mardi 9 mars 2010

9 mars

Une extension en .xxx pour les sites pornographiques?
La décision de créer un nom de domaine en .xxx destiné aux sites pornographiques avait été prise en 2005 par l'Icann. Mais en 2007, sous la pression de groupes conservateurs et du gouvernement américain, qui craignaient de rendre ainsi ces sites plus visibles, l'Icann avait fait marche arrière. Toutefois, vendredi prochain, lors d'une réunion à Nairobi, l'organisme pourrait à nouveau changer sa position et autoriser la création de sites en .xxx. La création de cette extension générerait une nouvelle source d'adresses Web à fort potentiel et permettrait de mettre en place un filtrage de contenus pornographiques de manière aisée, même si les éditeurs de sites pornographiques seraient libres de continuer à utiliser des sites en .con ou autre. Les systèmes de filtrage parental pourraient ainsi bloquer les sites en .xxx sans risquer de bloquer des sites "légitimes". De même, une extension dédiée au contenus adultes serait simple à bloquer pour les pays qui interdisent la diffusion de pornographie conne la Chine. L'industrie pornographique est largement opposée à la cération de ce domaine. Elle craint que les sites adultes soient graduellement contraints de quitter le .com pour aller vers le .xxx et que les sites en .xxx fassent l'objet d'une censure de plus en plus importante. (lemonde.fr)

Contrat sans appel d'offres : perdu d'avance, dit Savoir-faire Linux
Procès très important où, en tout, six avocats représentent les défenseurs, qui sont : la Régie des rentes du Québec, Microsoft, Compugen, le Centre des services partagés du Québec et le procureur général du Québec. Le procès porte sur un contrat de 720 000 $ octroyé par la RRQ au début 2008, pour acquérir des systèmes d'exploitation Widows Vista et les suites Office et pour lequel la RRQ n'avait aucune intention de procéder à un appel d'offres, ont soutenu hier les témoins de Savoir-Faire Linux. Ce contrat représentait une excellente occasion de proposer une solution alternative puisqu'il fallait procéder au remplacement de plusieurs systèmes d'exploitation et suites bureautiques. Mais lors d'une rencontre tenue en janvier 2008, entre Savoir-Faire Linux et la RRQ, il est apparu évident que la Régie avait décidé depuis longtemps de s'en tenir à des produits Microsoft, sans faire une analyse de ses besoins. Normalement pour tout contrat de plus de 25 000 $, les ministères et les organismes publics doivent procéder par appel d'offres, mais un article du règlement sur les contrats d'approvisionnement permet une dérogation, si "après une recherche sérieuse et documentée, il n'existe qu'un seul fournisseur pouvant répondre aux spécifications et possédant les qualifications nécessaires". Savoir-Faire Linux soutient que la Régie n'a présenté aucune étude sérieuse démontrant que Microsoft était le seul fournisseur qualifié pour répondre à ce contrat. (cyberpresse.ca)

Le centre sur le climat de l'UQAM au bord de la fermeture
En coupant les fonds de recherche sur le climat, le gouvernement Harper provoque non seulement la consternation chez les scientifiques du pays, mais aussi la mise à mort du centre de recherche sur le climat de l'UQAM. La décision de ne pas renflouer les coffre de la Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l'atmosphère (FCCA), annoncée la semaine dernière, obligera le Centre pour l'étude et la simulation du climat à l'échelle régionale (ESCER) à fermer ses portes. "Le récent budget fédéral sonne le glas de l'unique groupe universitaire canadien oeuvrant en physique du climat régional, qui a mis deux décennies à développer une expertise de réputation internationale", se désole le directeur du centre, René Laprise. "Quel gaspillage d'efforts, d'énergies et de ressources investies sur des décennies, et surtout quel manque de vision pour l'avenir" ajoute-il. "Dommage que les politiciens ne puissent être tenus responsables juridiquement des conséquences à long terme de leurs choix." (cyberpresse.ca)

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