vendredi 12 février 2010

12 février

Bientôt des robots pour surveiller les frontières
Face aux craintes liées à l'immigration clandestine, au terrorisme international et aux activités de contrebande, plusieurs pays envisagent de surveiller leurs frontières à l'aide de capteurs et de robots. Aux États-Unis, le ministère de la Sécurité intérieure s'est associé à Boeing Intelligence et à Security Systems dans le cadre du Secure Border Initiative Network, un projet de 8 milliards d'euros dont le principe le suivant : les caméras des robots zooment sur le périmètre où des radars et capteurs signalent une activité. "Ensuite nous analysons la situation afin de déterminer notre réponse : -s'agit-il d'une vache égarée ou d'un être humain? Si c'est une personne, est-elle en possession d'armes ou de drogue?" En Europe, la société IAI participe au programme TALOS (Transportable Autonomous patrol for Land bOrder Surveillance), qui prévoit d'utiliser des robots-caméras moblies équipés de détecteurs, ainsi que des drones aériens en lieu et place des enceintes et des capteurs fixes. Mais qu'en est-il du respect de la vie privée des habitants vivant à proximité des zones surveillées 24/24, 7/7? "Nous veillons à empêcher tout usage illégal ou non sécurisé des caméras et des capteurs, mais c'est effectivement un sujet délicat", reconnaît Agnieszka Spronska, de l'Institut industriel d'automation et de mesures, à Varsovie. "ll est tout à fait normal que les gens se posent ce genre de questions". (courrierinternational.com)

Ogilvy Renault : une enquête sans précédent au Québec
À son insu, l'un des plus gros cabinet d'avocats d'affaires à Montréal avait un chef d'équipe en informatique qui se serait adonné à un véritable "piratage informatique" à l'interne, se traduisant par un "boursicotage illicite" avec les actions de plusieurs entreprises canadiennes, la plupart clientes d'Ogilvy, manoeuvres qui lui aurait rapporté plus d'un demi-million de dollars depuis trois ans. Un des plus gros cas de délit d'initié depuis des années au Québec, selon l'Autorité des marchés financiers. (lapresseaffaitres.ca)

L'artiste activiste chinois Ai Weiwei apporte son soutien à Google
L'un des artistes chinois les plus critique envers le régime chinois a exprimé son soutien au géant de l'internet Google dans son différent avec Pékin, expliquant également que ses comptesGmail avaient été attaqués par des pirates informatiques. L'artiste estime que Google a créé un précédent important pour les Chnois en défiant la censure gouvernementale au risque de sacrifier sa position sur le grand marché internet du monde. "Il est encourageant pour les Chinois de voir une des premières sociétés de l'internet reconnaître que le censure est une atteinte aux droits et valeurs fondamentaux de l'Homme. (...) Se lever et exprimer ouvertement dans une société dans laquelle ces valeurs sont constamment attaquées domande du courage et mérite un soutien moral. Les hommes politiques et les entreprises ne devraient pas marchander ces droits fondamentaux pour ces profits, car un accord èa court-terme conduira seulement èa des pertes sur le long-terme. La question est de savoir comment un État qui se base sur la limitation des flux d'information et de la liberté d'expression peut rester puissant. Et s'il le peut, quel genre de monstre il deviendra". (technaute.ca)

Google se lance dans les réseaux internet haut-débit ultra rapide
"Nous prévoyons de construire et de tester des réseaux haut-débit ultra rapide dans un petit nombre d'endroits aux États-Unis" ont indiqué Minnie Ingersol et James Kelly suir le blogue officiel de Google. L'entreprise a lancé une enquête publique pour identifier les collectivités locales intéressées par l'expérience. Ces réseaux pourront desservir jusqu'à 500 000 abonnés à des prix concurrentiels. Google veut voir "ce que les développeurs et les internautes peuvent faire avec des vitesses ultra-rapides, qu'il s'agisse de nouvelles applications et services phares utilisant beaucoup de bande passante, ou d'autres utilisations inimaginalble à ce stade". (nouvelobs.fr)

"Twitter Doesn't Start a Revolution, People Do"
Luke Allnutt, éditeur en chef du Christian Science Monitor : Selon lui, les techno-utopistes sont convaincus que les nouvelles technologies et les réseaux sociaux ont le pouvoir de changer fondamentalement la façon dont les humains vont penser et interagir. Il est vrai, que dans les régimes brutaux, un peu partout à travers le monde, l'internet plus que tout autre moyen de communication et devenu le lieu de rencontre des dissidents et des pro-démocratiques. Mais la perception des techno-utopistes est limitée. Alors qu'ils considèrent que la plupart des utilisateurs d'internet sont capables de grandes choses au nom de la démocratie, ils ne voient qu'une seule face du miroir : cosmopolitisme, progressisme, philantropie. Mais ils ne voient pas les néos-nazis, les pédophiles et les "genocidal maniacs" qui se sont réseautés, qui ont crû et qui prospèrent sur internet. (rferl.org)

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