22 janvier

Rayonnement hors Québec
La Chambre de commerce de Québec annonce la nomination de Dominique Brown, président-directeur-général et fondateur de Beenox, à titre de finaliste au prix Rayonnement hors Québec 2009. Les jeux de Beenox sont maintenant lancés patrtout dans le monde et l'équipe compte plus de 330 jeunes passionnés. Beenox est le plus grand studio de jeux vidéo à Québec. (Le Soleil, p-39)

Gestion des finances publiques : Par de grandes manoeuvres en vue
Au terme de quatre heures de discussions avec un centaine de leaders du milieu des finances, des syndicats et des groupes patronaux, Jean Charest a clairement indiqué que le Québec n'était pas à la veille des grandes manoeuvres en matière de finances publiques. Mieux vaut un travail de fond permanent "que de se réveiller tous les dix ans pour tout virer à l'envers" a-t-il expliqué. Toutefois, dans une intervention musclée, le président de la Banque de Montréal, Jacques Ménard, a prévenu que le Québec ne pourrait faire l'économie d'un débat sur les finances publiques. Comme le gouvernement n'avait donné aucun objectif précis à sa rencontre et n'avait proposé aucune orientation, cela a laissé les participants sur leur faim. (La Prese, p-A10)

L'économie de Québec dans le top 5 canadien
La région de Québec s'est glissée parmi les cinq agglomérations métropolitaines les plus performantes au Canada en matière d'économie. Le Conference Board a surtout noté qu'en 2009, le revenu disponible par personne a progressé de 3% dans la région de Québec alors que le taux de chômage moyen atteint 4,9%. En 2010, l'économie de Québec renouera même avec la croissance. (Le Soleil, p-25)

Présumée utilisation frauduleuse d'un ordinateur : Un policier de la GRC est acquitté
Les renseignements qu'avait colligé le policier avaient abouti, à son insu, dans les mains du crime organisé. Les renseignements avaient été fournis par le policier à un enquêteur privé qui lui donnait occasionnellement des renseignements suceptibles de faire avancer ces enquêtes. L'enquêteur privé, lui, a plaidé coupable à l'accusation d'avoir obtenu frauduleusement des services d'ordinateur. (La Presse, p-A12)

Métro de Montréal : encore une volte-face
Le gouvernement du Québec et la Société de transport de Montréal (STM) avaient conclu une entente avec Bombardier et Alstom, mais les autorités gouvernementales se voient forcées de retourner sur le marché international pour le gigantesque contrat du métro de Montréal. Les juristes du gouvernement ont eu peur que cette entente soit vulnérable aux contestations judiciaires en raison des changements à l'appel d'offres au cours des négociations. Cette décision n'est pas étrangère à la mise en demeure envoyée à la STM par l'entreprise chinoise Zhuzhou Electric Locomotive le mois dernier qui demandait l'arrêt des négociations durant deux mois afin d'examiner la possibilité de déposer une offre. ZhuZhou Électric Locomotive avait l'intention de déposer une plainte au Bureau de la concurrence lundi prochain. (La Presse, p-5 cah. Aff.)

Pépin informatique chex Bombardier : Le CRJ1000 ne vole toujours pas
Depuis quatre mois, Bombardier travaille toujours "sur le logiciel de la commande électronique de la dérive verticale", indique le porte-parole de Bombardier Aéronautique, Marc Duchesne. En juin 2009, l'entreprise avait détecté un premier problème lié au logiciel et a dû réécrire le logiciel. En septembre 2009, un autre pépin lié au même logiciel était détecté. L'entreprise a alors fait appel à une équipe d'experts externes qui tente actuellement de régler le problème. (La Presse, p-4 cah. Aff.)

Colton Harris-Moore : le nouveau Billy The Kid devenu star de l'internet
Colton Harris- Moore, dit "le voleur aux pieds nus" pourrait bien être le Billy The Kid de l'ère 2.0. En moins de six mois son histoire s'est propagée sur le web comme une traînée de poudre. La page Facebook lancée en son honneur a jusqu'ici rallié plus de 15 000 "amis" à raison d'une cinquantaine d'adhérents par jours. Multipliant vols de bateaux et surtout d'avions privés qu'il pilote à vue avant de s'écraser indemne. Il nargue la police. Selon le professeur de communication à l'Université de Montréal, Thierry Bardini, peu surpris par le phénomène, explique qu'au delà de l'histoire elle-même du voleur, l'engouement pour Colton Harris-Moore illustre bien l'attachement profond qui a toujours uni cyberculture et transgression. "C'est un lien naturel, qui existe depuis les tout premiers hackers. Il y a toujours eu une sympathie pour ceux qui nient l'ordre établi, par leur audace et leurs compétences". (La Presse, p- 8 cah. Vivre)

Énergie : Charest rêve toujours aux Îles-de-la-Madeleine
Le premier ministre rêve toujours de relier, un jour, les Îles-de-la-Madeleine au réseau d'Hydro-Québec sur le continent. En conférence de presse à Québec sur la transaction qui permettra à Hydro-Québec d'acheter une partie des actifs d'Énergie Nouveau-Brunswick, Jean Charest a expliqué que l'implantation d'Hydro au Nouveau-Brunswick faciliterait le projet d'aménager une ligne sous-marine pour alimenter les Îles-de-la-Madeleine. (Le Soleil, p-27)

La vie sur le Net est-elle éternelle?
Autrefois lorsqu'un être cher mourrait, ses héritiers trouvaient en rangeant des photos, des lettres, des objets, des secrets, Désormais, les lettres sont devenues courriels, les albums photo ont quitté les placards pour s'éparpiller sur des sites dédiés au stockage, les journaux intimes se font blogues. Qu'adviennent-ils lorsque nous disparaissons? Sont-ils confiés à nos descendants, au risque d'éventer les multiples personnalités, que le Net favorise, puisque l'on peut à la fois publier en son nom, intervenir sur les forums anonymement, consulter des sites sulfureux sans s'identifier, flitrer sous une autre identité? Ou se perdent-ils dans le nuage numérique, oubliés de tous, si le défunt n'a pas indiqué où cette part de vie se trouvait, abritée derrière des codes? Aux États-Unis, Yahoo! a décidé que les comptes étaient privés et les messages ne sont pas restitués aux héritiers. Gmail, la mesagerie de Google, exige un certificat de décès et l'autorisation d'un juge en plus d'un email envoyé par le défunt au proche qui se manifeste. Ce dernier se verra remettre les codes d'accès permettant de gérer les courriels. Pour sa part, Facebook propose depuis quelques mois un formulaire pour avertir qu'un être s'est éteint. Les administrateurs transforment alors son profil en "mémorial" si les proches le demandent. (lefigaro.fr)

Russian "YouTube policeman" Dymovsky accused of fraud
Le policier russe qui avait mis en ligne sur le site de partage YouTube une vidéo dénonçant la corruption et les activités illégales des corps policiers russes, a dû quitter la ville où il habitait et il a été congédié de son poste. La vidéo avait été visionnée des millions de fois... Le policier vient d'être accusé de fraude et de corruption et risque une peine de six ans de prison. Le policier a expliqué à l'agence Reuters que les autorités veulent le réduire au silence et se venger de cette vidéo qui faisait appel au premier ministre Vladimir Poutine pour faire le ménage au sein des corps policiers. Ironiquement, quelques jours après la mise en ligne de la vidéo, le ministre des affaires intérieures avait admis les abus dénoncés par le policier. (BBC news)

Comment la Chine contrôle Internet
Le système de censure chinois s'organise en trois cercles qui tentent de réduire le plus possible l'espace de liberté de millions d'internautes. Le premier cercle : la police de l'Internet qui serait forte de 40 000 personnes. Puis, tous les opérateurs privées de sites et forums, avec une forme de censure habilement sous-traitée, dont les soldats efficaces ne sont pas comptabilisés. Enfin, et ce n'est pas le moindre des leviers, l'autocensure des internautes, des modérateurs ou des hébergeurs, savamment entretenue. Pékin procède aussi au "hacking patriotique" et, selon les experts, la Chine serait à l'origine de près d'un tiers des "programmes malveillants" de la planète. À l'évidence, les cercles les plus conservateurs du pouvoir pékinois rêveraient de transformer l'internet chinois en gigantesque Intranet pour 1,3 milliard d'habitants, un réseau internet puisant aux sources du web mondial que le juste nécessaire. En tout cas, étanche à ses contenus nuisibles moralement.... et politiquement. (lefigaro.fr)

Google au coeur de la diplomatie sino-américaine
Google mettrait-il de l'eau dans le gaz des relations diplomatiques sino-américaines? Négatif, répondent les deux pays. La Chine estime qu'il ne faut pas mélanger l'affaire Google et les relations sino-américaines : "Le dossier Google n'est pas un problème entre les gouvernements américains et chinois." déclare He Yafei cité par Chine nouvelle, ajoutant "qu'il ne faut pas l'exagérer". De son côté, le département d'État américain prend au sérieux les cyberattaques contre Google, mais précise "qu'il n'est pas le bras armé de Google en politique étrangère" souligne un responsable de la déplomatie américaine. (nouvelobs.fr)

Piratage de Google : Clinton menace la Chine à demi-mot
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a avert hier que les "personnes et les pays qui lancent des cyberattaques devront subir les conséquences", quelques jours après que Google eut dénoncé des attaques informatiques en provenance de Chine. "Les États-Unis sont le berceau d'internet et ont la responsabilité de s'assurer de son bon fonctionnement (...) Les blogues, les courriels et les messages textes ont créé de nouveaux espaces où échanger des idées mais constituent aussi de nouvelles cibles pour la censure". (lemonde.fr)

Controverse Chine-Google : Obama préoccupé
"Comme la secrétaire d'État l'a dit hier, tout ce que nous demandons à la Chine, ce sont quelques réponses" a indiqué le porte-parole de la Maison-Blanche. "Comme le président l'a dit, il reste préoccupé par la faille de sécurité informatique que Google attribue à la Chine" (technaute.ca)

Appel à "un front commun derrière Google pour faire reculer la censure"
Google refuse désormais d'appliquer la censure des autorités chinoises après avoir été victime de cyber attaques visant des militants des droits de l'homme. Lucie Morillon, responsable du bureau Internet et libertés chez Reporters sans frontières estime qu'en Chine, Internet est devenu un moyen de contrôle politique sur les gens. Elle ne voit pas comment Google.cn peut continuer d'exister et la version chinoise du moteur de recherche va probablement fermer. Par contre, la Chine redoute que Google ferme en Chine à cause du danger de voir les investisseurs plus frileux face à un pays où le premier moteur de recherche mondial, n'est pas disponible. (nouvelobs.fr)