vendredi 16 avril 2010

16 avril

Jeu en ligne : la demande de moratoire s'amplifie
Deux autres organismes se joignent à une dizaine de groupes et associations réclamant au gouvernement un moratoire sur le projet de Loto-Québec d'exploiter un site de jeu en ligne. "Dans le meilleur des mondes, on souhaiterait que le jeu en ligne ne se développe pas au Québec, mais à défaut d'obtenir cette demande pourquoi ne pas s'asseoir et analyser les risques en tenant compte des lois existantes", a affirmé la présidente de l'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), Lucie Thibodeau. De concert avec l'Ordre des travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux de la province, l'ASPQ a envoyé une lettre au cabinet du ministère des Finances, Raymond Bachand, afin d'obtenir un moratoire et la mise en place d'un comité d'éthique social sur le jeu étatisé. Claude Leblond, le président de l'Ordre, se demande pourquoi le gouvernement ne s'appuie pas sur la loi provinciale pour contrer la pauvreté et l'exclusion sociale afin de procéder à une étude d'impact du jeu en ligne sur la santé mental et les risques psychosociaux. "On dirait que quand il s'agit de problèmes psychosociaux, l'État minimise les problèmes comparativement aux problèmes de santé mentale. Pourtant, des études ont démontré que les jeunes et les plus démunis de notre société sont plus à risque. Et malgré tout, le gouvernement n'a pas cru bon d'analyser les coûts sociaux, notamment sur l'impact sur les relations de couple, et les risques de négligence au travail". (cyberpresse.ca)

Un stratagème pour gonfler les prix
Un reportage de Radio-Canada révélait la semaine dernière que les contrats informatiques dans certains ministères du gouvernement du Québec étaient octroyés en alternance à un groupe restreint de grandes entreprises, ce qui laisse peu de place à la concurence. Radio-Canada a également appris que ces mêmes entreprises ont mis en place un système pour gonfler les coûts des projets informatiques du gouvernement : "Les grosses entreprises vont soumissionner le plus bas possible et elles vont s'arranger ensuite pour aller chercher des modifications nécessaires pour faire augmenter la facture", explique un chef d'entreprise. Selon lui, bon nombre de contrats informatiques au gouvernement du Québec n'assument pas l'ensemble des travaux à effectuer, ce qui permet aux compagnies de facturer des coûts supplémentaires. Elles vont omettre volontairement certains aspects du projet dans le contrat. Et si on n'a pas prévu certains items, certains volets informatiques, on les ajoute après coup, mais on les ajoute à la pièce et c'est ce qui fait que les coûts montent de façon exponentielle et c'est là que les fournisseurs vont être en mesure de faire de l'argent. Les compagnies informatiques peuvent également adopter une autre stratégie. Certaines firmes facturent les services de consultants d'expérience au gouvernement du Québec, alors qu'en réalité, ce sont des travailleurs moins expérimentés qui développent ou implantent les systèmes informatiques des ministères. (radio-canada.ca)

Coûteux logiciels
(Tribune des lecteurs) "Le gouvernement pourrait facilement épargner des sous s'il s'attaquait au gaspillage, entre autres, dans le domaine du logiciel privé. Uniquement pour le MELS (Ministère de l'Éducation, des Loisirs et des Sports) cette année, on a dépensé 1,8 million pour le renouvellement de la licence privée Microsoft Office (...) Qui dit services publics devrait aussi dire, il me semble, services publics dans le domaine logiciel". (ledevoir.com)

Vers un système centralisé d'appels d'offres
Le comité sur l'adjucation des contrats municipaux dirigé par Guy Coulombe, propose que les appels d'offres de l'ensemble des municipalités du Québec soient centralisés dans un seul système informatique. Dans un rapport de 80 pages, plutôt technique, Guy Coulombe demande que "la vente et la distribution des documents d'appels d'offres publics se fassent obligatoirement par le SEAO", le système électronique d'appels d'offres du gouvernement, produit par CGI et mis en place récemment. (cyberpresse.ca)

La Beauce formera des entrepreneurs
L'École d'Entrepreneurship (EEB) mise sur pied par l'homme d'affaires Marc Dutil est prête en vue de la formation de la toute première cohorte d'entrepreneurs pour l'automne qui vient. "Nous sommes à la recherche de candidats motivés pour constituer le premier groupe de 25 entrepreneurs-athlètes", explique Nathaly Riverin. L'EEB recherche des candidats de partout à travers le Québec. Créé par plus de 50 entrepreneurs expérimentés et une dizaine d'experts en pédagogie et en entrepreneuriat, le programme qui comprend 15 modules et qui est échelonné sur deux ans, est basé sur l'action et l'échange. (cyberpresse.ca)

Lady Gaga reine de YouTube
L'excentrique chanteuse vient de battre tous les records d'audience sur YouTube avec son clip Bad Romance vu plus de 180 millions de fois, un film de 5 minutes, dans lequel elle apparaît habillée par le regretté designer Alexander McQueen. Sur sa chaîne YouTube, cinq vidéos dépassent les 20 millions de visionnages. Téléphone, le dernier clip de Lady Gaga, a notamment déjà récolté 26 millions. (lexpress.fr)

Scientists work to keep hackers out of Implanted medical devices
Les chercheurs disent qu'il est possible que des hackers aient accès à des appareils de contrôle médical comme des pompes à insuline, des pacemakers et des défribrilateurs cardiaques, qui émettent des signaux sans-fil. L'une des façons de protéger ces appareils serait d'introduire un mot de passe. Mais celà pose problème dans le cas où le patient serait inconscient et les médecins ou infirmières ignoreraient le mot de passe. Aussi, plus les pacemakers et défribrilateurs deviennent sophistiqués, plus ils sont vulnérables aux attaques. La compagnie Mectronic Inc, un gros fabricant d'appareils médicaux affirme que la sécurité est partie intégrante de la conception et de la qualité de ses procédés et invite ses clients à ne pas paniquer. (cnn.com)

Elle veut faire disparaître une vidéo pornographique d'elle du Web : "C'est l'enfer" Un "ex" qui voulait nuire à une enseignante a mis une vidéo pornographique d'elle sur YouTube. "Depuis, c'est l'enfer, j'essaye de faire tout effacer", explique-t-elle. La vidéo à caractère sexuelle, a été postée sur YouTube à la fin du mois de mars, avec le prénom, le nom de famille et le nom de l'établissement où elle travaille. La vidéo est restée en ligne une semaine. Puis YouTube a envoyé un courriel expliquant qu'il avait supprimé la vidéo car elle était à caractère sexuelles, et donc non conforme à la charte. Ensuite, l'ex a supprimé son compte, sans supprimer le commentaire accompagnant la vidéo. De plus, l'image d'appel de la vidée est toujours visible.
L'enseignante explique ses démarches : "J'ai contacté la Cnil par courrier écrit. Ils m'ont répondu et m'ont dit que les délais peuvent être très importants en raison du grand nombre de plaintes. Ce que peut faire la Cnil, c'est de contacter les sites un par un pour qu'ils suppriment les images en question. J'ai également contacté Google France et ai envoyé un fax à Google États-Unis." Google a supprimé les versions "cache" (qui permetteient de voir les pages des sites, même s'ils les avaient supprimé). "Avec le temps ces versions vont disparaître, Mais elles apparaissent sur d'autres sites...". (lepost.fr)

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