jeudi 3 décembre 2009

3 décembre

Gignac serre la vis au FIER
Plus question pour les administrateurs de FIER-Régions de participer à des votes sur des investissements qui pourraient profiter à leur propre entreprise. Le ministre Clément Gignac a décidé de serrer la vis aux Fonds d'intervention régionaux, se disant "perturbé" par le fait que 75 des 246 placements autorisés par les 30 FIER-Régions "ont fait l'objet de divulgation d'intérêts". Toutefois il refuse de parler de "conflits d'intérêts". Par ailleurs, sept FIER sur trente n'ont pas respecté le seuil de 50% d'investissement dans leur région. Résultat : 58,3% de l'ensemble des placements autorisés ont été consentis dans les entreprises de la grande région de Montréal. Plus de 87 millions $ sur 150 millions$. (Le Soleil, p-9)

Pétition sur le web pour des changements dans l'enseignement de l'histoire
La Coalition por l'histoire vient de lancer une pétition sur Internet afin de convaincre la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, d'apporter de sérieux changements à l'enseignement de l'histoire dans les écoles du Québec, réclamant notamment, l'augmentation du nombre d'heures d'enseignement de l'histoire ainsi "qu'une révision en profondeur du contenu enseigné en classe". (Le Soleil, p-18)

Marché de l'emploi au Québec : Choc démographique à l'horizon
Dans un document publié hier, Emploi-Québec révèle que le vieillissement de la main-d'oeuvre et l'arrivée imminente des premiers baby-boomers à l'âge de la retraite va provoquer une accélération de la cadence des retraits du marché. "Pour la période 2008-2018, c'est un peu plus d'un million de personnes qui devraient quitter le marché du travail. "C'est à dire qu'il faut remplacer en 10 ans, 27% de la main-d'oeuvre présentement en emploi." La population de 15 à 64 ans, qui fournit encore aujourd'hui l'essentiel de la main-d'oeuvre, aura bientôt fini de croître et elle amorcera son déclin en 2013. (Le Soleil, p-30)

Le long chemin de Vidéotron : le cablo franchit le cap du million de clients en téléphonie
La filiale de Québécor avait créé une petite révolution en lançant, en 2005, son service de téléphonie "par câble" à bas prix. L'adhésion rapide des Québécois a changé le visage de l'industrie. Pour l'heure, le succès du groupe en téléphonie repose en vaste majorité sur la clientèle résidentielle mais Vidéotron connaît cependant une croissance chez les petites et très petites entreprises. Quant aux grandes sociétés et gouvernements, pas question de s'y aventurer pour le moment. "Ce dont on vient d'entendre parler, Telus et Bell qui se font des guerres de prix dans les contrats du gouvernement, il n'y a pas une cenne à faire là-dedans" explique le président , Robert Despatie. Vidéotron a par ailleurs franchi le cap du million de clients avec ses services d'internet haute-vitesse et de télé numériqur. (La Presse, p-5 cah. Aff.)

Le torchon brûle enter CGI et Aveos
Aveos, une entreprise d'entretien d'avions de Montréal, a signé avec CGI un contrat d'impartition informatique, en 2006. Il était question de l'implantation d'un système SAP et de services d'entretien de l'infrastructure et des logiciels du réseau. En novembre 2006, l'implantation de SAP devait se terminer 20 mois plus tard et coûter 18,8 millions $. Déjà, en février 2008, Aveos se plaignait à CGI du non-respect du budget et des délais, de la mauvaise qualité des services et du manque de personnel qualifié de CGI. À ce jour, Aveos estime avoir déboursé 30 millions $ pour l'implantation du projet SAP, auxquels s'ajoutent 15,6 millions pour les consultants externes et les droits d'utilisateurs des logiciels, pour un total de 45,6 millions$. Les deux parties se présenteront devant un arbitre dont le travail portera sur l'annulation pure et simple du contrat. (La Presse, p-6 cah. Aff.)

Cameroun champion du monde de la cybercriminalité
L'étude de la société éditrice de logiciel de Sécurité McAffe, portant sur 27 millions de sites internet de par le monde est très claire : Les sites web camerounais (du moins ceux qui portent l'extension .cm) sont les plus dangereux au monde pour les internautes. Plus de la moitié des sites d'extension .cm testés par McAfee font état d'activités douteuses voire criminelles comme l'intallation à l'insu du visiteur de logiciels malveillants pour favoriser le vol de mots de passe ou l'envoi massif de courriels non sollicités., Les cybercriminels ont jeté leur dévolu sur le Cameroun du fait de la similitude entre l'extension la plus urilisée sur Internet : le ".com" et l'extension camerounaise ".cm". Le .cm représenteune des fautes de frappe les plus communes effectuées par les internautes essayant d'accéder à un site .com. (lemonde.fr)


<

Aucun commentaire: