vendredi 11 décembre 2009

11 décembre

Déjouer les verrous de sécurité, un jeu d'enfants
L'Agence américaine de protection des consommateurs a publié hier une mise en garde signalant que les enfants pouvaient facilement déjouer les verrous de sécurité dans les mondes virtuels et ainsi accéder à des contenus violents ou sexuellement explicites. Bien que les internautes doivent confirmer qu'ils sont âgés de 18 ans et plus avant d'accéder aux sites destinés uniquement aux adultes, cette limite d'âge ne peut pas empêcher les enfants - surtout les adolescents curieux - de se frayer un chemin, accidentellement ou non, sur ces sites. La commission fédérale du commerce suggère donc aux parents de vérifier les mondes virtuels que leurs enfants fréquentent et de "surveiller tout changement dans leur comportement". (technaute.ca)

Aide annuelle aux entreprises manufacturières : 100 M $ en crédit d'impôt
Dès janvier, les 100 millions $ par année consentis en crédit d'impôt pour aider les entreprises manufacturières seront modulés différemment entre les régions. Tout en aidant les régions en difficulté, le nouveau régime permettra de maintenir l'équité entre les régions. Il n'y aura plus d'écart de 25% d'une région à l'autre comme c'est le cas actuellement. Le nouveau régime instaure dans les régions ressources un plafond équivalent à 5% du chiffre d'affaires de l'entreprise pour le montant du crédit d'impôt pour les activités de transformation et pour le congé fiscal. Mais afin de ne pas pénaliser les petites entreprises, ce plafond sera applicable aux premiers 50 000 $ d'aide fiscale. (Le Soleil, p-42)

La réduction des GES passe par l'agriculture
Nature Québec plaide pour que le Québec et le Canada fassent une belle place à l'agricuture
dans leur lutte contre les changements climatiques. En plus de posséder un bon potentiel de réduction des gaz à effet de serre, ce secteur est l'un des seuls à pouvoir en capter. En adaptant leurs pratiques, les agriculteurs peuvent non seulement envoyer moins de carbone dans l'atmosphère, mais en emprisonner dans les sols et dans les cultures. (Le Soleil, p-27)

Les sylviculteurs veulent être payés à l'heure
Les 850 membres du Syndicat national de la sylviculture tenteront de convaincre la ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau, de changer leur mode de rémunération. Payés à forfait, des travailleurs veulent désormais être payés à l'heure. "À forfait, les travailleurs sylvicoles vivent une grande pression et ils se blessent trop souvent" explique Bernard Forest, porte-parole du syndicat. "On veut aussi parler des conditions de travail". L'équipement est souvent fourni par les travailleurs, sauf l'équipement de sécurité, lorsqu'ils sont syndiqués. Le salaire net est tellement bas qu'ils font plus d'argent au salaire minimum et ils n'ont pas de fond de pension. (Le Soleil, P-38)

Recapitalisation chez IPL : Ni privatisation ni vente exclue
Le fabricant de produits de plastique de Saint-Damien est à la recherche d'un partenaire financier pour assurer sa croissance rapide à long terme. Un comité spécial d'administrateurs indépendants a été formé pour évaluer les possibilités stratégiques et IPL a retenu les services d'Ernst Young Orenda Corporate Finance pour l'assister dans ce processus. L'entreprise est en bonne santé financière et n'envisage aucune fermeture. (Le Soleil, p-40)

Les réponses de Gazprom déçoivent Jean Charest
L'important projet de port méthanier Rabaska demeure sur la glace. En visite en Russie, Jean Charest a affirmé que "le projet n'est pas mort, mais il n'est plus actif". La détérioration du marché du gaz naturel a eu raison du projet de 840 millions $ amorcé par Gaz Métro, Enbridge et Gaz de France. (Le Soleil, p-41)

Le Québec se dote d'une grappe industrielle
Après l'aéronautique, les sciences de la vie et les technologies de l'information, le Québec prend le virage des technologies propres. Enotech Québec, la nouvelle grappe industrielle consacrée aux technologies propres poursuit un objectif : faire de la province un "pôle d'excellence en Amérique du Nord". Enotech Québec veut créer un momentum autour des entreprises de la province qui développent des technologies capables de lutter contre les changements climatiques ou d'améliorer la qualité de l'environnement. Le plan de match est simple : faire émerger les technologies dans les labos, puis financer les entreprises pour qu'elles puissent les développer et les commercialiser. (LA Presse, p-2 cah. Aff.)

Climategate : premiers éléments sur l'origine des fuites
Le Climagate sent le souffre... ou plutôt le pétrole. D'après les premiers éléments de l'enquête en cours sur le piratage de courriels privés de climatologues de l'Université d'East Anglia au Royaume-Uni, les documents auraient été d'abord divulgués via un serveur internet localisé à Tosk en Russe, là où les services secrets russes (FSB) possèdent un bureau. D'autres ordinateurs auraient par la suite participé à déposer sur le Web ces documents volés : ils seraient situés en Turquie et en Arabie Saoudite. Certains pays se sont emparés de cette affaire pour crier au complot dès l'ouverture du sommet de Copenhage, Parmi eux, l'Arabie saoudite. Ce qui fait dire à Amy Dahan, historienne et sociologue des sciences qui étudie depuis 2002 le monde des climatologues et le fonctionnement du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) : "Cela confirme bien que ce sont des gens pour qui réduire les émissions, consommer moins de pétrole ou de gaz, ne convient pas..." (rue89.com)

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