vendredi 12 mars 2010

12 mars

RSF dénonce une censure de plus en plus présente sur Internet
Pour Reporters sans frontières (RSF), si les régimes autoritaires ont pu, dans un premier temps, se laisser dépasser par la mobilisation des citoyens en ligne, ils réagissent aujourd'hui en multipliant les dispositifs de censure et d'intimidation. RSF a ainsi comptabilisé "une soixantaine de pays concernés en 2009 par une forme de censure du Web", deux fois plus que l'année précédente. La censure peut prendre des formes techniques : filtrage ou fermeture de sites d'opposition, fichage et surveillance de l'activité en ligne des individus . Mais elle peut également utiliser des méthodes plus classiques, comme l'arrestation ou l'intimidation physique de blogueurs ou de journalistes. Les cas de censure répertoriés ne concernent pas seulement les régimes autoritaires. Plusieurs démocraties figurent sur la liste des pays sous surveillance : l'Australie qui doit mettre en place un gigantesque système de filtrage du Web, par exemple. (lemonde.fr)

Un festival qui ausculte le présent et le futur du Web
South by South West (SXSW), combinaison de trois festivals, Web, musique et cinéma, durant 10 jours, à Austin au coeur du Texas, est l'un des plus gros regroupements annuels des acteurs du web, tout particulìèrement du web 2.0 ou "social" où pendant 5 jours, plus de 400 conférences et discussions ausculteront le présent et le futur du Web. Des entreprises, des consulktants, des universitaires, imaginent l'évolution des multiples facettes de la vie en ligne, depuis la consommation jusqu'à la religion, en passant par la sociabilité, la sexualité, le divertissement, l'humour, la politique, etc. (liberation.fr)

Les Québécoises sur Internet
Une nouvelle étude du CEFRIO rendue publique le 8 mars dernier indique que depuis 2000, le nombre de Québécoises en ligne a explosé de 106 %, passant de 34 à 70%. En comparaison, 76% des hommes québécois sont branchés. La très vaste majorité des internautes québécoises sont âgées de 18 à 44 ans et elles sont largement mères de famille, professionnelles et étudiantes. Soixante pour cent d'entre elles communiquent par courriel, mais seulement le tiers clavardent aussi. Seulement 9% des internautes québécoises s'informent en ligne, préférant largement la télévision, et 16% d'entre elles ont effectué un achat en ligne en 2009. (canoe.qc.ca)

L'ICANN reporte sa décision
Les sites Web pornographiques ne pourront pas encore s'installer à une adresse ".xxx". L'agence qui supervise l'attribution des noms de domaine Web s'est donnée jusqu'à 70 jours avant de décider de créer ou non un nom de domaine ".xxx" qui servirait de red-light district en ligne. Mise de l'avant pour la première fois en 2000, la proposition de créer un nom de domaine pour les adresses de terminant en ".xxx" a déjà été rejetée trois fois. (canoe.qc.ca)

Google signe un accord avec l'Italie pour numériser un million d'ouvrages
Les volumes, publiés avant 1860, appartiennent aux bibliothèques de Rome ou de Florence. Pour Google, qui a engagé des tractations avec l'Italie depuis août 2008, cet accord est aussi une victoire politique. Jusqu'à présent le groupe américain - qui a déja conclu des accords de numérisation avec une une quarantaine de bibliothèques, dont huit européennes - n'était jamais parvenu à une entente avec un État. Souvent présenté comme un prédateur culturel plus occupé de faire main basse sur le patrimoine que de le mettre en valeur, Google fait l'objet d'une plainte aux États-Unis déposée par Microsoft, Yahoo! et Amazon, ainsi que par des éditeurs. Ils soupçonnent l'entreprise de vouloir s'accaparer la lecture sur Internet et "d'ouvrir un grand magasin" dont il aurait le monopole d'accès. (lemonde.fr)

Facebook veut vous suivre à la trace
Facebook veut proposer la géolocalisation à ses utilisateurs. Son n=modèle économique repose uniquement sur la publicité. Et, selon les experts, les trois quarts des annonceurs estiment qu'ils cibleraient davantage leurs prospects si ces derniers dévoilaient leur position géographique. Toutefois, cette nouvelle fonctionnalité sera-t-elle opt in (on demande son autorisation à l'utilisateur) ou bien opt out, c'est-à-dire installé par défaut? Pourra-t-on choisir qui aura accès à ces données somme toute très personnelles : toute sa liste de contacts ou bien une poignée de proches? (lepoint.fr)

Stephen "cool" Harper sur YouTube
(Commentaire de Vincent Marissal) "Il faut admettre que derrière l'image de spontanéité du web, il s'agit en fait d'une opération hyper-contrôlée comme les aime M. Harper. Questions connues d'avance, pas d'intervieweur professionnel, pas de sous questions, pas se surprises". (cyperpresse.ca)

Oui, l'internaute est stressé!
Une étude menée dans les laboratoires de la Caledonian University of Glasgow en Angleterre démontre que 66% des internautes font part de difficultés lorsqu'ils surfent sur la Toile. S'ils ne trouvent pas une information utile au bout de 20 secondes, ils se déconnectent en nombre. "Nos tests révèlent que les sites mal organisés exigent de l'internaute 50% de concentration de plus que les autres", analyse Catriona Campbell, spécialiste en psychologie du comportement. Il faut à cet internaute une bonne minute pour revenir à un état détendu. (lexpress.fr)

Une rumeur sans fin...
(À propos de la rumeur galopante sur le couple Bruni-Sarkozy) L'écrivain et chercheur, spécialiste de la rumeur, Jean-Noel Kapférer, explique en quoi le Net joue aujourd'hui un rôle bien particulier : "Internet supprime d'un seul coup le problème majeur de la circulation des rumeurs, qui est l'absence de mémoire. Pour le cas d'une rumeur normale, qui ne passe pas par le Net, la mémoire fait défaut. La rumeur peut être en effet oubliée ou déformée. L'avantage d'Internet, qui est lié à l'informatique, est le fait de pouvoir toucher un grand nombre de personnes très rapidement, ne serait-ce que par le biais de son carnet d'adresse courriels, avec un même message. Du coup, on ne se contente plus d'échanger des rumeurs avec des personnes que l'on connaît, mais avec un nombre plus grand de correspondants. L'effet de source est important. On retrouve l'essentiel de la rumeur sans erreur. L'Internet est un outil remarquable pour cela. Avec Internet, il y a une discontinuité fantastique dans le fonctionnement des rumeurs". (lexpress.fr)

Le logiciel libre séduit de plus en plus en Europe
Le marché du logiciel libre devrait connaître en Europe une croissance de 44% en 2010, après une hausse de 47% en 2009. Ce marché a atteitn au total 5,1 milliard d'euros l'an passé dans les 27 pays de l'Union européenne. (technaute.ca)

...parlant de logiciel libre : le procès Savoir-faire Linux c. RRQ se termine aujourd'hui au palais de justice de Québec. Pour suivre ces derniers moments : http://twitter.com/sflrrq

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