18 janvier

"La création d'emplois n'est plus un problème"
Le gouvernement Charest a convié, dans le cadre des consultations prébudgétaires, les centrales syndicales, les ténors patronaux et les décideurs financiers à une "rencontre économique" éclair au cours de laquelle seront discuté une série de propositions susceptibles d'accroître la productivité des entreprises. Il sera question de lutte contre le décrochage scolaire et des façons de mieux intégrer les 50 000 immigrants qui débarquent chaque année au Québec. Il sera également au menu des mesures pour favoriser la modernisation des entreprises et le renouvellement des équipements des OME, On réclamera plus d'attention à l'alignement de la formation sur les attentes du milieu du travail. (La Presse, p-A16)

Optosécurité : Une technologie au service de la sécurité
Depuis l'attentat raté du 25 décembre à bord d'un avion effectuant la liaison entre Amsterdam et Detroit, c'est le branle-bas de combat chez la jeune entreprise du Parc technologique de Québec devenue un partenaire incontournable des autorités chargées de la sécurité des aéroports. Fondé en 2003, l'entreprise s'affaire à adapter son logiciel de détection des armes et des liquides dangereux pour les portails d'imagerie personnelle afin d'accroître la capacité de détection des scanners corporels. (La Presse, p 1 et 4, cah. Aff.)

L'affaire Google : Nouvelles frictions entre Pékin et Washington
Si Pékin assure que l'affaire Google n'aura aucun impact sur ses relations commerciales et économiques avec les États-Unis celle-ci s'ajoute aux frictions récurrentes entre les deux grandes puissances. Selon Russell Leigh Moses, analyste politique établi à Pékin, l'affaire Google est une "petite bourrasque dans la tempête beaucoup plus large symbolisant la manière dont la Chine traite les États-Unis. C'est plus une indication que ce qui sépare les deux parties est "philosophique" et combien il est difficile de résoudre les conflits de manière concrète". Par ailleurs, des élus du Congrès américain entendent profiter de l'incident pour mettre en avant un projet de loi qui interdirait aux entreprises américaines de l'internet de stocker les données personnelles de leurs utilisateurs dans les pays qui répriment la liberté d'expression. (La Presse, p-12 cah. Aff.)

Le meilleur de Twitter
Dans les minutes qui ont suivi le tremblement de terre, alors que les communications étaient rompues avec Port-au-Princwe, Twitter est devenu les premier fil de presse de la tragédie haïtienne. En suivant les messages de l'animateur radio Carel Pedre, le photojournaliste Frederic Dupoux ou encore le musicien Richard Morse, que la journalisre a pu lire les premiers témoignages à chaud en provenance d'Haïti. Par son bouche à oreille rapide et efficace Twitter aura permis avec les autres réseaux sociaux, d'amasser des sommes records pour des organisations humanitaires. Twitter "devenant une porte d'entrée vers l'essentiel. Une agora profondément humaine, civilisée, intelligente. Un fil entre des gens qui se sentent seuls et impuissants devant la tragédie. Twitter n'était plus le lieu où des gens ressentent le besoin viral de nous livrer des renseignements aussi importrant que l'heure à laquelle ils ont pris leur douche et ce qu'ils ont mangé pour déjeuner.... " (La Presse, p-A15)

Expériences théâtrales sur le web
L'opération Twitter du Théâtre du nouveau monde (TNM) à Montréal est la stratégie promotionnelle la plus inusitée tentée par un théâtre québécois sur internet à ce jour. "On a voulu voir comment on pouvait utiliser internet au delà de l'achat de bannières" explique la directrice des communications au TNM, Annie Gascon. à la fin de l'expérience Twitter du TNM, les "suiveux" ont été invités à un 5 à 7 dans le hall du théâtre. La moitié des personnes qui se sont présentées n'avait pas l'habitute de fréquenter les théâtres. "On a rejoint une clientèle qui, normalement, ne va pas au théâtre". (La Presse, 16 janvier, p-16 cah Arts)