresse.ca)

Éthiopie : Microsoft lance Vista en amharique
Le géant américain de l'informatique a lancé une version en amharique, la principale langue d'Éthiopie en partenariat avec le gouvernement éthiopien. Selon le directeur de l'Agence éthipienne de développement des technologies de l'information et de la communciation (EICTDA), ce lamcement "constitue un grand pas en avant pour faire de l'amharique une langue de technologie". L'EICTDA a effectué la traduction du logiciel, mobilisant une quarantaine d'universitaires et l'Université d'Addis Abeba. Le patron de Microsoft pour l'Afrique a souligné " que des millions de nes dans le monde, qui ne parlent pas une des langues technologiques dominantes, ont des difficultés à utiliser des ordinateurs" L'amharique, qui dispose de son propre alphabet, est une des langues officielles d'Éthiopie qui en compte plus de 80, mais c'est la plus répandue et elle sert pour les échanges courants entre les différentes ethnies. (technaute.ca)

Temple de Preah Vihear : Google diffuse une fausse carte, selom Phnom Penh
Le Cambodge accuse le géant américain de l'internet d'être "irresponsable" pour avoir publié une carte "totalement fausse" du temple Preah Vihear, au centre d'un conflit frontalier entre le Cambodge et la Thailande et demande le retrait du document de la toile. La carte publiée par Google "place presque la moitié du temple en Thailande" ce que conteste le Cambodge. (technaute.ca)

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