lundi 25 janvier 2010

25 janvier

Les astronautes de l'ISS ont enfin l'internet
Les occupants de la station spatiale internationale (ISS), en orbite autour de la terre, ont enfin l'internet. L'astronaute Timothy Creamer, un des habitants de la station, a travaillé avec les contrôleurs de vol pour établir un accès à Internet depuis son arrivée dans le complexe orbital le mois dernier et ses efforts ont été récompensés vendredi dernier. Il a publié son premier "tweet" en direct depuis l'espace. Auparavant, les astronautes devaient envoyer leurs messages Twitter par courrier électronique au Centre de contrôle à Houston, qui se chargeait de les diffuser sur Internet. (technaute.ca)

Yahoo! pas trop inquiet de la concurrence des réseaux sociaux
Alors que Yahoo! doit annoncer demain une forte baisse de son chiffre d'affaires, son pdg, Carol Bartz, estime que la concurrence des réseaux sociaux n'est pas "si inquiétante que ça". "Nous croyons que l'avenir est dans le contenu. Tous les autres se concentrent sur les appareils, le ciblage (des utilisateurs) et la distribution. Personne ne se concentre sur ce qui se passe par les tuyaux de communication et sur les appareils". (technaute.ca)

Chine : nouvelle vague de cyberattaques contre les défenseurs des droits de l'homme
Les sites Internet d'au moins cinq organisations chinoises de défense des droits de l'homme et groupes dissidents ont récemment été visé par des attaques informatiques. Les attaques ont débuté samedi dernier, dans l'après-midi et se sont poursuivies pendant environ quatorze heures. L'attaque, de type déni de service distribué (DDOS), a bombardé les sites de ces organisations de requêtes inutiles, bloquant l'accès aux pages pour les autres visiteurs. Selon l'hébergeur de Chinese Human Rights Defenders (CHRD), leur site Internet a reçu au coeur de l'attaque jusqu'à 2 gigaoctets par seconde. D'après l'organsisation, des logiciels espions avaient également été installés sur leurs ordinateurs les semaines précédentes. Ces attaques surviennent en plein conflit entre Pékin et le moteur de recherche américain Google qui a menacé de quitter la Chine en dénonçant des attaques informatiques massives venues de ce pays. (lemonde.fr)

Clinton transforme Internet en champ de bataille idéologique
Internet sera-t-il le terrain d'affrontement mondial du XX!e siècle? Après la guerre froide qui se mesurait en terme d'ogives nuclaires capables d'annihiler l'ennemi, après la croisade éphémère de l'administration Bush qui rêvait d'imposer la démocratie par les chars et les armes, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a présenté la semaine dernière Internet comme la nouvelle frontière de la liberté pour le monde. La Chine réagit : "La campagne des États-Unis en faveur d'une libre circulation de l'information sans censure sur un Internet sans restriction constitue une tentative déguisée d'imposer leurs valeurs aux autres cultures au nom de la démocratie", peut-on lire dans un éditorial du Global Times, un quotidien reflétant les vues du courant nationaliste au sein du pouvoir chinois. La secrétaire d'État américaine avait précisé : "les pays qui restreignent le libre accès à l'information ou violent les droits élémentaires des utilisateurs d'Internet risquent de se couper des progrès du siècle à venir". (rue89.com)

Pékin clame son innocence
Pékin dément être impliqué dans les attaques virtuelles contre le moteur de recherche Google. Le porte-parole du ministère chinois de l'Industrie et de la Technologie de l'information, y voit plutôt une tentative de dénigrer la Chise qui serait elle-même la principale victime des pirates présents sur la Toile. (radio-canada.ca)

L'industrie québécoise lorgne un projet militaire d'Embraer
Au cours de la première semaine de février, une délégation du département d'approvisionnement d'Embraer sera à Montréal pour rencontrer plusieurs fournisseurs. "Cette mission suscite beaucoup d'intérêt, commente le président-directeur général de l'Association québécoise de l'aérospatiale, Jacques Saada. Plus de 60 entreprises sont inscrites. Il y a environ 215 PME en aéronautique au Québec. (La Presse, p-5 cah. Aff.)

ACTA : Pourquoi Internet crie au grand méchant loup
Une rumeur gronde sur le Web : un traité visant à renforcer la protection des copyrights, négocié dans le plus grand secret par les grandes puissances menacerait Internet et sa liberté. Six réunions ont déjà eu lieu et une septième est prévue cette semaine à Guadalajara, au Mexique. L'objet de l'ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Agreement) est de bâtir un nouveau cadre multilatéral pour la lutte contre la contrefaçon, le détournement de brevets et de vol de codes informatiques. Ces négociations ont été poussées par les grands groupes industriels affectés par les violations de copyrights et de droits d'auteur, et inquiets pour leur modèle économique. Les discussions sur lACTA ont été officiellement lancées en octobre 2007 par l'Union européenne, les États-Unis, la Suisse et le Japon. L'Australie, le Canada, la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande, le Mexique, la Jordanie, le Maroc, Singapour et Émirats arabes unis ont rejoint la table des négociations par la suite. Le fait que soient absents des négociations la Chine et la Russie, les deux pays qui posent le plus de problème en matière de violation des droits de la propriété intellectuelle, jette un doute sur l'efficacité qu'aurait un tel traité... Selon L'Electronic frontier foundation (EFF), une organisation qui se bat pour la liberté dans le monde numérique), l'ACTA "soulève des questions inquiétantes pour la vie privée et les libertés, pour l'innovation et la libre circulation sur Internet, pour le commerce, et pour la capacité des pays en développement à choisir les politiques les plus adaptées à leur situation interne et à leurs besoins de développement". "Si le traité ACTA venait à être appliqué, l'Internet tel qu'on le connaît aujourd'hui serait radicalement changé (...) L'hébergement de contenus générés par les utilisateurs (devriendrait) impossible à assumer financièrement" croit pour sa part l'organisme ReadWrite Web. (lepoint.fr)

Piratage : un juge réduit une amende "monstrueuse"
Une Américaine qui avait été condamnée à verser 1,92 millions $ à six compagnies de disque pour avoir téléchargé 24 chansons au total a vu cette somme réduite à 54 000 $ par un juge qui a jugé "monstrueuse" la peine infligée en première instance. Le juge a estimé la décision du jury populaire qui avait condamnée la dame, de "déni de justice caractérisé". La nouvelle peine reste "importante et dure" fait valoir le juge, regrettant de ne pas pouvoir la réduire encore plus. La dame, Jammie Thomas-Rasset, parmi les milliers de personnes poursuivies par le Recording Industry Association of America, avait été la première à refuser un accord à l'amiable, préférant aller au procès. (technaute.ca)

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